Top 5 des écoutes de l'été 2020


Après plusieurs mois de confinement au niveau mondial, autant de temps que les artistes ont pu passer à écrire, quelle année s'annonçait 2020 ! Il fallait bien un été d'écoutes pour digérer toute la légèreté des sorties récentes - et se replonger dans des vieilleries s'adaptant également bien à l'anxiété ambiante. Voici donc un petit compte-rendu des sons qui ont fait se trémousser l'équipe tout l'été, à titre de suggestions d'écoutes. Bonne lecture !

Morgan (猛龍過江):

 假假條 (Jajatao) – 時代在召喚

英水帝江 (Ying Shui Di Jiang) – ༀ་ཨཱཿ་ཧཱུྃ་ཧྲཱིཿ

Astrokot - Astrokot i Przyjaciele z Odległych Galaktyk

Arkhtinn – 最初の災害

Joe Hisaishi (久石 譲) ‎– Princesse Mononoké (もののけ姫)

Un top 5 de mes écoutes de l'été avec un avant-goût du top 10 de l'année avec deux sorties qui y figureront. Astrokot et son fantastique premier album Astrokot i Przyjaciele z Odległych Galaktyk. Un album que j'ai chroniqué et qui dès la première écoute m'a plongé dans mes débuts de brocantes à la recherche de ces albums de Prog Rock qui avaient bercé mon enfance, avec des touches Post-Rock qui rendent le tout totalement cosmique et atemporel. Le second album qui sera également dans mon récapitulatif de l'année c'est le nouvel album du collectif chinois Ying Shui Di Jiang, de la musique Expérimentale / Noise / Ambient et Ritualiste. Son écoute c'est un voyage spirituel à la fois bouddhiste et moderne, comme une pratique religieuse lumineuse dans un monde sombre et dystopique.

On reste en Chine pour ma plus grosse claque de ces derniers mois, Jajatao, du Hardcore expérimental qui va chercher ses influences dans toutes les branches du Punk et de la musique populaire chinoise des années 20. Violence, ironie et contestation se mêlent d'une façon unique. Je l'ai cherché pendant longtemps et j'ai enfin eu l'occasion de mettre la main dessus ! Une autre découverte sur le tard, mais pas à cause d'un album introuvable : Arkhtinn. J'étais complètement passé à côté à sa sortie et l'album 最初の災害 est une tuerie. Faut dire qu'en général les trucs estampillés « space » ou « cosmique » si c'est pas avec du Prog Rock ça a tendance à me faire fortement chier. Mais là, l'album m'a complètement transporté avec ce Black Metal Atmosphérique et totalement ambiancé et transcendantal, un bel écho à Ying Shui Di Jiang.

Pour finir, retour dans la forêt primordiale de la princesse Mononoké avec la réédition vinyle de cette BO absolument sublime.

Au final, ce petit texte m'aura montré le fil rouge de mes écoutes, des albums qui jouent sur l'introspection, le spirituel, le grand tout, le cosmique, la nature...

Deathslid :


Cet été, j'ai voulu rattraper mon retard en écoutant un maximum les sorties loupées depuis le début de l'année. C'était sans compter ces 5 albums qui m'ont hypnotisé.

Ce top débute par le Black Avant-Gardiste et Symphonique du français de Créature, un album ambitieux, tantôt agressif débutant en trombe sur un black prog baroque où les riffs des guitares se mêlent au trombone, aux flûtes, aux chœurs et au chant théâtral, mais aussi aux instrumentaux parfois proches d'un OST de film ou de RPG. 

Beaucoup plus de douceur dans ce deuxième album avec les Hongkongais de Hiperson et leur Post-Punk/Noise pop rafraîchissante, entraînante et mélancolique à la fois, et le magnifique chant en chinois résonnant comme un doux poème à l'oreille. Un coup de cœur qui finira sûrement dans le top annuel. 

