Interview | WEGFEREND (Folk Onirique - France)

Wegferend invoque des histoire. De celles que l'on raconte au coin du feu, lorsqu'après l'orage, le ciel hésite à laisser poindre les lueurs dorées du soleil. Le groupe puise son inspiration à plusieurs sources : La néo-folk, les musiques traditionnelles d'Europe et d'Orient, les musiques progressives et dans divers sous genre de Metal.

Les trois musiciens vous proposent une folk onirique oscillant entre contemplation et rage. Elle évoque le désespoir autant que la liberté, la libération intérieure. Ils vous feront parcourir un monde poétique et vivant, vibrant de Nature et d’histoires humaines. Bienvenue en Autremonde.

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Salut Wegferend, pour commencer le classique : Pouvez-vous vous présenter ?

W : Salut Scholomance, moi c’est Thomas !

Wegferend est un trio de Folk Onirique (nom de style que nous avons « inventé » parce que Dark Folk et Pagan Folk ne nous allaient pas) originaire de Toulouse. Il se compose d’Alexia Cazaméa au chant principal, aux flûtes à bec et à la flûte harmonique, de Manon Cazaméa aux guitares, à la mandole et à la voix et pour ma part, je suis aux percussions, à la batterie, aux flûtes irlandaises, à la mandole et à la voix.

Nous sommes formés depuis 2017, avons sorti un EP en 2019 intitulé En Autremonde – Chapitre Premier puis l’album qui est sa suite cette année en 2023 : En Autremonde – Chapitre Second, sur le label Mors Ultima Ratio.

Lorsque l'on écoute votre musique, on ressent de nombreuses influences musicales, allant de la Dark Folk au Black Metal en passant par la Coldwave et la musique traditionnelle, etc. Comment définiriez-vous ce mélange si singulier ?

W : Ah, la Coldwave c’est bien la première fois qu’on nous parle de cette influence ! Bon faut dire que les 2/3 du groupe en écoute pas mal…

Ces mélanges stylistiques nous sont venus assez naturellement.

On est tous ouverts à tous les styles musicaux. On écoute de tout mais principalement du Black entre autres sous-genres de Metal, des BO de films et jeux, de la Folk, du Trad et des musiques Prog (le prog nous influence pas mal aussi), même du Jazz et du Classique...

Du coup, nous sommes partis du principe qu’on serait un trio acoustique, nous avons mis toutes ces influences dans un shaker sans trop y réfléchir et voilà ce qui en est sorti. Évidemment qu’on s’est dit qu’on voulait jouer de la folk, mais pas d’après X ou Y groupes. Au contraire, dès qu’on sent que ça ressemble trop à tel ou tel groupe (que nous admirons par ailleurs), nous essayons d’aller à l’inverse ! C’est après coup qu’on se dit « tiens, ça fait penser à Eivor, Faun, Opeth, Loreena McKennit, Primordial... », jamais au préalable. On aime fonctionner à l’instinct, que ce soit pour notre musique ou nos textes et même les langues qu’on choisit pour les aborder.


Quelles sont, pour vous, les différences fondamentales entre faire de la musique Folk et du Folk Metal ?

W : Pour commencer nous n’utilisons que très peu de sons ou de techniques Metal. Il y a bien un peu de double pédale sur "The Wayfarer" et de grunts Black sur "Jos L’Uèlh de la Breissa", quelques tremolo pickings de mandole qui peuvent faire penser au Black aussi mais c’est bien tout. On ne traite pas le peu de batterie qu’il y a avec un son Metal, ni les voix ni aucun autre instrument d’ailleurs !

On peut voir des similitudes entre notre musique et le Metal dans les atmosphères surtout. Mais nous ne faisons pas usage de guitares électriques en distorsion, de blast-beats ou technique de chants saturés à outrances (on nous a dit un jour qu’on ne pouvait jouer de blast avec une mandole… comprendra qui pourra).

Nous restons un groupe acoustique, telle est la principale nuance. Le Folk-Metal métisse un sous genre de Metal et des instruments traditionnels (voire arrange de façon Metal des airs Trad), la Folk reste purement acoustique, sans s’interdire des emprunts.

