Le vent froid vient chatouiller nos visages pendant que nous patientons dans la longue file d'attente devant le Transbordeur de Villeurbanne. Ce soir, Twilight Force, Accept et Sabaton ont réussi à remplir la totalité de la salle, ce qui n'est pas rien pour un mardi soir hors des vacances scolaires. Fort d'un nouvel album récemment sorti, la formation suédoise de Sabaton a choisi de faire route avec les piliers du Heavy Metal Allemand que sont Accept. Twilight Force vient compléter l'affiche. Le groupe partage les mêmes origines géographiques que Sabaton, et délivre un power metal très axé sur l'heroic-fantasy (comme le montre le visuel scénique dont nous parlerons et les pochettes d'albums).
L'ouverture des portes était prévue pour 18h30, mais ce n'est finalement qu'à 18h50 que nous entrons dans la salle, précédés par environ 200 autres personnes. Il est important de le préciser car je constate immédiatement que Twilight Force a déjà entamé son set, devant un public clairsemé et une salle qui se remplissait peu à peu. Ainsi malgré une soirée prévue à guichet fermé, il ne s'est écoulé que 15 minutes entre le moment où les premières personnes sont entrées dans la salle et le moment où Twilight Force a débuté. En conséquence, en discutant avec certaines personnes arrivées pourtant à l'heure devant la salle, j'appris qu'un grand nombre de personnes ont totalement loupé la prestation de Twilight Force, mais surtout que les quelques malchanceux qui ont dû faire la queue parmi les derniers ne sont entrés dans la salle que pendant le set d'Accept.
L'ouverture des portes était prévue pour 18h30, mais ce n'est finalement qu'à 18h50 que nous entrons dans la salle, précédés par environ 200 autres personnes. Il est important de le préciser car je constate immédiatement que Twilight Force a déjà entamé son set, devant un public clairsemé et une salle qui se remplissait peu à peu. Ainsi malgré une soirée prévue à guichet fermé, il ne s'est écoulé que 15 minutes entre le moment où les premières personnes sont entrées dans la salle et le moment où Twilight Force a débuté. En conséquence, en discutant avec certaines personnes arrivées pourtant à l'heure devant la salle, j'appris qu'un grand nombre de personnes ont totalement loupé la prestation de Twilight Force, mais surtout que les quelques malchanceux qui ont dû faire la queue parmi les derniers ne sont entrés dans la salle que pendant le set d'Accept.
Une fois arrivé dans la salle, avant de me rendre dans le pit photographe, je profite de l'espace libre dans la salle pour déambuler et écouter l'acoustique à différent endroits. Le son est bien réglé, laissant transparaître tous les instruments distinctement. Musicalement Twilight Force officie dans le Power Metal et explore le monde de l’heroic-fantasy que ce soit sur les artworks, dans la musique, ou sur scène. Habillé en accord avec le thème, oreilles d’elfes, habits d’inspiration médiévale, et quelques accessoires rappelant ce monde fantastique ; le combo va exécuter une prestation d’une grosse demi-heure.
Musicalement, la musique est très (trop ?) kitch, un peu répétitive pour moi et sans originalité particulière. Si certains musiciens restent en retrait, comme le guitariste de droite avec un foulard sur une moitié du visage qui selon moi, montre un peu trop qu’il sait faire de la guitare, d’autres comme le chanteur sont plus avenants avec le public malgré des échanges un peu enfantins (grosso modo, comprenez : ‘les femmes, pouvez-vous crier plus fort que les hommes ?’). Le groupe s’en sort très honorablement, et accomplit l’objectif pas forcément aisé de faire monter l’ambiance dans la salle.
Musicalement, la musique est très (trop ?) kitch, un peu répétitive pour moi et sans originalité particulière. Si certains musiciens restent en retrait, comme le guitariste de droite avec un foulard sur une moitié du visage qui selon moi, montre un peu trop qu’il sait faire de la guitare, d’autres comme le chanteur sont plus avenants avec le public malgré des échanges un peu enfantins (grosso modo, comprenez : ‘les femmes, pouvez-vous crier plus fort que les hommes ?’). Le groupe s’en sort très honorablement, et accomplit l’objectif pas forcément aisé de faire monter l’ambiance dans la salle.
Après avoir fait un rapide changement de plateau, la salle est prête pour accueillir les teutons. Ceux-ci entrent en scène sur le tonitruant ‘Stampede’ extrait de leur dernier album en date « Blind Rage ». Pendant une heure, le groupe va enchaîner une dizaine de titres extraits de 6 albums de leur production, emmené par les deux seuls membres restants de la formation originelle : le bassiste Peter Baltes et le guitariste Wolf Hoffmann. Pour un groupe d’une telle ancienneté, on aurait craint un ramollissement lors des performances lives, mais Accept nous montre ici tout le contraire avec une grande énergie et un show carré et précis.
Sur scène, les lumières sont propres, bien gérées et mettent parfaitement en valeur les musiciens, avec tout de même quelques préférences, notamment sur la partie de ‘Fast as a Shark’ où les deux guitaristes effectuent un solo en harmonie, sur lequel Wolf est très largement mis en valeur à l’instar de Uwe Lulis. Concernant le son, tout comme Twilight Force, les ingénieurs son font un travail exemplaire et offre un rendu propre et bien égalisé.
