Vortex Of End - "Fvlgvr. Lvx. Terror" (album, 2015)
Tracklist :
1. Hammer of Revelation 03:16
2. Fvlgvr.Lvx.Terror 04:47
3. Atomeaters 04:04
4. Goatphalanx 03:50
5. Winds of Adversity 02:44
6. Black Blood Kapala 04:15
7. Svbconscious Stygmata 06:11
8. Stellartrance 03:46
9. Exponential Adoration 05:08
Extrait en écoute :
____________________________
Dans la scène Black/Death francilienne, il y a bien sûr les excellents Temple of Baal. Mais il y a d'autres groupes dont on parle moins et qui pourtant n'ont rien à envier à cette formation en terme de qualité, et, comme c'est le cas ici, de brutalité et de froideur. Vortex Of End est l'un de ces groupes. Après une demo, un album, un EP et un split parus entre 2006 et 2011, le trio nous revient cette année avec son nouvel opus, "Fvlgvr. Lvx. Terror".
La pochette, réalisée par les excellents AAAAA-Atelier (Seth, Temple of Baal, Vorkreist...), rappelle le tracé d'une constellation, l'enchevêtrement des lignes suggère le chaos apparent des phénomènes cosmiques. Les trois mots du titre sont disposés aux trois sommets d'un triange formé par cet ensemble de lignes imaginaires, et à l'écoute de l'album, on ne peut que faire le rapprochement avec ces leitmotivs.
Propager chaos et terreur sur fond de clairvoyance chirurgicale et déshumanisée, c'est ce qu'on retrouve dans cet album qui nous est livré sans concession ni compassion, tout ce dont on peut jouir n'est qu'une manifestation de colère et de bestialité que nous retrouvons dans les productions de Deathspell Omega, par exemple, avec le côté Death Metal présent dès les débuts de Vortex Of End. Une décharge d'émotions négatives.
Nous débutons l'écoute sur une rapide introduction sous la forme d'un discours samplé, qui relate l'expérience traumatisante de la perte de la vue. Cela ne nous que plus facilement dans cet univers noir et abyssal dont l'intensité ne faiblit que rarement durant quarante minutes de Black/Death glacial. Les morceaux sont globalement assez directs, mais ils regorgent de lourdeur, de technique et de brutalité. Ce sont de véritables rouleaux compresseurs qui écrasent la mélancolie et la rêverie jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, exceptées la ruine et la cruauté.
Les différents instruments rivalisent en puissance et en énergie, avec une technique irréprochable et une alternance de passages lents, mid tempo et rapides. Dans l'ensemble, "Fvlgvr Lvx Terror" est une production de Black Metal moderne qui flirte avec différentes influences et intègre des solos de guitare de plus en plus nombreux au fur et à mesure de la progression de l'album.
Rien de nouveau, donc, mais le style de Vortex Of End se bonifie, s'améliore, sonnant encore plus sale et plus sombre, et fulmine de relents occultes et incantatoires. Une bonne production qui met en avant la puissance et la saleté dont fait preuve le groupe depuis ses débuts !
Propager chaos et terreur sur fond de clairvoyance chirurgicale et déshumanisée, c'est ce qu'on retrouve dans cet album qui nous est livré sans concession ni compassion, tout ce dont on peut jouir n'est qu'une manifestation de colère et de bestialité que nous retrouvons dans les productions de Deathspell Omega, par exemple, avec le côté Death Metal présent dès les débuts de Vortex Of End. Une décharge d'émotions négatives.
Nous débutons l'écoute sur une rapide introduction sous la forme d'un discours samplé, qui relate l'expérience traumatisante de la perte de la vue. Cela ne nous que plus facilement dans cet univers noir et abyssal dont l'intensité ne faiblit que rarement durant quarante minutes de Black/Death glacial. Les morceaux sont globalement assez directs, mais ils regorgent de lourdeur, de technique et de brutalité. Ce sont de véritables rouleaux compresseurs qui écrasent la mélancolie et la rêverie jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, exceptées la ruine et la cruauté.
Les différents instruments rivalisent en puissance et en énergie, avec une technique irréprochable et une alternance de passages lents, mid tempo et rapides. Dans l'ensemble, "Fvlgvr Lvx Terror" est une production de Black Metal moderne qui flirte avec différentes influences et intègre des solos de guitare de plus en plus nombreux au fur et à mesure de la progression de l'album.
Rien de nouveau, donc, mais le style de Vortex Of End se bonifie, s'améliore, sonnant encore plus sale et plus sombre, et fulmine de relents occultes et incantatoires. Une bonne production qui met en avant la puissance et la saleté dont fait preuve le groupe depuis ses débuts !
____________________________
Tom
Commentaires
Enregistrer un commentaire