Heaving Earth - "Denouncing The Holy Throne" (Album, 2015)
Tracklist:
01. The Final Crowning
02. Nailed To Perpetual Anguish
03. Doomed Before Inception
04. And The Mighty Shall Fall
04. And The Mighty Shall Fall
05. Worms Of Rusted Congregation
06. ...Into The Sea Of Fire...
07. Forging Arcane Heresy
08. I Am Nothing
09. Into The Depths Of Abomination
10. ...Where The Purified Essence Descends Ablaze
11. Jesus Died
12. Endless Procession Of The Holy Martyrs - Final Termination
Streaming intégral :
____________________________
Heaving Earth est un projet tchèque de Death Metal fondé en 2008
autour du batteur
Jirka
Zajíc (ex-membres de Nex Carnis, Death Karma ou encore Cult Of Fire), du
guitariste Tomáš Halama et du chanteur Michal Štěpánek.
Fortement inspiré par la scène Death Metal américaine avec Hate
Eternal, Immolation et Morbid Angel (forcément vu le nom du groupe), le groupe sort sa première démo Visions Of The Vulture l'année de sa
formation. Suite à ce premier jet, naît un premier album, Diabolic Prophecies, de bonne qualité et montrant
une grosse dose d'influence des formations précitées mais encore
trop attaché à celles-ci. S'ensuit en 2012 un EP, Redemption Ablaze, et un split intitulé
Engulfed avec la formation australienne Altars. Trois ans plus tard, début 2015, sort chez Lavadome Productions Denouncing the Holy
Throne, second album du groupe dont il est question ici...
Denouncing the Holy Throne succède à un Diabolic Prophecies de bonne facture, fait avec passion mais trop attaché à ses influences. L'album s'ouvre sur le titre "The Final Crowning", technique, surpuissant et aux jeux de guitares enchaînant notes et variations rythmiques à une vitesse folle, en témoigne le riff central implacable dans la pure lignée d'Immolation. Le tout mis en exergue par une production sombre et écrasante qui rappel le son des albums de Mithras ou de l'excellent Sarpanitum sorti cette même année (rien d'étonnant avec Leon Macey desdits groupes au mixage). Ambiance sombre que l'on retrouve également dans les textes de l'album blasphémateur et anti-chrétien, à la manière encore une fois de ses principales influences.
L'album oscille entre des compositions brutales, violentes et sans concessions et des compos plus lentes et écrasantes le tout mené de main de maître par ces riffs de guitares techniques et alambiqués ! Ainsi, aux côtés de "The Final Crowning" ouvrant l'album, on placera le terrible "Doomed Before Inception" avec ses riffs inspirés, ses leads de guitares éthérés, parfois cosmiques, distillant une atmosphère écrasante ou encore un "Forging Arcane Heresy" au jeu de batterie fulgurant avec ses nombreux breaks et ses blasts supersoniques - dont le groupe use et abuse tout du long de l'album.
De l'autre côté, des compos plus lentes amènent une lourdeur monolithique à l'ensemble comme sur "Nailed to Perpetual Anguish" très morbidangelien ou "Worms of Rusted Congregation" aux blasts absents mais à la lourdeur étouffante ! Heaving Earth allie habilement ces deux facettes sur "I Am Nothing" et "Into the Depths of Abomination" oscillant parfaitement entre brutalité et lourdeur pachydermique ! Reste le titre "Jesus Died", le meilleur morceau de cet album, parfait pour clore l'album du haut de ses sept minutes trente, enchaînant les riffs avec une lourdeur éreintante, écrasant tout sur son passage, et sublimé par des leads aussi techniques que mélodiques pour aérer l'ensemble et éviter l'écueil de la longueur et de la redondance.
L'album, bien que long de cinquante minutes, ce qui pourrait rebuter dans un style technique et brutal comme pratiqué par les tchèques, possède toutefois quatre interludes servant de pont entre les morceaux et ajoutant à l'atmosphère et à la construction de l'album. Le tout en aérant l'ensemble sans en casser le rythme et permettant également à l'auditeur de souffler quelques instants. Et bien que peu nombreux, les solos extrêmement bien amenés contribuent eux aussi à aérer l'ensemble et font mouche à l'image de ceux de "Forging Arcane Heresy" ou "Jesus Died".
Malgré une attache encore présente à ses illustres influences ce second opus des tchèques de Heaving Earth marque au fer rouge le Death Metal de l'année 2015 avec une musique brutale et impitoyable, noire et écrasante, d'une richesse rare et à la qualité indéniable !
Be Death or be dead !
Denouncing the Holy Throne succède à un Diabolic Prophecies de bonne facture, fait avec passion mais trop attaché à ses influences. L'album s'ouvre sur le titre "The Final Crowning", technique, surpuissant et aux jeux de guitares enchaînant notes et variations rythmiques à une vitesse folle, en témoigne le riff central implacable dans la pure lignée d'Immolation. Le tout mis en exergue par une production sombre et écrasante qui rappel le son des albums de Mithras ou de l'excellent Sarpanitum sorti cette même année (rien d'étonnant avec Leon Macey desdits groupes au mixage). Ambiance sombre que l'on retrouve également dans les textes de l'album blasphémateur et anti-chrétien, à la manière encore une fois de ses principales influences.
L'album oscille entre des compositions brutales, violentes et sans concessions et des compos plus lentes et écrasantes le tout mené de main de maître par ces riffs de guitares techniques et alambiqués ! Ainsi, aux côtés de "The Final Crowning" ouvrant l'album, on placera le terrible "Doomed Before Inception" avec ses riffs inspirés, ses leads de guitares éthérés, parfois cosmiques, distillant une atmosphère écrasante ou encore un "Forging Arcane Heresy" au jeu de batterie fulgurant avec ses nombreux breaks et ses blasts supersoniques - dont le groupe use et abuse tout du long de l'album.
De l'autre côté, des compos plus lentes amènent une lourdeur monolithique à l'ensemble comme sur "Nailed to Perpetual Anguish" très morbidangelien ou "Worms of Rusted Congregation" aux blasts absents mais à la lourdeur étouffante ! Heaving Earth allie habilement ces deux facettes sur "I Am Nothing" et "Into the Depths of Abomination" oscillant parfaitement entre brutalité et lourdeur pachydermique ! Reste le titre "Jesus Died", le meilleur morceau de cet album, parfait pour clore l'album du haut de ses sept minutes trente, enchaînant les riffs avec une lourdeur éreintante, écrasant tout sur son passage, et sublimé par des leads aussi techniques que mélodiques pour aérer l'ensemble et éviter l'écueil de la longueur et de la redondance.
L'album, bien que long de cinquante minutes, ce qui pourrait rebuter dans un style technique et brutal comme pratiqué par les tchèques, possède toutefois quatre interludes servant de pont entre les morceaux et ajoutant à l'atmosphère et à la construction de l'album. Le tout en aérant l'ensemble sans en casser le rythme et permettant également à l'auditeur de souffler quelques instants. Et bien que peu nombreux, les solos extrêmement bien amenés contribuent eux aussi à aérer l'ensemble et font mouche à l'image de ceux de "Forging Arcane Heresy" ou "Jesus Died".
Malgré une attache encore présente à ses illustres influences ce second opus des tchèques de Heaving Earth marque au fer rouge le Death Metal de l'année 2015 avec une musique brutale et impitoyable, noire et écrasante, d'une richesse rare et à la qualité indéniable !
Be Death or be dead !
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Nyarlathotep
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