Et entre votre Folk et les Musiques Traditionnelles ?

W : Notre Folk s’inspire des Musiques Traditionnelles mais n’en utilise pas. Les différences sont parfois fines dans toutes ces joyeuses dénominations !

Une Musique Traditionnelle – un « Trad » comme on dit – va être hérité d’un passé plus ou moins lointain et nous parvenir grâce au collectage et/ou à la transmission orale. Il va être propre à une région du monde et sera joué sur les instruments traditionnels de cette région. Par exemple il existe plus de 70 sortes de cornemuses en Europe et je ne vais pas parler des percussions. Un trad est principalement fait pour être dansé.

Un morceau à danser, façon Trad, écrit nouvellement selon les codes de telle ou telle région va rentrer dans la case du Néo-Trad, plein d’artistes créent de nouvelles Musiques Traditionnelles (bourrées, scottish, branle, cercle, polka, polska, AnDro… sont des exemples de type de danses)

La Folk désigne à la base « l’american folk » qui est au croisement des musiques irlandaises et du blues (bluegrass, country folk…) née au XIXe. La confusion vient du fait qu’on utilise aussi le terme « folk » en guise d’abréviation de « musiques folkloriques » qui, elle, fait référence aux Trad. Ouais, je vous avais dit que ça allait être le bordel…

Après être revenue en Europe, la folk a connu bien des métissages surtout depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Le new-age et les musiciens régionaux ont permis de dépoussiérer des airs trad et médiévaux pour les remettre au goût du jour alors qu’ils étaient totalement désuets (Alan Stivell, Tri Yann, Malicorne, Nadau, Hedningarna, Garmarna, Dead Can Dance, Loreena McKennitt…). Ces musiques se sont liées aux cultures de l’imaginaire assez rapidement, avec l’essor de la littérature de fantasty et de SF des années 50 puis le jeu de rôle vers les années 80. Le trad est alors devenu une influence qui s’est intégrée à cette nouvelle Folk, une inspiration, voire des emprunts. Certains groupes font encore des emprunts à certains Trad dans leur Folk, comme nos amis espagnols de Trobar de Morte ou les allemands de Faun par exemple.

Nous, on s’inscrit un peu en héritiers de tout ça, en bout de chaîne. Que faire après le nouvel essor du Pagan Folk qu’ont permis Wardruna puis Heilung ?

Eh bien notre réponse est qu’il ne faut pas trop réfléchir et plutôt que de se réclamer de telle ou telle influence, on essaie de créer la musique la plus personnelle possible. Nous n’empruntons jamais aux Trad, il n’y a que de la composition originale dans notre musique. Nous utilisons des instruments traditionnels pour évoquer telle ou telle culture, tel ou tel coin du monde ou peuple, pour saisir l’imaginaire de l’auditeur et l’emporter avec nous ! Nous créons notre propre univers fait, entre autre, d’évocations.


Un des points communs que vous avez tout de même avec la musique traditionnelle, c'est l'utilisation des langues d'Oc. Que symbolise pour vous l'utilisation des langues locales ?

W : Cela symbolise énormément. Un retour aux racines, une forme d’évidence aussi. L’idée que tout n’est pas lisse et que la beauté du monde réside dans sa riche diversité. Une langue régionale sent la terre et le peuple dont elle est issue ! Et ça ne veut pas dire qu’il faut être (par exemple) occitan ou breton depuis 35 générations pour avoir le droit parler ces langues à mon avis. On peut se sentir adopté par tel ou tel peuple/coin et avoir envie d’en connaître la culture et la langue et c’est tout autant merveilleux. Comme dit Tri Yann « à chacun, l’âge venu, la découverte ou l’ignorance » !

En bref, c’est une reconnexion aux racines, un besoin d’encrage. Un besoin de regarder ce qu’il y a vraiment autour de nous et de revenir à quelque chose de moins gigantesque que le monde actuel.

