TOP 5 des écoutes du mois de Février 2019

le

On oublie Janvier, avec le tumulte de la nouvelle année, les nouvelles résolutions, les écoutes qui s'enchaînent sans vraiment s'attarder avant de se refaire un planning pour s'y plonger. C'est donc Février qui ouvre nos Tops mensuels. 

Pour cette nouvelle année, Antoine B. laissera de temps en temps là place à une nouvelle illustratrice, C. Charpin-Fastnacht, dont le premier dessin pour Scholomance se découvre ci-dessus.

Morgan (猛龍過江) :


01. DIR EN GREY - Dum Spiro Spero
02. Nobuo Uematsu - Final Fantasy VII
03. Nobuo Uematsu - Final Fantasy VI
04. Takeharu Ishimoto, Nobuo Uematsu, Yoshihiko Nishio - Crisis Core - Final Fantasy VII
05. Motoi Sakuraba - Star Ocean & Valkyrie Profile Soundtrack The Best

Hésitant à faire ce top ce mois-ci c'est Romain qui m'en a convaincu. Comme vous pouvez le constater il n'y a que très peu de Metal dans mes écoutes de ce début d'année. Plongé que je suis dans les compositions des RPG japonais et la redécouverte des monstrueuses compositions de Nobuo Uematsu et de son travail sur la saga Final Fantasy. La version retravaillée de Crisis Core offrant une perseptive nouvelle de son travail, une réinterprétation de thèmes mythiques, qui deviennent nouveaux mais reste pourtant si familier. Un autre grand maître mais qui reste souvent dans l'ombre du premier est Motoi Sakuraba – alors qu'il sort lui aussi de Square Enix – et qu'il a travaillé sur deux licences phare du studio, Star Ocean et Valkyrie Profile. ce « Best Of » regroupe toutes les compositions les plus marquantes, sans ordre particulier, il n'y a pas un CD pour chaque licences, les titres sont arrangés en fonction de leurs déroulement de leur complémentarité, devant une œuvre Prog Rock / Metal et Neo-classique à pat entière faisant fi des barrière des univers entre les jeux. Dum Spiro Spero est le seul album réellement Metal que j'ai écouté, rien à dire dessus à part le plaisir de redécouvrir cette œuvre totalement déjantée et expérimentale qui passe du Black Metal à la Pop en passant pas le Grind le tout avec un lyrisme et une cohésion parfaite qui place cette sortie dans mes albums de chevet depuis sa sortie. Une œuvre totalement hybride, malsaine, déjantée loin de tout ce qui s'est fait et qui se fait actuellement.


Aladiah :



Pas de post-punk ou autres new wave en ce début d'année 2019. Après un mois de décembre très chargé en écoutes du genre, j'ai eu envie de changer d'air, de regarder d'autres horizons, bref, de me réoxygéner le cerveau avec d'autres sonorités.
J'ai doucement commencé en me plongeant pour la première fois dans la discographie de Queen, que je ne connaissais, je l'avoue, que très peu. J'ai sélectionné It's A Kind Of Magic. Loin d'être le meilleur, très redondant, il a pour seul mérité d'avoir énormément servi à illustrer la saga Highlander ; petit instant nostalgie, mêlant hard rock et influences 80'. Puis grand écart, nostalgie toujours, avec la compilation best of 1998 de Thunderdome ; mon introduction au hardcore et à la scène gabber. Une petite marche funèbre de Chopin pour calmer le jeu ensuite ; quoique vous seriez surpris en écoutant l'intégralité de sa sonate pour piano n°2...
Niveau grand écart j'y vais fort en m'écoutant le premier album du duo de dance italien assez connu dans les années 2000 : Floorfilla. Ultra-kitsch et convenu, je ne bouderais cependant jamais mon plaisir à me délecter d'un "Anthem#4", ou à sautiller sur "The Hypno". J'assume. Un regard timide vers le metal que je boudais depuis quelques années, happé malgré moi par le titre "Bartzabel" présent sur le dernier album de Behemoth. Un top en forme de retour aux sources de mon adolescence.

