Nuisible - "Inter feces et urinam nascimur" (EP, 2016)
Tracklist :
01. Inter feces et urinam nascimur
02. Proletarian hung
03. Out come the wolves
04. Reign of confusion
05. Night wanderer
06. Roar of the great torrent
07. Forest fire
Extrait en écoute :
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Deadlight Entertainment est un label qui mérite toute l'attention des fans de musique extrême, avec un catalogue proposant aussi bien du Sludge que du Hardcore, du Black Metal et du Stoner. Citons les derniers albums de Cowards et Cult Of Occult parmi leurs productions les plus marquantes. L'une de leurs dernières signatures en date? les Normands de Nuisible, qui proposent un Crust/Hardcore influencé par le Black Metal avec ce premier EP baptisé "Inter feces et urinam nascimur", une musique qui, comme son nom l'indique, est née et a été élaborée dans les matières fécales et l'urine. Fini les virées champêtres dans l'air pur des montagnes népalaises, car Nuisible t'étouffe avec un sac plastique leader price tout en te mettant le nez dans les excréments qui jalonnent les trottoirs baignés par le flux des égoûts. Un art urbain et apocalyptique illustré par une pochette mettant l'accent sur un univers de béton et de friches industrielles au milieu duquel l'être humain peine à s'épanouir, pour rester dans l'euphémisme. Cet univers et ces thèmes ont été mis en avant dans le récent clip des musiciens réalisé pour le morceau, 'Reign of confusion'.
Musicalement, le groupe décrit sa musique comme influencée par Darkthrone (eux-mêmes très marqués par le Crust Punk), le Death Metal d'Entombed et le Hardcore des années 1990. Par conséquent, les six morceaux proposés dans cet EP (en dehors de sa courte introduction) sont un mélange efficace de riffs catchy mêlés à des larsens agressifs et des lignes de guitare mélodiques. On pourrait penser en lisant cette description que les musiciens se dispersent un peu, pourtant la sauce prend bien et demeure cohérente, alliant lourdeur et fureur dans une production qui dépasse à peine les vingt minutes. Cela attire notre attention sur la diversité des éléments proposés au service d'une seule atmosphère, les virées épiques parfois aériennes accentuant l'effet dramatique et n'atténuant rien le désespoir et la colère déversés dans cette pièce.
Vocalement, les capacités de Julien font montre d'un éclectisme hors pair, passant d'un chant typiquement Hardcore à des growls gutturaux, le vocaliste/guitariste scandant parfois ses textes à la manière d'un Phil Anselmo comme dans le dernier tiers du titre, 'Roar of the Great Torment'. Techniquement, les musiciens font preuve d'un sans-faute, et composent des morceaux intenses qui n'offrent pas de place à la lassitude. La brièveté de "Inter feces et urinam nascimur" y étant sans doute pour quelque chose, on attend un album aussi efficace et direct pour succéder à ce remarquable effort studio !
Musicalement, le groupe décrit sa musique comme influencée par Darkthrone (eux-mêmes très marqués par le Crust Punk), le Death Metal d'Entombed et le Hardcore des années 1990. Par conséquent, les six morceaux proposés dans cet EP (en dehors de sa courte introduction) sont un mélange efficace de riffs catchy mêlés à des larsens agressifs et des lignes de guitare mélodiques. On pourrait penser en lisant cette description que les musiciens se dispersent un peu, pourtant la sauce prend bien et demeure cohérente, alliant lourdeur et fureur dans une production qui dépasse à peine les vingt minutes. Cela attire notre attention sur la diversité des éléments proposés au service d'une seule atmosphère, les virées épiques parfois aériennes accentuant l'effet dramatique et n'atténuant rien le désespoir et la colère déversés dans cette pièce.
Vocalement, les capacités de Julien font montre d'un éclectisme hors pair, passant d'un chant typiquement Hardcore à des growls gutturaux, le vocaliste/guitariste scandant parfois ses textes à la manière d'un Phil Anselmo comme dans le dernier tiers du titre, 'Roar of the Great Torment'. Techniquement, les musiciens font preuve d'un sans-faute, et composent des morceaux intenses qui n'offrent pas de place à la lassitude. La brièveté de "Inter feces et urinam nascimur" y étant sans doute pour quelque chose, on attend un album aussi efficace et direct pour succéder à ce remarquable effort studio !
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T.
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