Chronique | SINTALA RANÁ - Transylvanian Moonrise (Album, 2019)

Transylvanian Moonrise - Sintala Rána (Album, 2019)

Tracklist :

01. The Fall of Constantinople
02. Son of the Dragon 
03. Lord of Wallachia
04. Vlad the Impaler 
05. Among the Mist of Carpathians 
06. Transylvanian Moonrise
07. Sintala Rána
08. Nosferatu

Streaming intégral :

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Si vous aimez les ambiances vampiriques à la Cradle of Filth vous avez frappé à la bonne porte ! Venu de Chine, le groupe Sintala Rána nous a livré le 25 octobre dernier son premier album sur le label Pest Production - Sintala Rána signifiant « Eclipse de lune » en Quenya (la langue elfique inventée par J.R.R. Tolkien). 

Le groupe nous livre ici un black metal symphonique aux ambiances médiévales et horrifiques. L’album s’articule autour des thèmes de Vlad l’Empaleur et des Carpates, thèmes chers à beaucoup de formations du milieu metal. Notons que même si le groupe ne révolutionne pas le genre il apporte un peu de nouveauté aux fans de gothic metal de la première heure. 

L’album s’ouvre avec "The Fall of Constantinople", titre le plus court de l’album avec ses 2 minutes 25. Immédiatement une ambiance sombre et lugubre est posée à grand renfort de tambour, clavecin et violons. Cette ouverture instrumentale est suivi de "Son of the Dragon" (en sachant que « Dragon » fait ici référence à Vlad II, le père de l’Empaleur). Plusieurs voix sont présentes sur ce morceau et sont tantôt parlées, chantées, hurlées. Même de douces voix féminines accompagnent le refrain. On reconnaît de suite les influences du groupe qui vont de Emperor à Anorexia Nervosa. "Lord of Wallachia" commence avec une rythmique très martiale et des riffs résolument black metal. Le morceau est également ponctué de passages narratifs et ambiants qui plongent l’auditeur dans l’univers vampirique du groupe. On enchaîne avec "Vlad the Impaler", qui du long de ses plus de 9 minutes ne laisse aucun doute sur l’attirance du groupe pour la figure mythique de Vlad Tepes. Après avoir débuté sur des riffs rapides, le morceau changera de tempo plusieurs fois avec là encore des atmosphères hantées et même des passages de chant lyrique masculin.

"Among the Mist of Carpathians" donne également dans le chant lyrique accompagné au piano, c’est un titre très mélancolique qui contraste avec le reste de l’album et qui, effectivement, renvoie bien à une atmosphère brumeuse et mystérieuse. "Transylvanian Moonrise" me fait vraiment beaucoup penser à du Cradle of Filth avec cette voix d’outre-tombe qui ouvre le morceau et qui se transforme en hurlement, celui-ci accompagné par une rythmique rapide et lancinante à la fois. De plus, plusieurs fois le chant de Yang Shihui (le vocaliste du groupe) s’apparente à celui de Dani Filth à ses débuts. On ne compte plus les passages d’ambiance entre le clavecin, les hurlements de loups… mais qui font l’essence même de cet album. "Sintala Rána" mélange black metal et guitares plus connotées heavy, accompagnées de rythmiques lourdes. Un titre cependant sans grande surprise, toujours dans la même veine que ce que nous avons entendu jusqu'ici. "Nosferatu" qui clôture l’album est un instrumental tout en violon et piano qui termine le voyage que nous venons de faire sur les terres natales de Vlad devenu, au fil des titres, le célèbre comte Dracula.
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Taarna

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