Deathslid :
Février débarque en trombe avec la sortie du nouvel album de Pensées Nocturnes que j'attendais avec impatience, et qui comme à son habitude ne m'a pas déçu. Son cirque déprimé d'ivrognes schizophrènes se déguste d'une traite. Retour en 2018 avec le dernier album de Dir En Grey que je n'avais toujours pas écouté encore une erreur car l'album se révèle excellent en tous points. Pour la suite partons en Islande avec Kaleikr et son black death progressif prenant et surréaliste, un excellent album que je devrai décortiqué plusieurs fois avant d'en avoir toutes les saveurs. Encore une bonne sortie pour ce mois de Février avec les suédois de Nionde Plagan et leur mélange screamo post rock qui prend aux tripes. Et pour finir ce top encore un retour en arrière avec un album que j'ai découvert grâce à la beauté de sa pochette issue de la magnifique peinture d'Hervé Scott Flament, un Stoner Doom Progressif Intergalactique qui vous fera voyager loin avec la voix magnifique de cette chanteuse. 


M. :



Généralement, la nouvelle année débute avec son lot de bonnes résolutions ! Bon, pour ma part, j’ai décidé d’écouter plus de Stoner/Doom/Sludge et plus de Death donc on verra bien si je tiens cette promesse tout au long de l’année. J’ai notamment rattrapé le dernier album de Sleep, que je n’ai pas écouté l’année précédente et je dois dire qu’il est très efficace. Pour moi, c’est un bon condensé entre Holy Mountain et Dopesmoker.  J’ai également écouté du Black Metal bien sûr, avec Death Fetishist, un des projets de Matron Thorn qui dégage une aura incroyable. Ensuite, j’ai également réécouté Animale(s) de Celeste, album dont je ne me lasse jamais vraiment, que j’écoute très régulièrement. Rien à redire tellement c’est bon.  Également dans le registre Sludge/Post-Rock, j’ai jeté mon dévolu sur Aether, l’avant-dernier album de Hemelbestormer, qui se savoure de bout en bout. Je conseille aux fans de Russian Circles. J’ai écouté également le dernier Bloodbath que je trouve intéressant, certes les derniers albums n’ont rien avoir avec ce qu’ils ont fait par le passé avec Resolution Through Carnage par exemple, mais ils ont réussi à apporter des éléments Black et Thrash qui donne un rendu pour le moins foisonnant.

Nyarlathotep:


Peu de nouveautés me concernant depuis ce début d'année, on notera toutefois ce mois ci le petit nouveau de Cân Bardd qui m'aura accompagné quelques temps entre beauté et douceur avec ses atmosphères épiques. Loin de la mélodie du projet suisse, le reste de mes écoutes ce sera principalement porté sur du Death Metal tantôt ultra bourrin et bourre pif à l’image de l’excellent Emanations From The Crypt des américains de Embalmer, tantôt noir et blasphématoire comme le Morbid Throne de Grave Ritual, écrasant et monolithique, aux frontières du Doom avec le terrible album de Spectral Voice, et enfin un peu de traditionelle avec une vieillerie de l’école suédoise quelque peu oublié, Epitaph et son premier album Seeming Salvation !

Loucach:



À peine la nouvelle année commencée que voilà déjà de nouvelles découvertes. J’ai bien entendu réécouté des albums déjà présents dans mes étagères, comme notamment le dernier Powerwolf pour me mettre dans l’ambiance avant le concert et refaire le plein d’énergie, mais j’ai surtout passé ce premier mois à apporter des nouveautés à mes oreilles. Et c’est d’abord complètement par hasard que je suis tombé sur Under the Same Sky de Sleeping Pulse, un Rock Progressif mélancolique et captivant qui m’a fait me perdre pendant des heures dans mes pensées. Un univers dépressif mais apaisant qui permet un instant une introspection salutaire. Par la suite j’ai glissé vers XCIII en passant cette fois à du Metal Progressif, restant donc plus ou moins dans le même état d’esprit, mais cette fois si plus sombre. Et c’est ensuite la découverte via Scholomance de Bliss Illusion et son Post / Depressive Black aux sonorités de musique bouddhiste qui a continué de m’ouvrir de nouveaux horizons musicaux que j’arpente encore trop peu. C’est finalement dans un registre moins pesant que j’ai terminé ce mois en me procurant Korlgueläal de Diamond Eyed Princess. La lecture de leur book accompagne parfaitement leur Black Metal aux influences médiévales, et conclue ainsi ce début d’année placé sous le signe du vagabondage spirituel.

