Allez, après Syndrome/CHVE/Amenra on s’en retourne pour un petit aller-retour à Dijon, pour cette fois-ci aller au Consortium, une salle destinée aux arts modernes. Tel est l’endroit choisi pour accueillir ce soir-là Recueil Morbide et Benighted. Une affiche qui est placée sous le signe du Brutal Death Metal bien gras et catchy. C’est une date un peu particulière pour Benighted car l’un de leurs nouveaux guitaristes, en l’occurrence Manu, est originaire de Dijon. Une grande partie de la salle est d'ailleurs acquise à la cause du groupe, allez savoir pourquoi ha ha ha...
Je découvre cette salle pour la toute première fois et c’est une agréable surprise, tout comme l’affluence de la soirée d’ailleurs. Une scène basse, près du public, une capacité qui laisse entrevoir un public en masse, non là une vraie surprise pour ma part.
On s’installe, le temps de trouver nos marques dans cette salle, en attendant Recueil Morbide, groupe qui a pour réputation d’envoyer le steak en live.
Le groupe s’installe sur scène et le show peut démarrer, sans aucune demi-mesure, d’emblée on se prend un mur de guitares dans les dents, directement, on comprend qu’on va subir un show énergique, puissant, un show placé sous le signe de l’intensité. La scène étant étroite, il est difficile pour les musiciens de pouvoir bouger à leur convenance, mais ça n’est pas un souci car leur chanteur remplit à merveille son rôle de frontman, en s’accaparant la scène et le public. Il captive l’attention et c’est là qu’on se rend bien compte que Recueil Morbide est rôdé à l’effort de la scène.
Leur musique incisive, directe et puissante donne l’occasion au public de se briser la nuque à coup de headbang. Le public quelque peu clairsemé au départ du show se veut moins disparate au fur et à mesure que les titres déroulent, il se montre réceptif au Brutal Death Metal des francs-comtois, un show sobre et efficace, avec une communication du chanteur qui se veut simple et directe. Pour tout vous dire je me surprends moi-même à des petits gestes d’humeur en secouant la tête sur la musique du groupe, comme quoi un travail bien fait est toujours efficace. J’ai réellement été surpris par le côté implacable et rouleau compresseur de leur musique. Une bonne première expérience avec Recueil Morbide malgré un son approximatif au début du show que l’ingé son aura su corriger d’emblée. La note négative, qui sera la même que pour Benighted sera le manque de basse, on l’a trop peu entendue malheureusement. (Même si beaucoup diront que les bassistes ne servent à rien ha ha ha). Hormis ce détail, malgré mes appréhensions (n’étant pas fan de ce style à la base à cause du chant « gruik ») l’essai a été transformé et j’ai passé un vrai bon moment.
Le temps que Benighted s’installe, on va se boire une mousse, fumer une ou deux clopes, respirer l’air frais en profitant de la douce température, car au vu de l’affluence la salle promet de devenir une fournaise dans les prochaines minutes, le public étant majoritairement venu pour Benighted. Pour ma part j’ai décroché après la sortie de « Psychose » qui reste un très bon album à mes yeux.
