J'ai toujours vu les festivals comme un acte introspectif. Un moyen de s'évader du quotidien, une expérience musicale autre, loin des concerts ponctuels ou encore des festivals sur un jour. Aller à un festival c'est se plonger dans un interstice du réel, un moment hors du quotidien, ce qui explique que je n'y avais jamais mis les pieds avant cette seconde édition du Ragnard ROCK Festival.
Si je vous raconte cela en introduction ce n'est pas pour vous ennuyer, mais bien pour poser les bases de ce qui a fait que j'ai quitté mon village du Sud de la France, pris ma voiture et fais six heures de route pour me retrouver dans un lieu encore plus perdu.
L'idée même du mélange entre village médiéval et festival Metal / Folk m'a paru une démarche à la fois complémentaire et intéressante dans l'idée même que je me faisais d'un festival, sans parler des différents noms proposés avec des groupes rarement vus en France dont Tengger Cavalry. L'annulation de ces derniers, remplacés par Forteresse, n'a pourtant pas entamé mon envie de venir découvrir une affiche éclectique.
Faisant fi des attaques qui ont précédé les jours avant mon départ, je suis parti découvrir et faire une expérience nouvelle. C'est dans cette perspective et à cause de la fatigue que mon comparse T. s'est chargé de la soirée du Warm Up et d'une première ébauche comparative avec la première édition, où comme vous l'avez compris je n'étais pas présent.
Relire : Warm-up | Jour 2 | Jour 3
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KAUNAN
Formation de Nordique Folk Médiéval, Kaunan est un second projet d'Olivier S. Tyr qui officie au sein de Faun en tête d'affiche ce jour-là, et pour ma part absolument inconnu. Les trois musiciens armés de leurs instruments médiévaux et d'une guitare sèche ont la lourde tache d'introduire les trois jours de festival qui vont suivre après une journée et une nuit épuisante au Warm Up. Il va sans dire qu'ils ont merveilleusement réussi. Les morceaux s’enchaînent sur des rythmes, des tempos différents sans lassitude, Olivier expliquant le rôle des instruments et les thèmes des morceaux et permettant ainsi une bonne compréhension de leur univers musical. Les gens autour dansent sur les morceaux les plus entraînants, ou écoutent avec attention. Une ouverture en douceur dans un cadre naturel et la scène au milieu du village viking/médiéval qui lui sied au mieux pour créer une ambiance loin de la modernité de notre quotidien. Un début de voyage dans les temps passés.
15:00, l'heure du choix : Boisson Divine ou Acus Vacuum? Si vous avez lu le titre juste au-dessus, vous vous doutez du résultat. Étant bien plus amateur de musique médiévale que du Folk festif proposé par Boisson Divine, je suis resté devant la Heim Stage au cœur du village médiéval. Au final la prestation a regroupé tout ce que j'aime et déteste à la fois dans ce genre musical. Les morceaux sont intéressants et bien interprétés, mais je ne saisis pas l’intérêt de forcer le public à pogoter ou encore à faire un wall of death sur de la musique médiévale. Laissons les codes du Metal aux groupes de Metal. Les morceaux se font répétitifs mais restent agréables, lors de la ballade que j'ai pu alors faire dans le dit village. Acus Vacuum m'a surtout offert en cet instant un accompagnement sonore de qualité dans mes déambulations entre les artisans présents sur place. Le groupe a néanmoins proposé un concert énergique et vivant qui a ravi une partie du public. Pour ma part il a été compliqué de passer après Kaunan.
Photos de Boisson Divine :
Cette fois-ci ce n'est pas un inconnu qui se retrouve face à moi pour ce premier concert de la journée sur l'Odin Stage. Cette formation lyonnaise de Ritual Black Metal n'est pas étrangère aux pages de Scholomance. Il va sans dire que l'idée de faire passer un groupe qui joue sur l'occultisme à 15:30 me laissait dubitatif. Les dieux ont du entendre mes doutes, les nuages ont couvert le ciel, le vent s'est levé faisant battre les drapeaux et le fond en tissu de la scène.
