Si à l'origine ces trois formations s'inscrivaient dans la lignée des groupes de Black Metal blasphémateurs et sataniques, Sabbat et Sigh chercheront rapidement à frapper leur Black Metal du sceau japonais, tant au niveau d'un visuel inspiré de leur folklore que des paroles.
Nous retrouvons dès 1990 avec Sabbat des références à leur culture avec par exemple le titre, 'Possessed the Room (Kanashibari)' (« The Seven Deadly Sins » - 1990), qui utilise le terme Kanashibari, désignant dans leur langue natale la paralysie du sommeil, trouble qui mène à des hallucinations.
Du côté de Sigh, dès leur premier album nous trouvons une référence avec 'A Victory of Dakini' (« Scorn Defeat » - 1993), divinité issue de la religion bouddhiste.
Il faudra attendre 1996 pour qu' Abigail explore l'esprit Japonais mais cette fois-ci du côté des Yakuza dans « Intercourse & Lust », son titre évocateur 'Hail Yakuza' et son estampe érotique.
Par la suite les groupes ont continué a explorer à la fois le Black Metal et leur culture, mélangeant les codes visuels et stylistiques des deux, Abigail et Sabbat préférant rester dans l'esprit des origines, laissant Sigh explorer les frontières du Metal extrême et d'autres cultures. Ils ont de ce fait initié une nouvelle génération aux sombres forces du Black Metal et des esprits japonais. C'est cette nouvelle génération qui nous intéressera ici. Laissons donc les grands du Black Metal Japonais, pour plonger dans l'Underground de la scène nipponne.
_______________________________
Kadenzza - "Into the Oriental Phantasma" (album, 2003)
Kadenzza fait partie de cette vague Black Metal Symphonique qui a déferlé sur la scène Metal dans les années 2000. Forts de sa signature sur le label francilien, Holy Records (Misanthrope, Septicflesh, Still Volk), il fut aisé pour nous, français, de se procurer deux de ses trois albums. Tombé dans l’oubli depuis, « Into the Oriental Phantasma » (2003) est une perle obscure de ces années où se sont côtoyés le meilleur et le pire du Black Metal Symphonique. Kadenzza est le fait de l'artiste multi-instrumentiste, You Oshima. Le musicien s'inspire pour cet album de l'histoire contemporaine du Japon. Il aborde le sujet des Kamikazes de la seconde guerre mondiale ('Kamikaze Blows') ainsi que de l'accident nucléaire de Tōkai ('Lament 1999') mais aussi des esprits vengeurs de la nature sur 'Mononoke'. La démarche anti-nucléaire et pro-écologiste n'est pas sans rappeler celle de Hayao Miyazaki.
Musicalement le one-man band propose une musique riche et variée. Les compositions sont complexes, à la limite du progressif par moment, laissant une large place à la guitare et aux claviers qui oscillent entre ambiance gothique et futuriste. La partie symphonique, grandiose, se ressent à travers ses claviers qui saturent totalement l'espace musical, offrant un support au chant qui acquiert un effet infernal et puissant. Ces parties qui mélangent l'imaginaire gothique au savoir-faire japonais rappellent irrésistiblement les ambiances de jeux vidéos tels que Castlevania ou Devil May Cry.
Au final le musicien propose un Black Metal Symphonique profondément moderne tirant ses influences de l’environnement japonais actuel. C'est une œuvre ancrée dans un contexte historique mais aussi universel et personnel. You Oshima s'inspire de ce qui le touche directement. Il a depuis, annoncé la mise en stand-by de Kadenzza après avoir appris qu'il était atteint d'un cancer, une annonce qui a devancé la destruction de Fukushima, sa région. Depuis il a rejoint les rangs de Sigh, remplaçant le guitariste originel de la formation... le retour d'un artiste au talent multiple et à la vie écorchée au sein d'une des formations les plus prolifiques de la scène extrême mondiale.
