Rick Garner, 23 ans, le premier propriétaire terrien, dit que c'était initialement cette procédure pour le moins inhabituelle qui était à l'origine de la légende de cette maison.
"Nous avons foutu un bordel pas possible dans la cuisine et quelqu'un a fait un trou dans un mur avec un coup de poing. Pour le coup j'ai pris un patch Toxic Narcotic de mon futal et je l'ai collé par-dessus pour le boucher. C'était pas trop mal donc quand le mur du salon s'est écroulé, j'ai utilisé mon cache-cul Discharge pour le consolider. Finalement on était là à rafistoler la maison avec nos patchs, pas mal le résultat quand même", nous dit Garner en faisant un signe de tête en direction de l'habitation improbable soutenue par tous les bouts de tissus que les punks en tournées laissaient derrière eux à chaque passage. "J'ai trouvé que les patchs D-Beats des hispters et les crust patches des punks étaient plus adaptés sur les murs extérieurs que les patches punk des années 1990. On garde ces derniers pour les intérieurs."
Les voisins ont porté plainte pour tapage en attestant que les murs, maintenant en tissu, étaient trop fins pour espérer absorber les nuisances sonores et les mauvaises odeurs que les groupes dégageaient lorsqu'ils jouaient et répétaient au sous-sol chaque weekend et comme quoi ils ne connaissaient qu'un seul rythme de batterie. Quelques-uns de la scène Punk ont critiqué Garner car il n'écoutait pas assez certains des groupes marqués sur les patches qui maintenaient la maison debout ----- la rumeur veuille pourtant que Garner ait acheté le patch Graf Orlock qui tient sa salle de bain en état sur Etsy. Mais Garner est plus préoccupé par les autorités que par ses amis punks.
"La ville et notre banlieue sont tous aux agets à propos du fait que notre maison ne soit pas assez solide et pas supportée par des murs valables. Mais notre maison n'est pas 100% patches, nous avons toujours des clous dans les murs", annonce Garner. "Des boutons-pressions "English77 Silver", on les a eu sur angryyoungandpoor.com."
Toute la ville s'est mise à parler de la démolition de la maison depuis plusieurs années, mais après l'élection d'un maire plus conservateur, il semblerait que la situation s'améliore pour les 16 punks et les 12 chiens porteurs de bandanas.
"Ouais, tout le monde parle de nous foutre dehors. Mais ça n'arrivera jamais. J'ai vécu ici, rencontré beaucoup de gens et vraiment élargi mes horizons pendant 3 ans et je n'ai jamais payé de loyer" nous dit l'espèce de parasite atteint de Dermatophytose vivant sur le canapé. "C'est notre chez-nous et que je sois maudit si je laisse la ville briser les liens que j'ai créé avec tous les résidents de cette maison.
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