On a vu surgir ces dernières années pas mal de rappeurs aux influences Black/DSBM etc, mais beaucoup moins de "Blackeux" s'essayer au Rap. C'est à ce moment qu'entrent en jeu les ukrainiens de Mora Prokaza et leur Trap Black barré que l'on pourrait prendre pour une sorte de fusion réussie entre Pensées Nocturnes et Die Antwoord. Les quelques tubes de cet opus auront eu raison de moi, l'album a résonné mainte fois durant ces chaudes journées de Juillet/Août. 

Plus technique, plus brutal, les New Yorkais de Thætas m'ont conquis avec leur Brutal Death Tech dissonant et chaotique à souhait, une prod grasse, loin des trip synthétiques de la plus part des groupes de Death Tech actuel. Une vraie dinguerie que je conseillerai à tout fan du genre, Thætas devient avec un tel premier opus un groupe à suivre.

On finit tout en légèreté avec la J-pop/Rock  complètement enfantine et barrée de Necry Talkie. La voix de la chanteuse, sortie tout droit d'un anime, les bruitages délirants et les guitares folles, rappelant par moment celle de leur compatriote de Tricot, viendront s'ancrer dans ton crâne et te faire danser tel un bambin. 

Un été donc éclectique et chaud, rythmé de plein de belles nouveautés, et même si je n'ai pas voulu l'inclure dans ce top car il est sorti en toute fin d'été, je suis obligé de mentionner le monstrueux album sorti par les norvégiens d'Ulver qui conclue l'été en toute beauté. 

NyarlatHotep :



Cet été musical fut pour ma part relativement calme, partagé entre le peu de nouveautés ayant attiré mon attention jusque là et pas mal de vieilleries dépoussiérées pour l'occasion ou fraîchement arrivées. Cet été fut également partagé entre des écoutes Death Metal putrides et nerveuses et d'autres de Black Metal Atmosphérique propices à l'évasion et à la contemplation, deux genres pourtant relativement opposés...
Ainsi, deux nouveautés en matière de Death Metal se sont démarquées en cette période estivale avec le très bon nouvel album des russes de Pyre, nostalgique des années 90, hybride entre la scène Death Metal suédoise et les premiers opus de Pestilence, et celui plus bestial et écrasant des américains de Ruin Lust qui s'il n'est pas particulièrement original a le mérite d’être franchement efficace. À quoi s'est ajouté une bonne dose de noirceur et de lourdeur avec l'unique album des britanniques de Grave Miasma, parfait avec la chaleur plombante de cet été !
Et complètement à l'opposé, mes écoutes se sont tournées vers le Black Metal Atmosphérique des américains de Wolves In The Throne Room et tout particulièrement du superbe Two Hunters propice à l'évasion, album du groupe qui a ma préférence, tout autant sombre et mélancolique que d'une beauté froide et envoûtante. En sus de quoi je me suis grandement penché sur le mélancolique et épique album Réminiscence des Québécois de Csejthe qui m’étaient totalement inconnus peu avant cet été et dont j'ai fait l'acquisition peu après sa découverte. Une bonne idée semble-t-il au vu du nombre de fois que celui-ci aura tourné...

Conquerpierre :



Wyrms - Aashantys



 Equinoxious - Cosmódromo

Wyrms est un groupe de black metal originaire d'Orléans. Dans un style à la fois efficace et agressif comme la plupart des groupes de black metal français, Wyrms arrive à nous faire voyager. Installés dans une dimension ténébreuse, on découvre peu à peu un univers black metal fantasy empreint d'une touche ambiante. À noter que les artworks ont été dessinés minutieusement par le chanteur, représentant à merveille les mélodies sonores.