Endless Dismal Moan - S/T (album, 2004)
Le Japon est en partie réputé pour ses films de fantômes et d'horreur, et si vous appréciez ces genres cinématographiques, alors vous devriez totalement accrocher au premier album de Endless Dismal Moan, qui aurait pu à juste titre faire office de bande-son pour les films de Hideo Nakata , entre autres.
Après une série de demos, ce one-man-band disparu depuis le suicide de son unique membre Chaos 9, a sorti en 2004 un album éponyme, dont le contenu lugubre et sépulcral n'a sûrement aucun équivalent. Au cours de l'album, les nappes de clavier fantasmagoriques associées aux accords poussés à leur dissonance la plus extrême nous plongerons dans les rituels du délire et de la souffrance, avec des structures de riffs et des lines de basse qui rappellent parfois celles de "Tentacles of Whorror", album de Leviathan (US) paru la même année.
Des thèmes lyriques obscurs et horrifiques, à l'univers créé par les accords malsains du multi-instrumentiste, tout nous pousse à faire des parallèles avec "Ju-on" ("The Grudge" pour la version américaine), un film d'horreur de Takashi Shimizu sorti en 1998. Les discours introspectifs présents dans l'album peuvent faire penser à de nombreuses situations d'extrême détresse vécues individuellement par les personnages du film.
"Endless Dismal Moan" est un album qui n'a vraiment rien à envier à ses équivalents européens ou américains qui présente de nombreux points communs avec la scène sud-coréenne, qui lorgnent parfois plus vers Ambient avec des formations plus récentes telles Aek Gwi (one-man-band Black/Ambient de Séoul).
Gallhammer - "Gloomy Lights" (album, 2004)
Affiche de "Ju-On" (Takashi Shimizu, 1998)
"Endless Dismal Moan" est un album qui n'a vraiment rien à envier à ses équivalents européens ou américains qui présente de nombreux points communs avec la scène sud-coréenne, qui lorgnent parfois plus vers Ambient avec des formations plus récentes telles Aek Gwi (one-man-band Black/Ambient de Séoul).
Gallhammer - "Gloomy Lights" (album, 2004)
Gallhammer est un trio de Black Metal entièrement féminin en pause depuis 2013. Si l'on est fanatique des divers projets de Tom. G. Warrior (Hellhammer, Celtic Frost, Triptykon), alors il faut absolument se procurer ce fantastique manifeste de Doom/Black/Thrash aux relents Crust qu'est "Gloomy Lights". Régulièrement ravivé par le côté brut, répétitif et dépravé de certains passages, l'auditeur est finalement enlisé dans le désespoir et la paranoïa à l'écoute de cet album. 'Color of Coma', pièce finale qui conclut en apothéose ce festival de riffs féroces et démoniaques, sera loin de susciter l'indifférence. Un conseil, se procurer son tout aussi excellent successeur, "Ill Innocence", plus catchy, doté d'une meilleure production, et davantage aventureux dans un style pluriel et riche.
La petite anecdote : Eri Isaka (a.k.a. Vivian Slaughter), bassiste et vocaliste de la formation, est actuellement mariée à Maniac, légendaire acteur de la seconde vague du Black Metal norvégien.
Arkha Sva - "Gloria Satanae" (album, 2007)
La petite anecdote : Eri Isaka (a.k.a. Vivian Slaughter), bassiste et vocaliste de la formation, est actuellement mariée à Maniac, légendaire acteur de la seconde vague du Black Metal norvégien.
Arkha Sva - "Gloria Satanae" (album, 2007)
Membre du collectif A.A.A.A. aux côtés d'Avsolutized... et Ahpdegma, Arkha Sva se forme en 1996, avec pour seul membre connu à ce jour, le vocaliste et parolier Ur Èmdr Oervn. Après plusieurs splits avec de nombreux représentants de la scène suédoise, dont Hypothermia, le groupe sort son premier album "Gloria Satanae" en 2007.
