Tracklist:
1. Dankrupt
2. The Ghost of Randy Savage
Extrait en écoute
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Lorsque j’ai découvert LIZZARD WIZZARD (c’était avec leur album éponyme, qui est leur seul album), je savais parfaitement que j’allais accrocher à tout ce que ferait ce groupe. En fait LIZZARD WIZZARD nous fournit tout ce que l’on peut espérer venant d’un groupe de Stoner Sludge : Du gras, du lourd, de la drogue, et surtout DES RIFFS.
A l’heure actuelle, même si leur renommé s’agrandit peu à peu, LIZZARD WIZZARD en a fait headbanger plus d’un. Vu la taille colossale des riffs qu’ils produisent, vous me direz que c’est pas très étonnant. Il n’y a qu’à écouter le tout premier riff de « Reptile Dysfunction » pour comprendre de quoi je parle. La touche de 4Z (C’est ainsi qu’ils se surnomment) résident surtout dans la voix, hurlée, proche d’un chant screamo (En moins pleurant quand même), donnant à la musique un côté violent, et très rentre-dedans, le genre qui vous donne envie de donner des grosses mandales à votre voisin.
C’est donc avec une joie IMMENSE (Et le terme est très faible) que j’ai appris que le combo toxico venu d’Australie nous sortait un EP en cette année de grâce qu’est 2015. Dankrupt de son joli petit nom, ce court EP de deux pistes m’a tapé dans l’oeil rien qu’avec son cover : C’est en quelque sorte un dessin regroupant tous les instruments du Stoner de base. Une pipe, un bang, un grinder, à manger, un briquet, et évidemment la principale source d’inspiration du groupe : De l’herbe. Et oui, ce n’est pas pour rien que LIZZARD WIZZARD a écrit des musiques comme « Bong Dive » ou encore « Game Of Cones ». Ils nous avaient déjà craché leur fumé à la gueule en 2013, et devinez quoi ? En 2015, ils remettent le couvert !
Que l’on se le dise d’office, ma seule déception vis-à-vis de cet EP est sa durée (qui est de seulement 12 minutes). Mais vous me direz que, en soi, ce n’est pas forcément un point négatif, car cela signifie que j’ai grandement apprécié le contenu de cet EP, n’est-ce pas ?
C’est totalement vrai ! Après l’écoute du S/T, j’avais peur que la formation australienne se répète dans ses prochaines productions. Et ce qui est fou, c’est que c’est le cas, mais pas tout à fait. 4Z signe toujours son style avec une basse ultra lourde, et un chant crié, ça, ce n’est pas le souci. Le brio du groupe réside dans cette capacité qu’ils ont eu à nous resservir les mêmes éléments avec une sauce différente. « The Ghost Of Randy Savage », pour ne citer que lui, vers la fin du morceau, atteint une lenteur proche de celle d’ « Acid Funeral » (par le groupe BELZEBONG), poussant la pachydermie habituelle à son paroxysme. SI l’on ajoute à cela le « psychédélisme » du solo sur la fin du morceau, ça donne un résultat assez loin de la première production du combo Australien. Ce qu’il y’a de surprenant avec Dankrupt, c’est que LIZZARD WIZZARD s’est créé sa propre musique, bien loin des quelques influences Electric Wizard-ienne qu’on pouvait trouver sur le S/T.
La réelle épreuve de 4Z résidera dans son prochain album, qui marquera un choix clair quant au style du groupe. Dankrupt est une sorte d’essai venant du combo Australien, qui tente de changer sa musique par rapport au S/T, et ainsi de trouver son style. Cet EP (Bien que très court) révèle un tournant pour le groupe, et est de très bonne facture. La seule chose qui reste est d’attendre le prochain opus !
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Rémi
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