Gryphon, ou un groupe faisant partie d'une de mes nombreuses madeleines de Proust. Dans les groupes empreints d'une certaine folie subtile parmi Ange ou Gentle Giant, ces musiciens se tiennent en pôle position dans mon coeur de mélomane. Dans cet album, découvrez quelques sénérades du groupe kitchissimes dans une atmosphère Pratchetienne ! (Spoiler: il y a très peu de riffs)

Regarde un groupe de post-black monter. C'est ce qu'on peut en tirer du groupe depuis ses débuts. Inscrits au label Les Acteurs de L'ombre à l'époque, les musiciens nous dévoilaient leur album éponyme puis la sortie Exile. Ce dernier ayant fait propulser nos amis français dans nos contrées et au-delà des frontières ! Je vous propose de redécouvrir leur première sortie qui peint un post-black pesant et efficace, reflétant ainsi la colère religieuse que dépeint le groupe.

Arrêtons nous un instant dans les contrées finlandaises, pour admirer la première sortie du vrai loup-garou ! Amateurs de dark ambient goûtu, cru et particulièrement visqueux, vous allez être servis. À la fois surprenant, reprenant des codes classiques de ce style d'ambiance, The True Werwolf nous fait revisiter les légendes du vampire et du loup-garou à sa manière. Ayant auparavant dévoré les albums des Légions noires, je me suis totalement retrouvé dans cette compilation de l'époque. Des notes qui se laissent susurrer dans nos oreilles de préférence seul à ne rien faire. Sans oublier ce growl unique qui m'a étonné plus d'une fois.

M'attardant sur beaucoup de styles musicaux, j'ai presque oublié la Darkwave dans mon coeur. Les titres de Carpenter/Perturbator/Absolute Valentine arrivaient à surgir de mes playlists presque quotidiennement, à un point où cela en devenait indigeste. Avec Equinoxious, j'explore de nouveau un univers futuriste d'une époque SF entrecoupée de mélopées classiques et glauques. En bref, si vous voulez découvrir de la Darkwave plus expérimentale que d'ordinaire, Cosmódromo sera peut-être votre album de chevet !

Taarna :








Mes dernières écoutes sont autant composées de nouveautés que de classiques. Dans ceux-ci j'ai réécouté le dernier album de Korn, sorti il y a tout juste un an. Étant une fan inconditionnelle depuis longtemps, c'est un groupe que j'ai toujours suivi avec intérêt quasiment depuis leurs débuts. Concernant donc ce dernier album je l'ai adoré du début à la fin, d'autant plus qu'il a été fait pour rendre hommage à la femme de Jonathan Davis, Deven, décédée des suites d'une overdose en 2018. Ce sont donc des textes qui marquent, qui exprime une réelle souffrance et qui signe un véritable retour aux sources du groupe musicalement parlant.
J'enchaîne ensuite avec Static-X, un album posthume du groupe qui vient de sortir et que je viens à peine de recevoir entre mes mains. Je me replonge alors dans leur discographie pour réécouter un album qui était un classique de mes années lycée. L'histoire autour de ce groupe est également tragique étant donné que le frontman est mort en 2014, là aussi à cause d'une overdose, et que sa compagne a mis fin à ses jours quelques temps plus tard. L'album, sorti en 1999, est excellent de bout en bout, si on aime le metal indus évidemment. Chaque titre est une bombe de créativité et de technique, à voir si le dernier album est dans la même veine ou non.
Perturbator est mon coup de coeur de l'an dernier, autant sur platine que sur scène. Qui aurait cru que la musique electro sauce années 80 allaient revenir sur le devant de la scène 40 ans plus tard ? En effet le bougre affiche complet à chacun de ses passages en ville. Il y a des titres qui sont vraiment très bons sur cet album de remixes, je pense en particulier à "I Am the Program" et "Sock Doctrine". Ces titres me donnent envie de danser en soirée synthwave et me rappellent combien ce genre de soirées me manquent depuis mars.
En parlant d'années 80, le dernier Clan Of Xymox reste fidèle à ses racines goth de la première heure et il n'y a pas à dire, ça fait du bien de voir que certaines choses restent fidèles à elles-même. Des voix graves, des lignes de synthé imparables, de la mélancolie, le cocktail parfait pour ressortir ses New Rock et son liner noir.
Juha Raivio a mis un point d'honneur à poursuivre le rêve de sa défunte compagne Aleah en sortant plusieurs albums où elle avait enregistrée sa voix avant que le cancer ne l'emporte. C'est chose faite encore une fois avec "Aleah", qui nous permet de nous rendre compte combien le monde de la musique a perdu une des plus magnifiques voix ce 18 avril 2016. De la douceur, teintée de tristesse mais aussi d'espoir, c'est ce qui me vient à l'esprit quand j’entends Aleah chanter sur ce projet solo posthume. Un bien bel hommage ; ce sera aussi le dernier selon le guitariste de Swallow the Sun.


