Chronique | Lucifer - "Lucifer I" (album, 2015)



Lucifer - Lucifer I (album, 2015)


Tracklist :

01. Abracadabra
02. Purple Pyramid
03. Izrael
04.Sabbath
05. White mountain
06. Morning Star
07. Total Eclipse
08. A Grave for Each One of Us

Extrait en écoute:






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Tel un phœnix, Lucifer renaît des cendres de The Oath, groupe proche de la nouvelle vague de Heavy Metal anglais fondé en 2012 . Après l’enregistrement et la sortie d’un album en Mars 2014 « All Must Die » et quelques dates live, il disparait du jour au lendemain en 2014 pour des raisons plus ou moins obscures. 


Johanna Sadonis, la chanteuse de The Oath (qui à débuté au chant dans des groupes de Death et Black Metal, et a même collaboré sur certains titres du groupe Allemand Secrets of the Moon) et le batteur live du défunt groupe, Andy Prestidge (présent également dans Angel Witch) forment Lucifer. Quelques mois plus tard, les rejoignent le bassiste Dino Gollnick et The Wizards, qui n’est autre que Gaz Jennings le guitariste de Cathedral. 
L’aventure commence avec un premier EP 2 titres « Anubis » en Janvier 2015, puis un album aux studios Candy Bomber à Berlin. Sous la direction de Ingo Kraus, le groupe a eu la possibilité d’enregistrer avec du matériel vintage de la vieille école pour retranscrire ce son si typique des groupes du genre typé 70‘s. Naît alors « Lucifer I » disponible depuis le 25 Mai chez Rise Above Records.

« The Oath est mort, longue vie à Lucifer »

Lucifer se veut plus Heavy/Metal Doom que The Oath avec parfois un côté Stoner comme dans le morceau «Izrael ». Les pointes de Blues, les prémices du Heavy Metal et l’essence électrique du Rock, montrent l’influence que les grands classiques que sont Black Sabbath, Deep Purple, Blue Oyster Cult ou encore Led Zepplin ont sur le groupe. Les ambiances uniques que procurent les morceaux ont peu a peu donné un genre à part, le Heavy Magic Rock. La piste d’ouverture « Abracadabra » révèle autant dans les paroles que dans la musique ce côté magique. Les paroles d’ailleurs, traitent de sujets très personnels et révèlent le côté spirituel de la chanteuse.


Dans « Sabbath » les riffs sont lents et lourds, la voix douce et envoûtante et une chanteuse a tête blonde  peut faire indéniablement penser au groupe culte Coven , connu pour sa musique psyché et son penchant pour le satanisme, un des premiers du genre. Dans « Morning Star», le morceau le plus lent de l’album, où la voix nous transporte, The Witchers fait des prouesses à la guitare, on n’en attendait pas moins d’un homme de sa trempe passant d’un morceau Doom a un morceau Rock électrique détonnant. Ressortez les pantalons pattes d’éléphants, lunettes rondes, et pipes a crack, «Total Eclipse » avec ses passages psychédéliques ramènera les nostalgiques trente ans en arrière.



Lucifer réussit à ne pas tomber dans les clichés des groupes de Rock Occulte, et privilégie l’essence même du genre des 70’s. Si vous aimez le Doom, le Rock des 70’s, l’occulte et Satan vous aimerez forcément Lucifer.



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Chaosophia






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