Restons sur les spécificités locales, comment se détacher de l'identité nationale et même mondialisée ? Qu'apportent, selon vous, les minorités culturelles aux cultures dominantes ?

W : Tes questions me poussent aux citations haha ! Denez Prigent, un chanteur breton que j’aime énormément a dit un jour quelque chose comme : « les cultures régionales c’est comme si on avait chacun un arbre fruitier endémique à notre région et l’intérêt est de pouvoir se faire goûter tout un tas de fruits divers et variés. Le problème de la mondialisation c’est que ça nous fait manger qu’un seul et même fruit qui a de moins en moins de goût.»

Il est très difficile aujourd’hui de se détacher d’une identité nationale, voire mondiale. En France, les gouvernements depuis la IIIe républiques ne nous y ont absolument pas aidé, de par l’interdiction de parler nos langues régionales jusqu’au dernier quart du XXe siècle. Ils voulaient construire une identité nationale mais il n’y a jamais eu une France, il y a toujours eu des Frances et ça en fait toute sa beauté !

Puis on a tous internet, une langue nationale et une langue internationale (l’anglais). Ce qui a un aspect assez merveilleux aussi en un sens ! On peut communiquer avec n’importe qui n’importe où et avoir le savoir du monde dans notre poche ! Il n’est pas question de « c’était mieux avant ». C’est juste triste de constater qu’on n’a pas compris que l’un n’empêchait pas l’autre. Qu’en empêchant la vie des cultures régionales ou minoritaires, on empêche la diversité ! On lisse tout. Toute la musique mainstream sonne comme Drake (par exemple), tout est en anglais par obligation et non par choix et surtout, tout est calibré sur le mode culturel occidental ! Hors toutes les cultures du monde sont magnifiques ! De l’Asie, aux Natifs Américains, des cultures Océaniennes aux cultures Créoles, en passant par les cultures d’Afrique, les pays Arabes, Slaves et les minorités Européennes ! Toutes nos cultures ont quelque chose de magnifique que cette mondialisation lisse progressivement et dangereusement !

Donc « Non lèi ! » comme on dit en occitan !

Ce qu’apportent ces cultures minoritaires et régionales c’est de la diversité, de la richesse, de la saveur et des couleurs au monde ! C’est un peu comme ça qu’on essaie de le partager dans Wegferend « voilà comment ça parle chez nous, comment ça parle chez toi ? »

Lorsque l'on parle de domination, on ne peut pas passer à côté de la domination masculine, surtout lorsque l'on aborde la question du Metal, où l'on constate malheureusement trop souvent que la place des femmes n'y est toujours pas acquise ; or, sur les trois membres de Wegferend, deux sont des femmes. Comment cela se passe-t-il dans le Folk ?

W : Je laisse mes deux amies s’exprimer sur la question, il est impensable que j’y réponde. Voici donc ce que Manon et Alexia en disent :

« Pour nous, cette question ne s'est jamais posée... En folk il y a beaucoup de groupes avec au moins une femme, il y en a dans les orgas, le public est très paritaire... donc on trouve que c'est un style où on ne trouve pas vraiment cette "domination masculine". En tout cas on ne l'a jamais ressentie comme ça. Au contraire, c'est peut-être un des styles où on voit le plus de filles sur scène. »


Dans vos paroles, vous mobilisez la figure de la sorcière dans "Jos L'Uèlh De La Breissa" (Sous l'œil de la sorcière), figure qui a revêtu une signification profondément féministe au fil des ans. Comment imaginez-vous ces sorcières ? Et plus généralement, quels sont les concepts que vous abordez à travers vos paroles ?

W : Les « Breissas » sont des femmes solitaires, sages et puissantes qui « hantent » les forêts et les monts d’Occitanie. Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises. Ce sont et ce furent des femmes libres qui connaissaient et vivaient avec la Nature !

En écrivant ce texte, j’ai utilisé la Sorcière comme la métaphore de notre nature sauvage, instinctive, profondément connectée au monde et au vivant. Ce morceau est l’histoire d’une dure rémission, pour l’écrire j’avais besoin de figures fortes.

