L'Amicale de la Poésie | Chapitre 1: Au club « Munch » Sado-Maso d’Harvard



Bonjour et bienvenue sur « L’Amicale de la Poésie ».


Autant vous le dire maintenant, posez vos cerveaux sur votre table de chevet en bois de pin et collez votre dernière crotte de nez sous votre bureau pour bien écouter votre nouveau serviteur, AnusRéparo. Ces articles seront dédiés à la scène restée au stade anal freudien : Slamming/Brutal Death/Goregrind. Pour tous les amateurs de poésie, d’histoire, de bouquet de fleurs, d’anus, de saucisson de montagne, de vin rouge de Bourgogne, d’émasculation, de pathologies diverses et variées, de skateboard, de mots finissant en « omy », ceux en « ation » et pour les curieux, « L’Amicale de la Poésie » sera là pour vous faire perdre votre temps précieux que vous utilisez pour gagner gentiment votre salaire. Mais en perdant ce temps, vous gagnerez un vocabulaire médical et votre culture générale sera bien plus impressionnante ! Bien sûr, je ne vous mentirai pas, les chirurgiens, les neurochirurgiens et les urologues seront avantagés quant à la compréhension de ces articles. Et n’oubliez pas, si il y a un grand pet à « P »oésie, ce n’est pas pour rien.






Dans ce premier rejet, nous nous intéresserons au SUPERBE album de la formation du pays de Jean-Philippe Smet, mais aussi du pays de « Confessions intimes », ou les fans de Claude François passent leur temps à cirer leur buste de Clauclau - nous appellerons ce pays, la Belgique - j’ai nommé l’album « Dirty Jazz Bondage Club » de BRUTAL SPHINCTER, mais vous ne l’aurez pas deviné en cliquant sur l’article. Cette contrée au nord de la France, siège de l’euthanasie, de l’accent pourri et de la sueur sur la calvitie nous offre cette année une bonne galette au goût de prolapsus de SDF. Bon, cessons de gratter nos pellicules de la plante capillaire et de se ronger les ongles, allons-y. 

Voici l’histoire d’une péripatéticienne, d’un mac, d’un patron de bar aigri, d’une bonne sœur, d’une lap danseuse, d’un alcoolique et d’un mec barbu aux vêtements violets. Mais quel est donc le rapport avec BRUTAL SPHINCTER ? Et bien voyez plutôt l’univers : le « Dirty Jazz Bondage Club » est le rassemblement de la crème (de chatte) de la crème (de chatte), comme dirait Kim Chapiron. C’est ainsi que dans une soirée normale commence le mélange social. Vous me direz, de nos jours, il ne faut plus s’appeler Frank Van Den Bleeken pour avoir la tête de l’emploi pour entrer dans un club de sado-maso, en effet, BRUTAL SPHINCTER pourrait bien faire la première partie de l’orchestre philarmonique au club « Munch » Sado-Maso d’Harvard (Et oui, même l’élite intellectuelle s’amuse à s’enfoncer des clous rouillés dans l’urètre et à les tourner avec les dents après s’être fouetté 600 fois en écoutant Nick Cave dans une cave). 

Vous pensez que c’en est assez ? Continuons, continuons. 

Last Days of Humanity et les éleveurs de cochons nains du Larzac n’ont qu’à bien se tenir ! Mais la musique de BRUTAL SPHINCTER ne s’arrête pas là dans la critique sociologique et dans la poésie. En effet, le groupe est engagé dans la protection de l’inculture. C’est le morceau dans lequel il y a du blast là, mais oui, là où il y a des cris de cochon et des riffs lourds ! « Ah oui ! Rampage Of The Hillbillies ! », « Hillbilly » est un stéréotype sociologique appliqué originellement à certains habitants américains des Appalaches. Ce terme a toutefois été élargi pour désigner toute population ou tout citoyen fortement inculte et grossièrement attaché à ses pénates. « We’ve got Cowboy boots ! » 

Donc – reprenons l’histoire qui n’a pas commencé -, la bonne sœur s’étrangle avec le pénis du cheval et  discute avec le broyeur de chattes nains en buvant un whisky treize ans d’âge, le nain n’est pas venu pour rien au bar ce soir. Quelle belle coquinne. Passons, jusque-là tout va bien mais BRUTAL SPHINCTER s’engouffre dans les affres de la « confusion » et de l’originalité avec ce seul titre « GloryHole Fistfuck-O-Matic », en effet, aucun groupe de Goregrind depuis la conférence de Yalta en 1945 n’avait eu le droit d’utiliser un seul « fuck » dans ses morceaux. C’est donc un acte militant. Si je le dis, c’est que c’est vrai.

Enfin bref, en conclusion, sachez que cet album (comme dirait tout bon chroniqueur de DSBM qui se respecte), « n’est pas à mettre dans les mains de n’importe qui », il est surtout à mettre dans toutes les salles polyvalentes aux 50 ans d’Yvette et Roger où tout le monde se gratte le fondement et sent son doigt tellement on s’amuse. Non sans rire, l’album dépote.

Alors vous voyez vous là les neurochirurgiens, étudiants bourrés, neurochirurgiens étudiants, étudiants neurochirurgiens, neuroétudiants et éturgiens, quand on vous dit que le Brutal Death ou le Goregrind « on comprend rien C’DLA MERDE » ou qu’ « ils font que crier », et bien les gens qui disent ca ont raison ! Mais n’oubliez pas que ces gens se trompent, au moins un peu, les musiciens rotent aussi. Et puis le but, c’est que ce soit du bon son non ? 


AnusRéparo, président de l’Amicale de la Poésie.



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