Cette production reflète vraiment ce qui fait la réputation des Nippons en Black Metal, à savoir lyrisme et ambiances tumultueuses, tout étant réminiscente d'oeuvres de groupes scandinaves, Sargeist en tête. Arkha Sva fait preuve d'un "jusqu'au boutisme" manifeste dans le chant utilisé, étonnamment diversifié et exécuté avec extravagance, ce qui peut surprendre, voire laisser une impression de parodie dès la piste introductive. Les crises psychotiques et les épanchements émotionnels suggérés par ce chant si particulier et les mélodies fiévreuses des guitares, donnent plus que jamais l'image d'un individu totalement possédé mentalement, rendant cet album unique et vraiment troublant.
Funeral Elegy - "Vicious and Cruel Symphony" (compilation, 2008)
Cette production reflète vraiment ce qui fait la réputation des Nippons en Black Metal, à savoir lyrisme et ambiances tumultueuses, tout étant réminiscente d'oeuvres de groupes scandinaves, Sargeist en tête. Arkha Sva fait preuve d'un "jusqu'au boutisme" manifeste dans le chant utilisé, étonnamment diversifié et exécuté avec extravagance, ce qui peut surprendre, voire laisser une impression de parodie dès la piste introductive. Les crises psychotiques et les épanchements émotionnels suggérés par ce chant si particulier et les mélodies fiévreuses des guitares, donnent plus que jamais l'image d'un individu totalement possédé mentalement, rendant cet album unique et vraiment troublant.
Funeral Elegy - "Vicious and Cruel Symphony" (compilation, 2008)
Ceux qui s’intéressent à la scène DSBM ou au Black Metal Japonais ont déjà entendu le nom d'Hakuja, projet éponyme du musicien. Ce que nous savons moins c'est qu'avant la sortie de la démo « Legacy » – et sa ré-édition chez Drakkar Productions qui lui offrit un certains succès dans le milieu underground – il y avait Funeral Elegy, mais aussi Cataplexy (Occult Black Metal). Nous allons ici nous intéresser à Funeral Elegy et à la sortie de la compilation « Vicious and Cruel Symphony » (2008 - Nekrokult Nihilism). Elle regroupe tous les morceaux composés par le groupe entre 2001 et 2004, le seul titre que l'on ne retrouvera pas est la cover de Kristallnacht présente sur le split avec Sargeist.
Les titres s’enchaînent dans l'ordre chronologique de la composition des morceaux pour finir sur une version live de 'Gloomy Highland'. Cela permet de voir l'évolution stylistique du groupe qui officie entre un Black metal assez Raw et le Depressive Black, mais toujours avec un son brut qui ravira les fan de Black de la première heure. Ici, pas de DSBM larmoyant. Nous sommes face à une rage tirée de la mélancolie et de la dépression. Les riffs efficaces s’enchaînent laissant peu de temps morts, le passage entre les parties Black Metal inspirées de l'occultisme et les parties DSBM permet une importante variation entre les émotions.
Cette compilation permet de voir l'évolution d'Hakuja entre Cataplexy et Hakuja. Il s'agit d'un mélange entre ces deux entités où l'artiste laisse libre court a ses inspirations et ses influences.
Hakuja - "Legacy" (Démo, 2007)
Nous avons vu qu' Hakuja a fait ses armes chez Cataplexy et Funeral Elegy avant de proposer son unique démo en 2007, qui conserve le caractère dépressif qu'on retrouve chez le groupe précédent de notre focus.
Cette oeuvre sobrement intitulée "Legacy" se révèle fortement influencée du courant néoclassique, très présent dans l'archipel nippon. Cette démo pleine de vie révèle donc une extrême sensibilité émotionnelle, et même si les titres suivent tous à peu près le même schéma, ils provoquent chez l'auditeur une réelle envie d'aller toujours plus loin dans leur écoute; c'est une sorte d'addiction stimulée par une basse omniprésente qui reprend souvent les mélodies des guitares.