Ion :


Le retour de celui qui ne s’éclipse jamais tout à fait… Un album d’un géant que l’on sent vieillissant, de plus en plus tourné vers le passé – qui écrit encore en 2020 des chansons sur la mort de Kennedy ? – et qui reste pourtant si essentiel et irremplaçable. Du vieux rock’n roll aux ballades simples et sensibles, Bob Dylan signe une nouvelle réussite, touchante et convaincante. Mention spéciale pour « Murder Most Foul », ce long hommage à une époque perdue. Cela faisait longtemps qu’un nouveau morceau de 17 minutes n’avait pas à ce point tourné en boucle chez moi.

Virée dans les racines du folk-rock anglais, animées par la chaude mais volatile voix de Maddy Prior de Steeleye Span. Une démonstration intemporelle de la proximité entre la gravité de certains chants traditionnels et la tension des sons électriques du rock.

Love Over Fear de Pendragon : simplement un des meilleurs albums de ces mastodontes du neo-prog, qui ont su reconquérir leur majesté d’il y a vingt ans, merveilleusement combinée avec leur sensibilité plus moderne tirant parfois vers des sons plus métalliques. D’ores et déjà un classique dans ma famille ! L’œuvre du groupe n’étant pas très facilement trouvable en ligne, il faudra pour cet album tout récent se contenter de cette vidéo de l’excellent batteur de la formation. Achat du disque recommandé !

Private City, ou la grâce à l’état pur. Pour lorsque le soleil brille un peu trop fort pour la mélancolie ambiante…

Une sortie toute fraiche, que l’on pourrait même ne pas compter dans les nouveautés de l’été, et pourtant : les deux premiers extraits du prochain EP de Zeal & Ardor saisissent si bien la profondeur du malaise qui n’en finit pas de s’enraciner aux États-Unis. Merci à Manuel Gagneux de faire cet usage-là de ce beau projet qu’est Zeal & Ardor, à travers une musique humble mais si poignante.

Loucash :



