Mørknatt - Victorious Satan (album, 2018)
Tracklist :
1. Jesus Funeral
2. Diabolous Frequences
3. Calanda of Antichrist
4. Void
5. I Have Sinned
6. Victorious Satan
7. Satanic Sex (Bonus Track)
8. Serpents (Bonus Track)
9. Ave Leviathan (Bonus Track)
Streaming intégral de l'album :
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Quelque part au milieu des flammes et des cendres d’une église brûlée est né Mørknatt, qui semble avoir fait de l’anti-christianisme et de l’adoration de Satan son credo - à l’image du premier album, Victorious Satan, qui constitue le centre d’intérêt des prochaines lignes.
Alors forcément, avec un titre aussi évocateur, le chant lexical est facile à identifier. En témoigne les titres…. et bien… à peu près tous en fait. Du commencement (à moins qu’on se place du point de vue de Jésus bien sûr) à la conclusion et l'ode au “Leviathan”, métaphore des créatures en guerre contre le créateur, le point de vue du groupe est assez explicite. En cela rien de nouveau bien sûr. Inutile de rappeler que ce genre de thème a été maintes et maintes fois abordé, tourné et retourné sous tous les angles, si bien qu’apporter du contenu novateur en abordant ce sujet relève de l’exploit. Mais est-ce vraiment le but de Mørknatt ?
Penchons-nous sur la musique pour apporter quelques éléments de réponses. Vous connaissez tous Belphegor, et Dark Funeral ? Oui ? Et bien nous sommes dans la même lignée. Peut-être moins martial dans l’ensemble cependant. Le Black Death proposé par Mørknatt se mélange de temps à autre à des rythmiques plus thrashy, voir parfois Heavy (à l’image du riff d’ouverture). Le côté Dark Funeral dont nous parlions plus haut se ressent d’ailleurs principalement sur le titre “Serpents” avec des trémolos à foison, tandis que l’esthétique empruntée à Belphegor se ressent plus généralement sur l’ensemble de l’album. À par ces métissages, les espagnols suivent la recette : des rythmiques accrocheuses, beaucoup d’accords mineurs, quelques trémolos et un pilier structurel basse/batterie lourd et régulier. La basse se contente d’apporter un enrichissement de la fondamentale des accords en suivant la progression des lignes rythmique de la guitare.
Les six titres de l’édition standard restent fidèle au style musical du groupe avec un leitmotiv esthétique fédérateur qu’est celui d’une musique agressive portée par la voix de Fenrir qui vocifère sa haine envers le Christ. Côté bonus, “Satanic Sex” est parfait pour tout dispositif haut-parleur dans un lieu public, vraiment. Mise à part cela, nous conservons l’essence des espagnols avec 3 titres qui apportent une durée de vie supplémentaire à l’album, ce qui n’est pas de refus.
Rien de nouveau donc, mais rien de mauvais non plus, au contraire ! Mørknatt sait suivre une recette et la réussir. La production de l’album est bonne et les compositions accrocheuses. La majorité des morceaux s’apprécient en une écoute et l’ensemble offre 40 minutes agréables. Ainsi, on peut tout en restant dans les clous apporter sa pierre à l’édifice du Black/Death. Mørknatt ne le fait pas avancer, mais le fait s’enrichir d’une nouvelle bonne production qui relève le niveau, trop souvent rabaissé.
Alors forcément, avec un titre aussi évocateur, le chant lexical est facile à identifier. En témoigne les titres…. et bien… à peu près tous en fait. Du commencement (à moins qu’on se place du point de vue de Jésus bien sûr) à la conclusion et l'ode au “Leviathan”, métaphore des créatures en guerre contre le créateur, le point de vue du groupe est assez explicite. En cela rien de nouveau bien sûr. Inutile de rappeler que ce genre de thème a été maintes et maintes fois abordé, tourné et retourné sous tous les angles, si bien qu’apporter du contenu novateur en abordant ce sujet relève de l’exploit. Mais est-ce vraiment le but de Mørknatt ?
Penchons-nous sur la musique pour apporter quelques éléments de réponses. Vous connaissez tous Belphegor, et Dark Funeral ? Oui ? Et bien nous sommes dans la même lignée. Peut-être moins martial dans l’ensemble cependant. Le Black Death proposé par Mørknatt se mélange de temps à autre à des rythmiques plus thrashy, voir parfois Heavy (à l’image du riff d’ouverture). Le côté Dark Funeral dont nous parlions plus haut se ressent d’ailleurs principalement sur le titre “Serpents” avec des trémolos à foison, tandis que l’esthétique empruntée à Belphegor se ressent plus généralement sur l’ensemble de l’album. À par ces métissages, les espagnols suivent la recette : des rythmiques accrocheuses, beaucoup d’accords mineurs, quelques trémolos et un pilier structurel basse/batterie lourd et régulier. La basse se contente d’apporter un enrichissement de la fondamentale des accords en suivant la progression des lignes rythmique de la guitare.
Les six titres de l’édition standard restent fidèle au style musical du groupe avec un leitmotiv esthétique fédérateur qu’est celui d’une musique agressive portée par la voix de Fenrir qui vocifère sa haine envers le Christ. Côté bonus, “Satanic Sex” est parfait pour tout dispositif haut-parleur dans un lieu public, vraiment. Mise à part cela, nous conservons l’essence des espagnols avec 3 titres qui apportent une durée de vie supplémentaire à l’album, ce qui n’est pas de refus.
Rien de nouveau donc, mais rien de mauvais non plus, au contraire ! Mørknatt sait suivre une recette et la réussir. La production de l’album est bonne et les compositions accrocheuses. La majorité des morceaux s’apprécient en une écoute et l’ensemble offre 40 minutes agréables. Ainsi, on peut tout en restant dans les clous apporter sa pierre à l’édifice du Black/Death. Mørknatt ne le fait pas avancer, mais le fait s’enrichir d’une nouvelle bonne production qui relève le niveau, trop souvent rabaissé.
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Deimos
Mørknatt
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