 Marion :


Bien que Saor s'entête à nous entraîner encore et toujours vers les vents glacés d'Écosse, c'est le printemps, que diable. L'occasion, tout d'abord, de s'énerver un peu, parce que c'est tout de même dommage que la planète soit en train de griller. J'appelle donc Haru Nemuri, chanteuse de j-pop qui, pour mon plus grand plaisir, a un  beau jour découvert la distorsion. Puis Candlemass et son solide nouvel opus, car il faut bien apprendre à se résigner à la fatalité. Malgré tout, un peu de légèreté et de chants d'oiseaux mourants avec Kate Bush et son délicieux "Endless Sky of Honey". Et finalement, une pensée pour les grands disparus. Merci pour tout, Mark Hollis.    


KhxS :





Février et la fin de ce climat morose se voit accompagnée de nouvelles sorties attendues, de surprises et de confirmations. Sinmara débarque avec son second album, celui de la confirmation du potentiel existant au sein de cette formation islandaise qui avait déjà secoué le petit univers du Black Metal avec son premier opus. Tout comme Svartidaudi, on reconnait le groupe de par sa patte tout en ayant la réussite d'avoir su y accorder un plus lui donner une identité propre. Quand à Goatspell, après une première demo et un EP, le groupe continue son ascension avec cette toute nouvelle sortie (Janvier je crois) en naviguant vers de nouvelles eaux en délaissant son Black/Thrash Metal des débuts pour évoluer vers un style plus direct et occulte tout en ne rechignant pas sur ses influences Thrash qui se ressentent toujours, mais pas à la même échelle. Le groupe retransmet à la perfection l'énergie dégagée sur scène. Avec une sortie par an depuis sa création, Whoredom Rife n'a de cesse de nous convertir à son Black Metal empreint de nostalgie, nous gratifiant encore une fois d'une sortie de qualité. Même si celle-ci est sortie il y a quelques temps déjà, se replonger dedans est un plaisir. Ultra Silvam, groupe qui a émergé de nulle part et sans prévenir avec sa première demo parue en 2017, l'heure de la confirmation est attendue par beaucoup. ET bien je vous le dis c'est une réussite. Dans la continuité de ce que le groupe aura offert avec son premier effort, Ultra Silvam apporte de la maturité à ses compos et nous offre un premier album imparable. La surprise à laquelle je ne m'attendais pas, Drastus qui sort de son sommeil après dix ans de long silence pour revenir nous pervertir avec son Black Metal forgé dans les limbes des enfers, continuant son travail débuté lors de ses débuts. Cette surprise se trouve être aussi une révélation tant la qualité de ce nouvel album est grande.

W.G. :



01. Véhémence - Par le sang versé
02. Equipoise - Demiurgus
03. Pensée Nocturnes - Grand Guignol Orchestra
04. Saor - Forgotten Paths
05. Psycroptic - As the Kingdoms Drowns

Deux premiers mois mouvementés et particulièrement riche en nouveautés, à l'image du premier nom de ce top, Véhémence, qui place la barre particulièrement haut en terme de Black Metal avec une senteur médiévale parfaitement amenée. Côté Black original, les clowns de Pensée Nocturnes nous rendent fier de notre scène française avec un album sur lequel je vais me pencher sous très peu tant il m'a conquis. Enfin, incontournable pour les amateurs d'envolées planantes, le nouveau Saor, toujours aussi bon selon moi.

Côté Death, je me suis tourné vers la technicité et le nouvel opus d'Equipoise que je découvre avec cet excellent opus. Cette découverte m'a donné envie de me replongé dans le fabuleux monde de la virtuosité avec le dernier Psycroptic en tête de liste, paru en fin d'année dernière, mais qui mérite d'être réécouté !

Commentaires

Enregistrer un commentaire