La période estivale a été plutôt calme en ce qui me concerne. Mes écoutes n’étaient que rarement composées de Metal, voire pas du tout. Un besoin de changer d’air, besoin de tranquillité, de calmer les ardeurs de la saison chaude peut-être. Quoi qu’il en soit, j’ai baigné mes oreilles dans pas mal de compositions très instrumentales et dépaysantes.
J’ai tout d’abord bercé mes siestes à l’ombre de l’OST de l’anime Somali to Mori no Kami-sama. Quoi qu’on pense de cet anime, (ou des animes en général, on n’est pas là pour ça), la musique de ce dernier est immensément relaxante, et on laisse facilement s’échapper son esprit vers une forêt verdoyante loin de toute agitation.
Puis grande découverte du confinement pour moi : Akvan, one-man band d'Epic Black Metal / Folk iranien. Avec des sonorités aussi atypiques qu’enivrantes, c’est avec une compilation d’improvisations mises à disposition gratuitement pendant 24h que j’ai immédiatement embarqué dans un voyage solitaire et mélancolique à travers les terres et la mythologie perse. On y retrouve des compositions beaucoup plus éthérées et plus spontanées que dans les œuvres précédentes. Mais pour celles et ceux qui auraient manqué l’opportunité de cette compilation, l’EP اسفندیار / Esfandiyar délivre une atmosphère très similaire, à laquelle s’ajoute l’esthétique Black Metal qui ne rend le périple que plus passionnant.
Et comment parler de mes écoutes de l’été sans évoquer l’une des sorties les plus surprenantes à mon goût, les contes folkloriques mis en musique par Cataèdes. Je vous renvoie ici vers l’excellente chronique qu’en a faite Taarna qui détaille et retranscrit parfaitement bien l’atmosphère que dégage une telle œuvre. Mais sachez que les histoires narrées, sublimées par les ambiances musicales m’ont fait volontiers replonger à plusieurs reprises dans cet univers qui s’offrait à mes oreilles.
Wang Xiao est également un grand coup de cœur, en plus d’être encore une belle expérience dépaysante. Au travers de cette œuvre le troubadour mongole relate sa conception de la vie de nomade, et il s’y dégage une aura unique avec une indescriptible sensation de lâcher prise où l’esprit séjourne partout et nulle part à la fois.
Et j’en arrive finalement à la moins tranquille de mes écoutes. Il s’agit ici de Battlejuice, de la Darksynth/Synthwave énergique et motivante pour ne pas faire que lézarder tout l’été. C’est avec ceci dans les oreilles, avec le titre tiré de la BO du jeu-vidéo My Friend Pedro ainsi qu’avec l’album Crimson Light que j’ai passé la majeur partie de ces trois derniers mois. Rien de mieux pour accompagner les activités physiques et rendre plus épique n’importe quel déplacement en transport en commun contaminé. Une alternative aux piliers du genre que je ne saurais que chaudement recommander.

Aladiah :


Mon été fut froid. Oui, c'est un cliché, mais le milieu goth est justement autoparodique. Une preuve ? Une vidéo, représentant des chauves-souris dansant sur la musique des biélorusses de Молчат Дома, a beaucoup tourné ces derniers temps sur les réseaux post-punks, me donnant une furieuse envie de m'élancer sur le dancefloor ; ce que j'ai fait (oui je transforme mon studio en batcave). Plus caricatural, tu meurs.
Mais ma période estivale n'a pas été uniquement axée sur l'autodérision (bien que lorgnant quand même sur du Silverio de temps à autre...), elle a également été marquée par l'arrivée chez moi, du vinyle du duo nantais de NABTA. L'électro wave minimale matinée d'EBM de ce disque, m'a entraînée dans une spirale sur leur label Oráculo Records avec de bonnes découvertes : Bram Droulers, Гласность et Zero Call ; d'une darkwave correcte à une retrowave spatiale et vibrante, en passant par de l'electro wave de haute facture. Bref, mon été fut froid. Froid et dansant.

W.G. :








Ce fût un été placé sous le signe de la rénovation et des travaux, et donc de musiques diffusés sur de petites enceintes de chantier qui peinent à s'exprimer sous la crasse et la poussière.
Pour autant, les quelques moments de répits que je me suis accordé m'ont autorisé quelques découvertes, notamment grâce à un abondant afflux de cds venant de chez Satanath Records (que je remercie pour ce présent) et dont les chroniques devraient arriver sous peu.
La première place n'est pas vraiment une surprise pour moi avec un des maîtres du Brutal Death technique, Cytotoxin, et un opus que j'attendais impatiemment : Nuklearth. Toujours aussi puissant, percussif et virtuose, cet album est à la fois la suite logique de son prédécesseur, et une ouverture mature vers le futur du groupe.
Igorrr et Dissection me furent suggérés via mon application de streaming préférée qui rémunère les artistes à leur juste valeur. Du frais et déjanté apporté par le génie fou du projet français, et une compilation de classiques captés en live d'un des meilleurs groupe de BM m'ont accompagné dans mes différentes virées.
Enfin, deux découvertes majeures de cet été grâce aux susnomméx Satanath Records dont je ne vous parle pas plus maintenant, et dont je vous parlerai plus en détail très vite !


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