Chronique | Orcustus - S/T (Album, 2009)



Orcustus - S/T (Album, 2009)

Tracklist :

01. Coil
02. Of Sophistry, Obsession and Paranoïa
03. Conversion
04. Jesus Christ Patricide
05. Death and Dissolution
06. Ego Sum Chaos
07. Asphyxiokenisis

Extrait en écoute :



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Associer Black Metal et Norvège, c'est un peu comme dire que la France et le fief légitime de la vinasse. En picole comme en musique, il existe d'excellentes cuvées partout dans le monde mais le pays de référence reste toujours le même.


L'intéressé du jour, vous l'aurez deviné, nous vient de Norvège. Formé en 2002 à Bergen, il se nomme Orcustus. Ce groupe  qu'on pourrait appeler un supergroupe a eu, pour l'occasion de la sortie de son album éponyme qui a vu le jour en 2009, un line-up qui parlera sans aucune hésitation aux amateurs de Black Metal.

J'appelle à la barre quatre musiciens de choix de la fructueuse scène norvégienne. Infernus (Gorgoroth) à la basse, Tormentor (ex-Gorgoroth) à la guitare, Dirge Rep derrière les fûts et en charge de la création visuelle (Djevel, ex-Enslaved, Ex-Gehenna ) et Taipan (ex-Avok) pour le chant.

Présentations faites, c'est ici un Black Metal qualifié de traditionnel que Orcustus va déployer le long de cet album. Inspiré des classiques tels que Mayhem, Urgehal, Taake le groupe ne fait pas dans la dentelle. Les riffs Black and Roll typés Carpathian Forest ou encore Craft complétés de passages thrashy comme sur 'Asphyxiokenisis', d'agressivité et de furie confèrent à cet album une aura qui ravira les fans de Black Metal traditionnel. D'ailleurs pour la petite anecdote à raconter en soirée lors de l'écoute de cet album, sachez que Dirge Rep a enregistré des parties de batteries pour l'album "Void" de Craft qui n'ont pas été retenues pour les sessions finales, voilà une bonne explication à ce côté très Black and Roll.

Homogène dans sa production, l'album offre un avalanche sonore continue. Les incantations omniprésentes de Dirge sur la voix de Taipan apportent de la profondeur et un aspect ritualiste à "Orcustus".

Une bonne cuvée norvégienne comme eux seuls en ont le secret. Effets de distortion, froideur, agressivité et rapidité, cet album de Ocructus s'inscrit dans les bonnes productions norvégiennes de cette décennie, on n'en attendait pas moins avec un line-up pareil. Le temps change, sept ans après cet album le lineup s'est modifié, Tormentor et Inferus on laissé la place à Enzifer ( Urgehal). Le groupe est toujours actif mais n'a cependant pas de nouvel album depuis cette production.

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Chaosophia





Commentaires

  1. Anonyme19:54

    Dans mon top 10 des albums de BM. 41 minutes de noirceur et de violence auditive pure. Du riffing à la Urgehal en plus noir et sans les solos, des passages lourds et asphyxiants (fin de "Of Sophistry, Sophistry And Paran" ou mid de "Jesus Christ Patricide"), une basse très efficace sans pour autant être sur-mixée, un jeu de batterie tantôt sobre, tantôt démonstratif, une voix dégueulasse et haineuse... Un monument en ce qui me concerne. B.

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  2. Cet album trainait sur une de mes playlist Spotify quand je l'ai réécouté je me suis pris une grosse baffe dans la tronche.Il fallait que je retranscrive ça à ma manière, alors je me suis dit "pourquoi pas une chronique" et pouf la voilà :p ils font le job et ils le font bien, y'a pas à dire les Norvégiens savent y faire.
    Je ne sais pas ce que donnera la prochaine sortie; si prochaine sortie il-y-a :/

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