L’atmosphère s'est créée pour offrir un cadre naturel parfait à la prestation ritualiste que nous a livré Malepeste. Revenus des temps médiévaux, les bougies, les corpse-paints et une mise en scène rodée ont fait que les lyonnais ont réussi a nous allouer une offrande obscure en pleine journée. Une prestation, calibrée et prenante pour une ode méphistophélique.
L’atmosphère s'est créée pour offrir un cadre naturel parfait à la prestation ritualiste que nous a livré Malepeste. Revenus des temps médiévaux, les bougies, les corpse-paints et une mise en scène rodée ont fait que les lyonnais ont réussi a nous allouer une offrande obscure en pleine journée. Une prestation, calibrée et prenante pour une ode méphistophélique.
T. : Naer Mataron déboule sur scène avec l'envie de nous en mettre plein la figure, et c'est exactement ce que va être ce concert : une orgie de blast beats soutenus du début à la fin, avec un son qui sent bon les années 1990. Jean-Tifa peut être rassuré puisque Giorgos Germenis, le très controversé bassiste du groupe, n'est pas venu en raison d'un procès le retenant en Grèce. La formation hellénique est connue pour sa hargne et son sens du Black Metal old-school, et le show de ce 22 juillet ne déroge pas à l'idée que je me faisais des musiciens.
Le frontman, bassiste et vocaliste à la fois, se montre extrêmement convaincant avec son chant guttural qui donne à leur son une aura bestiale, tandis que le batteur martèle ses fûts avec une ferveur rarement atteinte durant ce festival. Naer Mataron, plus que Belphegor plus tard dans la journée, c'était ma dose de violence et de brutalité. On déplorera tout de même une certaine linéarité des compositions, bâties selon la même structure. C'est un défaut que je retrouve aussi sur leurs albums studios tels "Praetorians" et qui donne à leur Black Metal un aspect un peu monotone au bout de quelques titres. En live, cette relative uniformité des morceaux mène inévitablement à une certaine lassitude en fin de setlist. On aura tout de même passé un bon moment en compagnie des vétérans athéniens!
Le frontman, bassiste et vocaliste à la fois, se montre extrêmement convaincant avec son chant guttural qui donne à leur son une aura bestiale, tandis que le batteur martèle ses fûts avec une ferveur rarement atteinte durant ce festival. Naer Mataron, plus que Belphegor plus tard dans la journée, c'était ma dose de violence et de brutalité. On déplorera tout de même une certaine linéarité des compositions, bâties selon la même structure. C'est un défaut que je retrouve aussi sur leurs albums studios tels "Praetorians" et qui donne à leur Black Metal un aspect un peu monotone au bout de quelques titres. En live, cette relative uniformité des morceaux mène inévitablement à une certaine lassitude en fin de setlist. On aura tout de même passé un bon moment en compagnie des vétérans athéniens!
Stille Volk, ou le groupe de Médiéval Celtique le plus Metal qui soit, une errance en pays occitan. C'est l'une des formations que j'attendais le plus, découverte en 2009 avec « Nueit de sabbat ». Tel un naufragé empli des comptes et légendes de ces terres mythiques j'attendais de voir le passage à la scène. Et ce fut 50 minutes, 50 minutes de prestation de conteurs avant d'être des musiciens. Ils nous ont offert une venue dans nos vallées sudistes. Les morceaux s’enchaînent et dressent un paysages à la fois joyeux et sombre, mélancolique et onirique, la musique porte ses fables au rythme des instruments folklorique et médiévaux. Le concert de Stille Volk était un pur sabbat nocturne en plein milieu de l'après midi; une ode aux anciens dieux, à la terre et à l'amour qu'ils lui portent.