Plus largement, l’album s’appuie sur des mythes et des légendes ou des allégories pour parler de la façon dont on ne se sent pas en accord avec l’évolution de nos sociétés dans ce monde, pour parler de transcendance, de renaissance tant physique que mentale et spirituelle. On pourrait résumer ça de la façon suivante : laisser nos veilles ruines, nos vieux démons afin de devenir l’essence de nous même. Quelqu’un de meilleur à nos yeux. Quelqu’un qui sonne juste avec lui-même, avec les autres et avec la Nature, dont nous ne sommes qu’un petit fragment. Prendre le temps d’Être !

Une ombre fantomatique, une ville en ruine en arrière-plan. Que symbolise votre artwork ?

W : Ma foi, la transition est toute trouvée ! La Voyageuse a commencé à invoquer le portail de l’Autremonde sur le Chapitre Premier, ici son âme y entre. Elle laisse ses vieilles ruines ainsi que celles de notre monde occidental décrépissant, pour se plonger intégralement en Autremonde où la nature y est luxuriante, sauvage et paisible. Ainsi l’Autremonde peut être un idéal, notre refuge intérieur, un endroit où l’on est libre d’être qui l’on est… Chacun peut y mettre ce qu’il y voit.


Lors de l'écoute de En Autremonde - Chapitre Second, j'ai pu capter quelques influences "asiatiques" avec notamment l'utilisation d'un bol tibétain. Pourquoi avoir ajouté ce son à votre paysage sonore médiéval/celtique ?

W : Premièrement parce que nous ne sommes pas que d’inspirations Médiévales et Celtiques bien qu’elles soient très présentes. L’avantage de la Folk telle qu’on la propose, c’est qu’il s’agit d’un immense terrain de jeu où les cultures du Monde entier peuvent être évoquées !

Il y a longtemps j’ai eu l’immense chance d’aller en Chine mais surtout au Tibet. La culture et les traditions bouddhistes et tantriques du Tibet m’ont beaucoup marquées ! Ainsi vous pouvez trouver ces influences dans "Padmasambhava" (sur le Chapitre Premier) qui narre l’histoire d’un Maître Spirituel qui, par l’éveil a su aider son peuple et le mener vers un peu plus de paix.

Le bol dans "Gedim" est une forme de rappel. Le morceau traite du cycle mort/vie à travers un mythe araméen sur la course du soleil qui, d’après eux, passait dans le monde des morts la nuit venue. Le bol, dans la méditation tantrique, marque le début et la fin de l’expérience. Ici il s’agit donc d’un appel qu’on peut voir comme le début et la fin.

Pensez-vous que cette rencontre musicale entre l'Asie et l'Occitanie puisse se développer ?

W : Bien sûr ! Comme dit plus haut, ce qui est magnifique avec ce type de musique c’est que tous les métissages sont permis ! Ça s’étend d’ailleurs à toutes les Musiques Actuelles, c’est difficile d’innover vraiment ! Une des plus belles façons de le faire à mon goût est de casser les barrières stylistiques et de mettre les ingrédients qu’on veut dans sa recette ! Les cultures d’Asie et d’Europe sont très compatibles ! Il n’y a qu’à écouter des groupes comme Mono, Bliss-Illusion, Tengger Cavalry ou The HU, plus populaires. Ou écouter les travaux des compositeurs comme Joe Hisaichi, Hans Zimmer avec la BO du dernier Samouraï ou encore celle de Shigeru Umebayashi et Ilan Eshkeri pour le jeu Ghost of Tsushima ! Nous serions ravis d’explorer ça plus avant !

Bon, ma formation en tant que docteur en Anthropologie spécialiste de la Chine fait que ça m'énerve un peu de parler de l'Asie comme un bloc culturel monolithique - surtout qu'on parle depuis le début de cette interview de spécificités locales et nationales. Donc, si vous deviez collaborer avec un groupe, ce serait dans quel pays et/ou avec quelle minorité ethnique ?

