Vesperine - Espérer Sombrer (album, 2019)
Tracklist :
01. Clair-Obscur - 01:16
02. Nous, Si Photosensibles - 09:15
03. Mille Couleurs - 09:12
04. L'Immensément Noir (6h37) - 05:00
02. Nous, Si Photosensibles - 09:15
03. Mille Couleurs - 09:12
04. L'Immensément Noir (6h37) - 05:00
05. Crépuscule Et Aube - 06:48
06. L'Immensément Noir (21h32) - 05:24
06. L'Immensément Noir (21h32) - 05:24
07. Celui Que L'Ombre Pénètre - 14:30
Streaming intégral :
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Début de l'album de Vesperine be like :
L’accueil est cru. Les accords de guitares plaqués, dissonants, rauques créent immédiatement une forme d'oppression. Quelques secondes étouffantes qui permettent au chanteur de retrouver son souffle pour nous hurler à nouveau ses paroles en plein visage. Dans une intro d'une minute dense pour nous priver d'oxygène, simulant musicalement l'extinction des feux et la perte de repères, Vesperine pose les bases. Leur musique, au chant français, sera rugueuse. La guitare sera écrite de manière verticale avec des accords lourds et puissants, amplifiés dans un son au rendu "crade".
Une manière sans doute pour le groupe lyonnais de nous faire ressentir les ténèbres, qui sont au centre de la thématique de ce premier album. Avec un ensemble de titres et de textes au champ lexical qui tourne autour de l'obscurité, de l'opposition jour/nuit, de l'ombre et du noir, il semble évident de choisir une musique sombre, dissonante et écrasante pour accentuer le ressenti.
Qu'est ce qui peut bien faire que les ténèbres attirent autant nos lyonnais ? Peut-être l'expression d'une forme de dépression par l'éloge de la noirceur. Car en effet, l'ensemble de l'album pourrait être interprété comme le fort intérieur d'un dépressif qui se réfugie dans les ténèbres pour s'y sentir au chaud. Ainsi, le chant crié traduit le cris de détresse de l'être apeuré, à la recherche d'une solitude salvatrice. Musicalement, et comme l'introduction le suggérait, les dissonances et les accords rauques sont au coeur de la composition, créant ainsi un univers musical qui sert fidèlement le texte.
Mais la pilule passe difficilement. Il faut dire que la composition n'est pas vraiment accessible et la musique rugueuse rappe les conduits auditifs. Si l'instrumental reste agréable bien que parfois rude sur une écoute prolongée, c'est souvent le chant qui pêche. Un manque de profondeur, quelques manques d'inspirations ou des textes parfois trop répétés ("Le jour se lève encore et encore", dans "Nous, si photosensibles") cassent les rythmes instaurés.
Cependant, tout n'est pas à jeter, et ce n'est pas parque qu'on met le doigt sur un défaut que ça efface les qualités ! Vesperine développe de bonne idées dans un album à la fois cru, sombre et agressif. Les riffs dissonants sont dans l'ensemble très bien écrits, malgré quelques imperfections ça et là. Et si la partie vocale fait défaut à un certain nombre de reprises, on y revient volontiers pour reprendre une dose de violence dans son sens le plus pur.
L’accueil est cru. Les accords de guitares plaqués, dissonants, rauques créent immédiatement une forme d'oppression. Quelques secondes étouffantes qui permettent au chanteur de retrouver son souffle pour nous hurler à nouveau ses paroles en plein visage. Dans une intro d'une minute dense pour nous priver d'oxygène, simulant musicalement l'extinction des feux et la perte de repères, Vesperine pose les bases. Leur musique, au chant français, sera rugueuse. La guitare sera écrite de manière verticale avec des accords lourds et puissants, amplifiés dans un son au rendu "crade".
Une manière sans doute pour le groupe lyonnais de nous faire ressentir les ténèbres, qui sont au centre de la thématique de ce premier album. Avec un ensemble de titres et de textes au champ lexical qui tourne autour de l'obscurité, de l'opposition jour/nuit, de l'ombre et du noir, il semble évident de choisir une musique sombre, dissonante et écrasante pour accentuer le ressenti.
Qu'est ce qui peut bien faire que les ténèbres attirent autant nos lyonnais ? Peut-être l'expression d'une forme de dépression par l'éloge de la noirceur. Car en effet, l'ensemble de l'album pourrait être interprété comme le fort intérieur d'un dépressif qui se réfugie dans les ténèbres pour s'y sentir au chaud. Ainsi, le chant crié traduit le cris de détresse de l'être apeuré, à la recherche d'une solitude salvatrice. Musicalement, et comme l'introduction le suggérait, les dissonances et les accords rauques sont au coeur de la composition, créant ainsi un univers musical qui sert fidèlement le texte.
Mais la pilule passe difficilement. Il faut dire que la composition n'est pas vraiment accessible et la musique rugueuse rappe les conduits auditifs. Si l'instrumental reste agréable bien que parfois rude sur une écoute prolongée, c'est souvent le chant qui pêche. Un manque de profondeur, quelques manques d'inspirations ou des textes parfois trop répétés ("Le jour se lève encore et encore", dans "Nous, si photosensibles") cassent les rythmes instaurés.
Cependant, tout n'est pas à jeter, et ce n'est pas parque qu'on met le doigt sur un défaut que ça efface les qualités ! Vesperine développe de bonne idées dans un album à la fois cru, sombre et agressif. Les riffs dissonants sont dans l'ensemble très bien écrits, malgré quelques imperfections ça et là. Et si la partie vocale fait défaut à un certain nombre de reprises, on y revient volontiers pour reprendre une dose de violence dans son sens le plus pur.
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Deimos
Vesperine :
Apathia Records
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