De cette démo émane une certaine euphorie, qui ne doit cependant pas être prise pour "positive", puisque les thèmes lyriques et le type de chant utilisé lorgnent beaucoup plus vers le DSBM que le Black'n'roll, se fondant sur la volonté impitoyable de la nature et la faiblesse inhérente à l'homme. Voyons plutôt cette production comme un voyage initiatique à travers Aokigahara, une forêt qui s'étend au pied du Mont Fuji, tellement impénétrable que nombre de japonais se perdent dans sa dense végétation pour y mettre fin à leurs jours...
Quest For Blood - S/T (album, 2008)
Quest For Blood - S/T (album, 2008)
Quest for Blood (捜血鬼) fait partie des trois entités qui s'articulent autour du duo Yomituti et Noguto. Magane (凶音) première de celle-ci aborde déjà les thématiques du folklore japonais mais dans un Black Metal qui reste assez classique. C'est avec Misogi que le côté folklorique dépassera le stade des thématiques et sera retranscrit en musique, nous y reviendrons plus tard. Bien que Misogi fut formé avant, une période de pause fera que Quest for Blood sortira son premier album éponyme avant, en 2008 via Ektro Records. Notons qu'il n'est pas rare de retrouver des membres des trois groupes sur les différents albums des formations.
L'album a été fait en collaboration avec Yukihiro Isso (一噌幸弘), un flûtiste de nōkan (能管) – flûte traversière japonaise faite en bambou – cet instrument est traditionnellement utilisé dans le théâtre de nō en plus des tambours :
Quest for Blood redéfinit totalement l'idée même du Black Metal. Le groupe pioche dans le Death, l'Expérimental et la musique traditionnel japonaise. Nous avons plus l'impression d’assister à une représentation de nō black metalisée, effet renforcé avec la collaboration d'un musicien issus de ce milieu artistique. Il n'y a aucune chant Extrême dans l'album est assez peu de chant traditionnel. Au même titre que le théâtre dont ils s'inspirent l'album est à la fois épique et dépouillé des éléments superflu. La formation n'a pas besoin de chant pour retranscrire les émotions voulues et offre une bande qui amène les traditions Japonaises dans une nouvelle ère, entre modernité et folklore.
Misogi - "遠ツ神 笑ミ給ヘ" (album, 2010)
Misogi (身殺) fait parti des rares formations Black Metal à mélanger Black Metal et musique folklorique au Japon. Avec Magane (凶音) et Quest For Blood (dont nous avons parlé précédemment). Toujours construit autour de Yomituti et Noguto, la formation a splitté en 2002 avant la création de Quest of Blood, pour se reformer en 2006.
Après, trois démos, la formation sortira en 2010 son premier opus, intitulé, « 遠ツ神 笑ミ給ヘ » (Tofotukami Wemitamafe). Avec son instrumentation folk à l'enregistrement old-school, l'introduction de l'album nous renvoie aux Bandes-son des films en noir et blanc d'Akira Kurosawa, qui nous baigne dans une même ambiance mythique, ancestrale et profondément sombre.
Les parties Black Metal sont directement inspirées d'un Black Metal des années 90's, sans fioriture, efficace. Les deux univers se mélangent allègrement, nous retrouvons autant de parties Folk que Black que Black/Folk tant au niveau de l'instrumentation que du chant qui alterne chant Black et chant traditionnel.
Nous pouvons voir dans cette unique album un moyen de se purifier – le misogi étant procédé de purification dans le Shintoïsme – pour renouer avec les temps anciens à travers cet exécutoire qu'est le Black Metal, ce qui expliquerait cette volonté de renouveler à chaque fois les formations, afin d'exprimer une émotion précise dans un contexte qui lui ai totalement dédié.
Au contraire de son prédécesseur Quest of Blood, Misogi est un album brut, pas tant au niveau de la violence musicale que de son esthétique musicale, en force et raffinement qui n'est pas sans rappeler là aussi le Nô. Il s'agit de la pierre qui constitue le passage de Magane (凶音) à Quest For Blood.