Encore un choix cornélien. Belenos que j'ai déjà vu par deux fois, au Cernnunos à Paris et lors de leur venue dans le Sud l'an dernier. L'appel des souvenir de prestations de qualité a fait que je n'ai pas résisté à retourner voir encore Belenos, me faire une idée de l’ampleur du groupe lors d'un festival. Au final, passer de petites salles aux terres d'un festival, c'était pour moi, voir des guerriers celtes quitter le cloître pour marcher sur les plaines ensanglantées des dieux du Ragnarök. Impossible de dire que j'ai été ne serait-ce que surpris, le groupe a proposé un concert digne des prestations auxquelles j'avais assisté. Puissants, belliqueux, carrés et professionnels, Loïc Cellier et ses hommes d'armes prennent possession de l'espace de la Thor Stage du festival, aussi à l'aise dans l’obscurité de Belenos qu'à la lumière de Belisama. Point culminant, le groupe nous interprète un titre extrait de leur futur album, un extrait du futur des dieux.
Sans perdre un instant, faisant fi des conventions des applaudissements, je me dirige vers la Heim Stage voir la fin de la prestation des Compagnons du Gras Jambon. Il m'est, dès lors, impossible de dire ce qu'il en fut de tout leur set, mais les derniers titres et l'ambiance qui régnait dans le public me donnent une bonne idée de la qualité des comparses. Le groupe explique les légendes de chevaliers partis cueillir des champignons et attaqués par des trolls. Une bonne humeur, un bon humour soutenu par une qualité musicale impressionnante qui crée une alchimie avec le public qui prend autant de plaisir à connaître les péripéties du chevalier malheureux que d'écouter une musique festive et originale. Le groupe en viendra même à dire qu'il souhaite faire plus de festivals Metal. Un bel hommage au public qui à répondu avec force à l'appel du jambon.
Écouter, voir Skyforger c'est voyager des mythes tribaux de Lettonie antique à la première guerre mondiale et au rôle du pays dans ce conflit. C'est un mélange entre violence, puissance et musique folklorique, et, première déception … pas d'instrument folklorique. Skyforger tombe dans les même déboires que Nokturnal Mortum, la facilité des samples. Fort heureusement bien moins présents que pour ces derniers, ces samples jouent un rôle plus anecdotique et ne prennent pas le pas sur les compositions Pagan Black délivrées, même si une adaptation sans samples aurait été du plus belle effet. Faisant fi de cette déconvenue, les Lettons nous ouvrent une nouvelle page folklorique au sein du festival, encore un nouveau voyage, une ardeur païenne venue du froid nordique. Les flammes brûlent sur les terres glacées et se répandent dans le public.
Plus Folk que Skyforger c'est au tour des Celtes irlandais de Cruachan de monter sur la scène d'Odin, armés d'un violon; les rythmes folkloriques commencent à s’élever. Le groupe a pris le parti de limiter l'utilisation des instruments folk en mettant l'accent sur le violon, un instrument important dans leurs compositions et la musique irlandaise en général. On est donc agréablement surpris que les notes se mélangent pour nous offrir l'île verte dans sa beauté mythique et celtique. Ce choix permet au groupe de ne pas coller parfaitement à la musique de leur album et de proposer une prestation autre, plus qu'une simple interprétation ils ré-interprètent et adaptent leurs morceaux en fonction des limites imposée par le live. Cette prise de position à permis à Cruachan, d'offrir un concert plus vivant et moins « studio » que si ils avaient utilisé des samples. C'est agréable, prenant et totalement immersif, j'ai l'herbe sous mes pieds et celle de l'Irlande pendant ce concert.
