Chronique | JIG-AI - "Entrails Tsunami" (Album, 2019)


Jig-Ai - Entrails Tsunami (Album, 2019)

Tracklist :

01. Fujiculate - 00:52
02. Last Fugu Ritual - 01:20
03. He-gassen Warrior - 01:14
04. Noodle Rice Bondage - 00:59
05. The Kokyu Orgasm - 01:27
06. Boobzilla - 01:48
07. Corporal Jigsore Hitomi - 01:39
08. Tattooed by Pitchfork - 01:00
09. Geysers of Blood - 01:08
10. Shuriken Facelift - 00:54
11. Entrails Tsunami - 01:19
12. Knak - 00:41
13. Kanamara Matsuri - 01:20
14. Impaled by Swordfish - 00:47
15. Heads on Stakes - 01:51
16. Certificate of Perversion - 00:56
17. Permanently Hard - 01:00
18. Nunchuck Massage - 01:19
19. Bamboo Log Worship - 01:00
20. Decapitatation Ceremony - 01:15
21. Aokigahara Picnic - 01:03

Extrait en écoute :



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Europe de l'Est, Ultra-Violence, et Perfection.

On n'en doutait plus, entre le Gore-Grind et les pays d'Europe de l'Est, c'est une grande histoire d'amour... Et ce ne sont pas les tchèques enragés de Jig-Ail, qui font leur retour avec leur 4ème opus, qui vont nous contredire.
25 minutes ; 21 morceaux fou furieux, il semblerait que les chiffres parlent d'eux mêmes ( le morceau le plus long s'étendant sur la durée interminable d' 1 minute 51...)

Difficile de tergiverser avec ce genre d'album qui ne veut rien savoir, aussi efficace que rapide, condensé d'agressivité poussé à l'extrême à chaque seconde. Aucune nuance, seulement de l'ultra-violence dans cet album qui prend ses distances avec le côte “rigolo” qu'on peut parfois retrouver dans le Gore-Grind et qui peut déranger certains puristes. Avec ses 25 minutes, Entrails Tsunami, n'a pas vraiment le temps de rigoler ou d'instaurer une ambiance plus festive ,et va droit au but du début à la fin. Alors rien ne vous empêche de vous déguiser en Dracaufeu pour aller later la gueule de vos potes dans le pit si vous en avez envie, mais ça ne semble pas être spécialement l'idée pour cet album 100% vener et sans aucun compromis.

Force est de constater que cette absence de concessions peut rendre cet album exclusif, car en mon sens, même s'il est est parfaitement réussi, suinte la violence par tous les pores et donne envie de casser des gueules vraiment très fort, nous pouvons penser que pour réellement l'apprécier, il faut à la base, ne pas avoir de problème avec ce genre ultra-agressif et expéditif, car comme nous l'avons déjà dit, pas de concession sur cet album là, ce qui fait que pour quelqu'un n'étant pas spécialement amateur du genre, mais se laissant parfois tenter par des albums qui côtoient plusieurs registres en se rendant plus accessibles et s'alliant avec un côté un peu moins “serious buisness”, l'écoute risque d'être plus difficile.

Pour les autres, allez-y les yeux fermés, c'est de la bonne

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Azelma


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