Bon ben là on va rentrer, se poser dans le fond de la salle pour apprécier le show. Première fois aussi que je vois le groupe, pas comme si il ne tournait jamais me direz-vous ha ha ha. Et c’est parti, on entre dans le vif du sujet, alors pour ma part il me sera impossible de reconnaitre un seul titre, ne connaissant pas la discographie du groupe, mais les fans eux sauront leur montrer qu’ils la connaissent, vous verrez pourquoi plus bas. Après une courte intro, on se prend d’emblée un mur de son qui vous brise directement les os, sans avertissement aucun. Et là on se rend compte du travail effectué par le groupe depuis ses débuts, une musique tranchante, incisive et carrée. Un groupe qui aura évolué au fur et à mesure du temps pour fidéliser au mieux une fanbase totalement acquise à sa cause (ça n’est pas une critique). Les fans se veulent réceptifs dès les premiers accords, pas le temps de se chauffer là, on entre dans le vif du sujet. On sent le groupe motivé et on voit qu’ils ont le sourire, tout comme Recueil Morbide d’ailleurs (chose agréable et à noter). Avec un frontman comme Julien Truchan la fosse ne peut rester insensible, il fait participer le public qui le lui rend bien d’ailleurs. A l’évocation de certains titres, le public réagit à la seconde et reprend le refrain avec le groupe, offrant une osmose parfaite, une communion intense entre le groupe et son public. Il se crée même dans le « pit » quelques « pogos » si on peut appeler ça ainsi… Le public se montre beaucoup plus réceptif avec Benighted. D’ailleurs quand leur chanteur rappel que Manu est originaire de Dijon, on voit tous les amis et proches montrer qu’ils sont bien présents pour soutenir le local de l’étape.
Pour revenir sur la musique du groupe, ça reste un char d’assaut, rien à redire, on voit que les gars sont des habitués de la scène, enchainant les titres comme ta mère enfile des perles. Avec une chirurgie d’orfèvre. Et bon au moment de reprendre le titre « Blood spit between my broken teeth » le public aura su réagir comme il se doit à cet hymne fédérateur qui déclenche la folie dans la fosse. J’ai réellement été impressionné par la précision chirurgicale de leur jeu, retranscrivant à la perfection ce que j’avais entendu d’eux en studio. En toute objectivité, j’ai apprécié le show, même si ce côté communicatif ne me plait pas, mais ça c’est mon côté vieux con. Mais se prendre une claque dans la gueule comme ça à domicile fait vraiment plaisir, il est devenu assez rare de voir des concerts dans notre belle cité, alors quand des groupes comme ça débarquent, tu y vas, tu profites et tu la fermes. Pour ma part, n’étant pas un afficionado de ce style, j’avoue avoir passé une bonne soirée, et voir les artistes accessibles à leurs fans comme le sont ces groupes c’est toujours plaisant, car malgré le succès, ils n’ont pas la grosse tête et rendent à leurs fan ce qu’ils leur donnent.
Pour ma part ce show est une réussite, en espérant en voir d’autres de la part de l’asso Magna Vox qui aura su faire un travail impeccable dans une salle au poil.
Je découvre cette salle pour la toute première fois et c’est une agréable surprise, tout comme l’affluence de la soirée d’ailleurs. Une scène basse, près du public, une capacité qui laisse entrevoir un public en masse, non là une vraie surprise pour ma part.
On s’installe, le temps de trouver nos marques dans cette salle, en attendant Recueil Morbide, groupe qui a pour réputation d’envoyer le steak en live.
Le groupe s’installe sur scène et le show peut démarrer, sans aucune demi-mesure, d’emblée on se prend un mur de guitares dans les dents, directement, on comprend qu’on va subir un show énergique, puissant, un show placé sous le signe de l’intensité. La scène étant étroite, il est difficile pour les musiciens de pouvoir bouger à leur convenance, mais ça n’est pas un souci car leur chanteur remplit à merveille son rôle de frontman, en s’accaparant la scène et le public. Il captive l’attention et c’est là qu’on se rend bien compte que Recueil Morbide est rôdé à l’effort de la scène.
Leur musique incisive, directe et puissante donne l’occasion au public de se briser la nuque à coup de headbang. Le public quelque peu clairsemé au départ du show se veut moins disparate au fur et à mesure que les titres déroulent, il se montre réceptif au Brutal Death Metal des francs-comtois, un show sobre et efficace, avec une communication du chanteur qui se veut simple et directe. Pour tout vous dire je me surprends moi-même à des petits gestes d’humeur en secouant la tête sur la musique du groupe, comme quoi un travail bien fait est toujours efficace. J’ai réellement été surpris par le côté implacable et rouleau compresseur de leur musique. Une bonne première expérience avec Recueil Morbide malgré un son approximatif au début du show que l’ingé son aura su corriger d’emblée. La note négative, qui sera la même que pour Benighted sera le manque de basse, on l’a trop peu entendue malheureusement. (Même si beaucoup diront que les bassistes ne servent à rien ha ha ha). Hormis ce détail, malgré mes appréhensions (n’étant pas fan de ce style à la base à cause du chant « gruik ») l’essai a été transformé et j’ai passé un vrai bon moment.