Belphegor …
Pour les avoir déjà vus avec Vital Remains et Hate, ça avait été
une déception en salle. Verdict en festival ? Le groupe prend
complètement possession de la scène avec des backdropes immenses
aux couleurs de leur dernier album et un jeu de lumière assez
impressionnant. Mais c'est tout …
Concrètement c’est la même chose qu'en salle, c'est technique c'est précis, mais c’est froid, sans âme – pas dans le bon sens du terme – ils font ce pour quoi ils sont payés, un travail à la chaîne. Les morceaux alternent entre violence et compositions massives ne permettent pas d'être pris ni par la violence ni par la lourdeur. Émotionnellement, c'est assez vide pour ma part, il est l'heure de s'occuper en attendant Faun.
Concrètement c’est la même chose qu'en salle, c'est technique c'est précis, mais c’est froid, sans âme – pas dans le bon sens du terme – ils font ce pour quoi ils sont payés, un travail à la chaîne. Les morceaux alternent entre violence et compositions massives ne permettent pas d'être pris ni par la violence ni par la lourdeur. Émotionnellement, c'est assez vide pour ma part, il est l'heure de s'occuper en attendant Faun.
Enfin, un des
groupes les plus attendus de cette édition 2016 du Ragnard ROCK.
Dans les nombreux groupes officiant dans la musique Médiévale /
Celtique / Pagan Folk ils font partie de ceux que je chéris le plus,
il me tardait donc de les voir. La scène est fleurie, la nature a
pris le dessus, le groupe s'avance dans un délicat jeu de lumière.
La prestation débute et c'est le début d'une errance féerique
sublime portée par des chants féminins cristallins, une musique
d'un autre âge où les créatures mythiques marchaient sur la même
terre. Onirique et délicat dans la nuit étoilée cette prestation
accompagnera encore longtemps mes meilleurs souvenirs de concert …
Il est compliqué pour ma part d'en dire plus tant j'ai été pris
par cette prestation, mon être complètement oublié dans la musique
de Faun. Le groupe a complètement habité la nuit qui clôturait
cette première journée officielle du festival.
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Bilan de cette
première journée ? Je n'ai pas arrêté, cherché à voir les
groupes qui m’intéressaient et que je souhaitais découvrir. On remerciera l'organisation qui a eu l'intelligence de
faire commencer les concerts en début d'après midi et pas à
l'aube. Cela permet plusieurs choses, premièrement de tenir sur
l'ensemble de la journée et de profiter jusqu'au bout sans être
assommé par la fatigue mais aussi de profiter pendant la matinée
des animations du village médiéval/viking. Ces dernières
participent pleinement à l’identité du festival et une immersion
totale entre Metal et la fascination des temps anciens. Les combats
et les présentations artisanales comme celle de la forge ou encore
de tatouage sont un bon moyen de profiter calmement du cadre.
Parlons des infrastructures, comme vous l'avez lu dans l'introduction je suis pas un fidèle ou même un connaisseur des festivals, du coup j'ai été très agréablement surpris par l’hygiène des toilettes sèches qui permet d'éviter d'installer l'eau courante et d'en être dépendant. Le premier jour, l'eau n'était pas encore disponible sur l'ensemble du site.
Un manque de coin d'ombre pour s'installer - la tente du camp médiévale étant toujours bondée - s'est fait cruellement sentir. Pour ce qui est du Merch' des groupes il était disponible pendant les prestations et un peu après celles-ci, à côté de celui de l'organisation; de quoi se procurer facilement ce que proposaient les groupes que vous aviez aimé en live. Autre point de rencontre, le marché Metal avec les labels, les distribs etc... Il y en avait pour tous les goût de l'electro goth, au Black Metal en passant pas le Pagan, le Folk traditionnel, les t-shirts … J’espère que vous aviez hypothéquer votre baraque, votre appart, votre chien et que sais-je encore tant il y avait de choix, de nouveautés et de raretés. Bon part contre trop de cornes à boire tue les cornes à boire. Il fut l'heure de dormir, on se retrouve pour la deuxième journée rapidement !