W : Tu as raison, les cultures d’Asie sont fascinantes, d’une diversité et d’une richesse hallucinantes ! Je rêverais d’avoir un vrai chœur de chant Tibétain ! Du morrin-khur Mongol, des flûtes chinoises (un petit feat avec le flûtiste de Bliss-Illusion par exemple), du Yankin ou de la shakuashi japonaise ! Ça apporterai une sacrée couleur à nos compositions et ça n’a pas si souvent été fait dans ce type de musique !


Pour rester sur cette idée de rapprochement culturel, en tant qu'Occitan, de quelle autre minorité vous sentez-vous proche (pas forcément française et occidentale) ?

W : Toutes les minorités culturelles françaises évidemment, mais après l’Occitanie, mon cœur va à la Bretagne avant tout. Je me sens très proche de cette culture ! Il y a tant à apprendre et à échanger ! Là encore, je rêverai d’un feat avec le grand Denez Prigent ! Je sais qu’Alexia est amoureuse de l’Angleterre, Manon de l’Italie, pour la France elles sont aussi très attachées à l’Auvergne. Nous aimons énormément les cultures celtes d’où qu’elles soient (mais surtout l’Écosse). 

On aime aussi beaucoup les cultures anciennes : les cultures médiévales scandinaves, la Rome, la Mésopotamie, les cultures Celtes, Égyptiennes et tant d'autre, l'Histoire et les mythes nous passionnent ! J’adore les cultures des natifs américains du nord, mais je connais mal ! Les cultures berbères, notamment gnawi ! La culture grecque, turque, arménienne, same, inuit… Bon je vais finir par faire le tour du monde, je vais m’arrêter là ! Mais il faut dire que le monde est beau et fascinant !

Revenons en France, mais restons sur les rencontres. Vous avez invité sur l'album le violoncelliste Pierre Burette et Jeff Grimal pour des parties de guitare (et non pour l'artwork). Qu'apportent-ils à Wegferend ?

W : Oui, les artworks de Jeff sont sublimes mais il faut le faire jouer aussi haha ! Ses parties de guitare classique sur "Druide" sont hyper complémentaires avec celles de Manon. Nous avions envie d’avoir son timbre si particulier sur ce morceau.

Pour ce qui est de Pierre, c’est un ami de longue date puisqu’on a fait un bout de nos études musicales ensemble. C’est un excellent violoncelliste (que vous avez déjà pu entendre sur « Celia » dans le Chapitre Premier). Sa sensibilité et son son s’incorporent tout à fait à notre musique, on ne voyait pas d’autres violoncellistes que lui jouer avec nous. Écoutez "En Autremonde", le dernier titre de l’album, vous comprendrez !


Avec quels autres artistes aimeriez-vous travailler pour le prochain album ?

W : Oulah ! Plein ! Disons plutôt pour les prochains albums : Eivor, Denez, Einar Selvik, le flûtiste de Bliss, Max des copains de Bansidh pour de l’uilian pipe… Du faisable et du moins faisable donc, mais qui sait ? Il est bon de rêver…

Je vous laisse le dernier mot ou les derniers mots !

W : Merci pour tes questions et pour votre grand soutien avec le zine !

Merci à tous de nous avoir lu, en espérant que ça vous ait plu. N’hésitez pas à suivre nos pages pour avoir les infos de concerts et n’hésitez pas à écouter notre musique et plus largement de la musique en format physique !

Nos prochaines dates :

- 16 septembre : Barcelone « Medieval Fest » avec nos amis de Trobar de Morte et Prima Nocta.

- 23 septembre : Mais chut, c’est encore une surprise ça !

- 28 octobre : Crosne (91) « Eye’O Ween Fest » encore avec des copains : Orkhys et Moonskin cette fois.

Il y en a bien d’autres à annoncer avant la fin de l’année. Le second semestre 2023 sera riche en concerts alors restez dans les parages !

Merci encore mille fois pour tout votre soutien c’est le bien le plus précieux que nous avons !

A bientôt !
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Questions : Morgan

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