Manierisme - "フローリア" (Démo, 2013)
Manierisme est un one-man-band originaire de Tokyo qui tire son nom d'un courant artistique européen qui se développe au XVI. jusqu'au XVII. siècle, en réaction aux idéaux d'harmonie et aux restrictions induites par les règles d'imitation de la nature en vogue à cette époque.
Giuseppe Arcimboldo, Portrait de l'empereur Giuseppe II en Vertumne, 1591
Cette demo, parue en 2013, est une oeuvre de Black Metal expressive et lyrique entièrement chantée en japonais. Elle présente une atmosphère sombre et trouble soulignée par une qualité de production brouillonne, et des thèmes musicaux rappelant les bande originales de certains jeux vidéo, ce qui crée un certain décalage dont semblent raffoler les Japonais. La grande richesse de motifs mélodiques et l'excentricité des voix évoquent justement cet idéal de désunion et de recherche de mouvement que cherche à atteindre le maniérisme, tout en étant empreinte d'une nostalgie inhérente au mouvement Black Metal, que l'on retrouve sur cette pochette aux tons sepia. Ceux qui sont hermétiques à l'innovation du Black Metal devront passer leur chemin.
D'une certaine manière, "フローリア" est une oeuvre représentative de l'extravagance théâtrale et dramatique de nombreux artistes japonais, ce qui la rend à la fois crédible et attractive pour ceux qui n'ont pas peur de se plonger dans le bain de la folie.
L'album d'une durée d'un peu plus d'une demi-heure permet une immersion totale évitant que le violent devienne lassant.
Fra Hedensk Tid - "回帰への祈り" (album, 2013)
Fra Hedensk Tid fait partie de cette nouvelle Black Metal japonaise portée par le label Zero Dimensional Records. Il s'agit du projet porté par Kawana, portant à l'origine le nom de Svar Fra Hedensk. Le premier album du duo « 回帰への祈り » est sorti en 2013, et propose une esthétique sobre, jouant sur les codes du Black Metal mais assumant son origine japonaise. Les titres écrits et chanté par Syuri sont en japonais. Musicalement nous sommes face à un Black Metal primitif, violent mais avec des parties beaucoup plus mélodiques. L'enregistrement est propre, servant au mieux la force ainsi que la violence des compositions. La batterie joue un rôle important dans cette force, entre parties War Black et d'autre plus mélancoliques. Le chant et les sonorités rappellent un Black Metal froid et Old-School le tout avec une production actuelle.
L'album d'une durée d'un peu plus d'une demi-heure permet une immersion totale évitant que le violent devienne lassant.
_______________________________
La scène Black Metal japonaise est à la fois prolifique et profondément ancrée dans l'underground. Elle a marqué l'histoire du Black Metal et continue d'innover et de créer que ce soit à travers l'ultra-avantgardisme ou le Black Metal le plus classique. Les formations japonaises ont su tisser un lien entre leur culture et ce sous-genre musical sans tomber dans l'extravagance du Visual Kei ou encore de leur vague Power Mélodique.
Ces deux scènes, devenues des produits culturel typiquement japonais ont tendance à éclipser des scènes plus violentes et sombres qui cohabitent avec elles dans l'archipel nippon. Nous avons cela dans le cas du Black Metal mais les scènes Death et Porngrind sont aussi prolifiques, mélangeant là aussi des traits caractéristiques de la culture Japonaise. L'utilisation d'artworks dessinés dans un style mangas hyper-violent a l’instar du groupe de Death Metal/Goregrind Go-Zen est un bon exemple. Le groupe traite également des Hentai dans leurs paroles. Dans un autre genre du le One-Man Band Zenithrash, qui mélange un Death Metal technique et mélodique, avec la musique du folklore nippon, est un autre exemple de ce que peut donner le croisement culturel entre le Japon et le Metal. Cette ouverture sur les autres scènes montre que la scène japonaise regorge de perles dans tous les styles, trop souvent oubliées sous les lumières du Power et du Visual Kei.
_______________________________
Auteurs : Morgan & Thomas
Dessin : Antoine
Commentaires
Enregistrer un commentaire