Les musiciens sont relativement proches du public, plus par des gestes que par des paroles, avec des appels à chanter leurs hymnes légendaires tels que ‘Princess of the Dawn’ ou le thème de ‘La Lettre à Elise’ (Ludwig V. Beethoven), repris dans ‘Metal Heart’ (sur lequel David Reece a beaucoup de mal à rivaliser avec Udo). Au-delà des titres que j’ai précédemment cités, Accept a également interpété des titres comme ‘Stalingrad’, ‘Restless and Wild’, ‘London Leatherboys’, ‘Final Journey’, ‘Teutonic Terror’, pour finir par le très célèbre ‘Balls to the Wall’.
En bref, une excellente prestation livrée par les maîtres du Heavy Metal allemand, qui démontrent une forme olympique, et dont l’avenir n’est pas à craindre.
Une demi-heure de battement avant que la tête d’affiche de la soirée ne foule la scène du Transbordeur. Les Suédois se sont forgés une solide réputation pour leurs prestations scéniques énergiques et leur proximité avec le public. Ce soir, c’est en l’honneur de l’album « The Last Stand », sorti en août dernier chez Nuclear Blast, que Sabaton nous fait l’honneur de sa présence ce soir. Le groupe propose une musique hybride entre Heavy et Power Metal, sur le thème des grandes guerres de l’histoire. Bien que n’étant pas adepte de leurs productions, j’ai déjà eu l’occasion de les voir précédemment et il faut reconnaître qu’ils savent se mettre le public dans la poche.
Après une version raccourcie de ‘In the Army Now’ (Bolland & Bolland), ‘The March to War’ se fait entendre, annonçant le début de la bataille. C’est sur ‘Ghost Division’ que le groupe fait son entrée en scène. Cet enchaînement est celui choisi par le groupe depuis longtemps pour ouvrir ses concerts, et bien qu’efficace, on n’aurait pas dit non à une nouvelle intro. Malheureusement, malgré quelques éléments dont je parlerai plus loin, le concert fut à l’image de l’intro : sans surprise. De plus, avec les morceaux du nouvel album joués ce soir (6 en tout), on a peine à décoller et à se sentir immergé dans un univers explosif. Si le public est assez réactif aux appels des musiciens et notamment Joakim Brodén, je reste quand même sur ma faim avec des morceaux plats et un son pas au top : les samples de claviers étant beaucoup trop forts par rapport aux autres instruments.
Sur une heure trente de set où le dernier album est mis à l’honneur avec des titres comme ‘Sparta’, ‘Shiroyama’, ‘The Last Stand’, ou ‘The Lost Bataillon’. Pour compléter la performance, Sabaton a puisé dans l’ensemble de sa discographie et il fera ainsi plaisir d’entendre des titres comme ‘Swedish Pagans’, ou ‘Primo Victoria’, et l’intermède acoustique introduit par une petite scène comique joué par les musiciens. Avec ‘The Final Solution’ interprétée de manière conviviale avec des instruments acoustiques et un clavier, le groupe met en valeur son nouveau guitariste Tommy Johansson, remplaçant Thorbjörn Englund depuis l’année dernière. Cet intermède fut pour moi la partie intéressante du set.
Après un rappel comprenant ‘Primo Victoria’, ‘Shiroyama’, et ‘To Hell and Back’, la soirée s’achève et c’est un avec un bilan mitigé que je conclus cet article. Si Sabaton ne m’a pas conquis, ils auront au moins proposé une prestation assez bonne sans être meilleure selon moi que pour la tournée précédente. Accept méritait selon moi la place de tête d’affiche tant leur prestation a été supérieure en tous points.
Après une version raccourcie de ‘In the Army Now’ (Bolland & Bolland), ‘The March to War’ se fait entendre, annonçant le début de la bataille. C’est sur ‘Ghost Division’ que le groupe fait son entrée en scène. Cet enchaînement est celui choisi par le groupe depuis longtemps pour ouvrir ses concerts, et bien qu’efficace, on n’aurait pas dit non à une nouvelle intro. Malheureusement, malgré quelques éléments dont je parlerai plus loin, le concert fut à l’image de l’intro : sans surprise. De plus, avec les morceaux du nouvel album joués ce soir (6 en tout), on a peine à décoller et à se sentir immergé dans un univers explosif. Si le public est assez réactif aux appels des musiciens et notamment Joakim Brodén, je reste quand même sur ma faim avec des morceaux plats et un son pas au top : les samples de claviers étant beaucoup trop forts par rapport aux autres instruments.
Sur une heure trente de set où le dernier album est mis à l’honneur avec des titres comme ‘Sparta’, ‘Shiroyama’, ‘The Last Stand’, ou ‘The Lost Bataillon’. Pour compléter la performance, Sabaton a puisé dans l’ensemble de sa discographie et il fera ainsi plaisir d’entendre des titres comme ‘Swedish Pagans’, ou ‘Primo Victoria’, et l’intermède acoustique introduit par une petite scène comique joué par les musiciens. Avec ‘The Final Solution’ interprétée de manière conviviale avec des instruments acoustiques et un clavier, le groupe met en valeur son nouveau guitariste Tommy Johansson, remplaçant Thorbjörn Englund depuis l’année dernière. Cet intermède fut pour moi la partie intéressante du set.
Après un rappel comprenant ‘Primo Victoria’, ‘Shiroyama’, et ‘To Hell and Back’, la soirée s’achève et c’est un avec un bilan mitigé que je conclus cet article. Si Sabaton ne m’a pas conquis, ils auront au moins proposé une prestation assez bonne sans être meilleure selon moi que pour la tournée précédente. Accept méritait selon moi la place de tête d’affiche tant leur prestation a été supérieure en tous points.
La soirée n’en fut pas moins très agréable, et nous remercions Live Nation pour nous proposer ce type d’affiche avec des prestations de qualité.
Live Nation: Site web
Report & Photos : W. G.
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