
Terminer un weekend ensoleillé par une soirée au Divan Du Monde est une des choses agréables que nous offre la vie parisienne. Malgré l'annulation de la tournée des américains d'Otep, tête d'affiche initialement prévue, le show de ce soir a bien lieu et verra les groupes Selfmachine, Ferium et The Agonist se produire dans cette jolie salle de Pigalle.
Le concert commence en réalité par la prestation des Dirty BastarZ, jeune groupe francilien qui joue un Metal agrémenté de Hip Hop et d’Electro. La formation aux trois chanteurs se démène sans pour autant arriver à vraiment faire bouger le public clairesemé. Mis à part un manque d'expérience certain, la qualité de la prestation n'est pas à mettre en cause. Le public semble simplement timide en cette fin de weekend. Quelques pogos éclatent tout de même... le minimum syndical.
Les changements de plateaux sont rapides, ainsi, les hollandais de SelfMachine arrivent déjà sur scène... et clairement, le niveau monte d'un cran. D'un coup, la scène parait bien plus grande. Les (seulement) quatre musiciens ont logiquement beaucoup plus d'espace que la troupe précédente. Le show est rodé, les compositions efficaces et le frontman plaisante avec le public. Il propose notamment d'offrir un TShirt du groupe au mec le plus "crazy" de la fosse. Et ça marche, l'assistance monte quelque peu en pression. La musique distillée ne laisse pas indifférent et le headbang contamine largement le public.
Viens ensuite, la très belle découverte de la soirée, le groupe Ferium. Des guitares aux riffs lourds, une voix hurlée qui te prend les tripes et une présence scénique affirmée. Il n'y a pas grand chose à en dire finalement. Une prestation propre et efficace qui aurait mérité d'être vécue, pour ma part, en ayant connaissance de la discographie du groupe, afin de profiter pleinement de leur énergie et de leur musique en live. A revoir absolument !
La tête d'affiche s'avance ensuite pour clôturer la soirée en beauté. N'étant pas un inconditionnel de The Agonist, n'étant pas non plus un inconditionnel d'Arch Enemy, je n’entrerai pas dans les débats stériles, mais néanmoins légitimes aux yeux des fans absolus de ces groupes. Angela, Alissa ou Vicky ? Peu m'importe ! La vraie vérité, celle qui fait se dresser les poils sur les bras (ou pas), la vraie vérité donc, c'est la vérité du live. Et il est indéniable que Vicky a tout donné ce soir. A voir comme elle était épuisée lorsqu'elle est venue à la rencontre du public après le show, la belle s'est dépensée sans compter et le public a apprécié sa prestation énergique. Sa voix puissante et maîtrisée fait mouche dès les premières notes. Les spectateurs sont conquis !
La chanteuse est au centre des attentions mais il est clair que le groupe tout entier à montré un beau visage ce soir. Chaque musicien prends du plaisir et interagit avec le public. Les quelques prises de parole ravissent l'auditoire. Il faut dire que leur accent canadien fait plaisir a entendre, tabarnak !
L'ensemble est cohérent et musicalement carré, peut être même un peu trop. Il a certainement manqué ce petit brin de folie qui aurait pu embraser définitivement le show.
Nous avons assisté à une belle soirée Metal. Le seul regret est certainement la passivité du public, car les groupes auraient tous mérité un peu plus d'engagement de la part des spectateurs. Cela dit, la qualité musicale et scénique proposée tout au long du show nous a régalé et c'est avec le sourire que nous quittons le Divan du Monde.
Merci à One Heartbeat Productions d'avoir organisé cette date malgré tous les contretemps qu’ils ont dû affronter !
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