Le temps que Benighted s’installe, on va se boire une mousse, fumer une ou deux clopes, respirer l’air frais en profitant de la douce température, car au vu de l’affluence la salle promet de devenir une fournaise dans les prochaines minutes, le public étant majoritairement venu pour Benighted. Pour ma part j’ai décroché après la sortie de « Psychose » qui reste un très bon album à mes yeux.
Bon ben là on va rentrer, se poser dans le fond de la salle pour apprécier le show. Première fois aussi que je vois le groupe, pas comme si il ne tournait jamais me direz-vous ha ha ha. Et c’est parti, on entre dans le vif du sujet, alors pour ma part il me sera impossible de reconnaitre un seul titre, ne connaissant pas la discographie du groupe, mais les fans eux sauront leur montrer qu’ils la connaissent, vous verrez pourquoi plus bas. Après une courte intro, on se prend d’emblée un mur de son qui vous brise directement les os, sans avertissement aucun. Et là on se rend compte du travail effectué par le groupe depuis ses débuts, une musique tranchante, incisive et carrée. Un groupe qui aura évolué au fur et à mesure du temps pour fidéliser au mieux une fanbase totalement acquise à sa cause (ça n’est pas une critique). Les fans se veulent réceptifs dès les premiers accords, pas le temps de se chauffer là, on entre dans le vif du sujet. On sent le groupe motivé et on voit qu’ils ont le sourire, tout comme Recueil Morbide d’ailleurs (chose agréable et à noter). Avec un frontman comme Julien Truchan la fosse ne peut rester insensible, il fait participer le public qui le lui rend bien d’ailleurs. A l’évocation de certains titres, le public réagit à la seconde et reprend le refrain avec le groupe, offrant une osmose parfaite, une communion intense entre le groupe et son public. Il se crée même dans le « pit » quelques « pogos » si on peut appeler ça ainsi… Le public se montre beaucoup plus réceptif avec Benighted. D’ailleurs quand leur chanteur rappel que Manu est originaire de Dijon, on voit tous les amis et proches montrer qu’ils sont bien présents pour soutenir le local de l’étape.
Pour revenir sur la musique du groupe, ça reste un char d’assaut, rien à redire, on voit que les gars sont des habitués de la scène, enchainant les titres comme ta mère enfile des perles. Avec une chirurgie d’orfèvre. Et bon au moment de reprendre le titre « Blood spit between my broken teeth » le public aura su réagir comme il se doit à cet hymne fédérateur qui déclenche la folie dans la fosse. J’ai réellement été impressionné par la précision chirurgicale de leur jeu, retranscrivant à la perfection ce que j’avais entendu d’eux en studio. En toute objectivité, j’ai apprécié le show, même si ce côté communicatif ne me plait pas, mais ça c’est mon côté vieux con. Mais se prendre une claque dans la gueule comme ça à domicile fait vraiment plaisir, il est devenu assez rare de voir des concerts dans notre belle cité, alors quand des groupes comme ça débarquent, tu y vas, tu profites et tu la fermes. Pour ma part, n’étant pas un afficionado de ce style, j’avoue avoir passé une bonne soirée, et voir les artistes accessibles à leurs fans comme le sont ces groupes c’est toujours plaisant, car malgré le succès, ils n’ont pas la grosse tête et rendent à leurs fan ce qu’ils leur donnent.
Pour ma part ce show est une réussite, en espérant en voir d’autres de la part de l’asso Magna Vox qui aura su faire un travail impeccable dans une salle au poil.
____________________________
KhxS
Commentaires
Enregistrer un commentaire