Parlons des infrastructures, comme vous l'avez lu dans l'introduction je suis pas un fidèle ou même un connaisseur des festivals, du coup j'ai été très agréablement surpris par l’hygiène des toilettes sèches qui permet d'éviter d'installer l'eau courante et d'en être dépendant. Le premier jour, l'eau n'était pas encore disponible sur l'ensemble du site.
Un manque de coin d'ombre pour s'installer - la tente du camp médiévale étant toujours bondée - s'est fait cruellement sentir. Pour ce qui est du Merch' des groupes il était disponible pendant les prestations et un peu après celles-ci, à côté de celui de l'organisation; de quoi se procurer facilement ce que proposaient les groupes que vous aviez aimé en live. Autre point de rencontre, le marché Metal avec les labels, les distribs etc... Il y en avait pour tous les goût de l'electro goth, au Black Metal en passant pas le Pagan, le Folk traditionnel, les t-shirts … J’espère que vous aviez hypothéquer votre baraque, votre appart, votre chien et que sais-je encore tant il y avait de choix, de nouveautés et de raretés. Bon part contre trop de cornes à boire tue les cornes à boire. Il fut l'heure de dormir, on se retrouve pour la deuxième journée rapidement !
Jean-Tifa peut être rassuré puisque Giorgos "Germenis, le très controversé bassiste du groupe, n'est pas venu..."
RépondreSupprimeril est a son 80e jour de procès, 16e semaine d'audience ... 30 chefs d'accusation, après 18 mois de détention, pour le numéro 3, député de aube dorée / golden dawn, parti nazi grec dont l'un des membres a poignardé à mort le rappeur antifasciste Pavlos Fyssas ...
Depuis le 8 mai 2012, Georges Germenis, numéro 3 de Aube Dorée , bassiste vocaliste de naer mataron, est célèbre sous le surnom de “Mister Garde-à-Vous”
([01:41] & [02:21] sur cette vidéo)
(https://www.youtube.com/watch?v=gR3-pzncm_M)
Le 8 mai 2012,
à la suite de son entrée au Parlement hellénique, Aube dorée a organisé une conférence de presse
dans un « style musclé qui rappelle un peu la période de la montée du nazisme » ; les journalistes présents ont été contraints de se lever « en marque de respect pour le dirigeant de ce parti ». l’Union des journalistes d’Athènes a condamné les faits. Le 12 avril 2012, la journaliste Xenia Kounalaki avait fait l’objet de menaces sur le site Internet du parti.
Le parti néo-nazi grec qui vient de remporter une vingtaine de sièges au parlement accuse les médias de son pays de diffamation. Il met sous pression les journalistes.
A peine avoir fait son entrée au parlement grec, où il a obtenu 21 sièges sur 300, le parti néo-nazi Aube dorée a organisé une conférence de presse dans un style musclé qui rappelle un peu la période de la montée du nazisme. Encadré par les gardes du corps musclés et de Georgos "kaiadas" germenis qui l’accompagnent dans tous ses déplacements, le dirigeant-fondateur d’Aube dorée, Nikolaos Michaloliakos, a fait son entrée dans la salle. Giorgos Germenis au crâne rasé a hurlé aux journalistes présents de se lever en marque de respect pour le dirigeant, comme on peut le voir sur la vidéo ci-jointe. Ceux qui refusaient ont été forcés de quitter la salle. Il a aussi éreinté ce qu’il a qualifié de “presse jaune“, qu’il accuse de diffamer son parti et de mépriser le peuple grec. Il faut dire que les journaux l’on surnommé le “Führer grec“. Nikolaos Michaloliakos refuse l’appellation de néo-nazi.
il y a encore beaucoup à dire
les liens avec l'idéologie néonazie sont multiples et on aurait tort de le considérer comme un simple admirateur d'hitler.
http://www.prochoix.org/wordpress/?p=858
https://fuckfolkish.noblogs.org/post/2016/03/02/aube-doree-helas-pour-nous-documentaire-vostf-2012/
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