Après avoir pris le temps de se faire désirer, ce sont les australiens de Sleepmakeswaves qui ouvrent le bal, donnant par la même occasion leur première représentation en territoire français. Le groupe évolue sur un post rock avec quelques introductions pré-enregistrées annonçant une ambiance tantôt posée, tantôt pesante et chargée. Le voyage se commence et évolue en parallèle à la parfaite maîtrise des crescendo et decrescendo de ce quatuor. La foule est rapidement transportée. Les musiciens semblent ne pas l'être moins. Avec beaucoup d'énergie et de charme, ils enchaînent les morceaux nous gardant en haleine sur leur planète lointaine et enivrante. Le calme avant la tempête, à quelques dizaines de tempêtes près,,,
Bien que n'étant pas la tête d'affiche, c'est avant tout par appréciation de ce groupe que je me suis imposée de faire la date. Je suis depuis quelques années transportée par leur côté atmosphérique, sans vocal, très bien construit sur leurs albums enregistrés. Le live a permis de rendre compte de leur sacrée énergie, car il faut bien le dire, les australiens se sont déchaînés sur scène, n'hésitant pas à faire une version plus rock de leur enregistrement. Cela n'a pas été pour déplaire, au contraire !
Bien que leur show sembla trop court, je n'en ai pas plus démordu de la soirée. Après une petite pause, c'est en effet le retour des anglais de 65daysofstatic qui nous a permis de continuer le merveilleux voyage. Un groupe plus habitué à Paris, que je connaissais vraiment moins mais qui sait parfaitement comment vendre du rêve. Il n'est pas forcement évident de se faire une représentation live du groupe avant de le découvrir, et autant dire que c'est une sacrée claque !
Le batteur s'installe, lance un beat simple mais percutant, conviant le reste de la bande à venir de suite en mettre plein les yeux aux voyageurs. Un nouveau quatuor, parfois rejoins d'un cinquième membre à la guitare nous livre le second acte. Ce second groupe de post rock, aussi agréablement énergique et technique que le premier, se démarquera principalement sur la polyvalence des membres et du style. En effet, c'est sur un ton bien plus électro, toujours sans chant, que la scène évolue. Le rendu live de ce groupe tend à la perfection : charme énorme des musiciens qui se donnent à fond (on retiendra en particulier le bassiste qui dévoile un jeu de scène énorme) et jouent de leur polyvalence musicale avec une technicité brillante. C'est sur plus d'une heure d'aventure que les anglais alternent entre guitarres/basse et tables de mixage, percu et synthé, alors que le batteur a complété sa batterie de pads électro, et viendra lui-même au devant de la scène pour mixer lors d'une musique. De paire à leur alternance de montées et descentes, au moins dignes de Sleepmakeswaves, ils manipulent nos émotions, nous menant où ils veulent. Le public est ensorcelé, tout est partagé, apprécié, intemporel...
Une très bonne date, sur une atmosphère changeant du métal parisien, mais n'en marquant pas moins les esprits. C'est après avoir passé une soirée à frissonner que je vous recommande de tenter au moins une fois l'expérience... Des musiques ayant un penchant pour le registre de la BO, d'où la facilité à se laisser transporter dans un autre monde, où chacun est libre de voguer avec son imagination. Le son a été parfaitement géré, ne laissant aucun musicien en retrait.
Enfin, c'est sur un clin d'oeil à Russian Circle, dont l'un des guitaristes de Sleepmakeswaves portait le teeshirt, que je vous recommande de tenter l'expérience. Assurément, je peux déjà vous confirmer que la représentation d'un groupe comme celui-ci (mercredi prochain au Divan du Monde) ne laissera personne de marbre !
_________________________________________________Bien que n'étant pas la tête d'affiche, c'est avant tout par appréciation de ce groupe que je me suis imposée de faire la date. Je suis depuis quelques années transportée par leur côté atmosphérique, sans vocal, très bien construit sur leurs albums enregistrés. Le live a permis de rendre compte de leur sacrée énergie, car il faut bien le dire, les australiens se sont déchaînés sur scène, n'hésitant pas à faire une version plus rock de leur enregistrement. Cela n'a pas été pour déplaire, au contraire !
Bien que leur show sembla trop court, je n'en ai pas plus démordu de la soirée. Après une petite pause, c'est en effet le retour des anglais de 65daysofstatic qui nous a permis de continuer le merveilleux voyage. Un groupe plus habitué à Paris, que je connaissais vraiment moins mais qui sait parfaitement comment vendre du rêve. Il n'est pas forcement évident de se faire une représentation live du groupe avant de le découvrir, et autant dire que c'est une sacrée claque !
Le batteur s'installe, lance un beat simple mais percutant, conviant le reste de la bande à venir de suite en mettre plein les yeux aux voyageurs. Un nouveau quatuor, parfois rejoins d'un cinquième membre à la guitare nous livre le second acte. Ce second groupe de post rock, aussi agréablement énergique et technique que le premier, se démarquera principalement sur la polyvalence des membres et du style. En effet, c'est sur un ton bien plus électro, toujours sans chant, que la scène évolue. Le rendu live de ce groupe tend à la perfection : charme énorme des musiciens qui se donnent à fond (on retiendra en particulier le bassiste qui dévoile un jeu de scène énorme) et jouent de leur polyvalence musicale avec une technicité brillante. C'est sur plus d'une heure d'aventure que les anglais alternent entre guitarres/basse et tables de mixage, percu et synthé, alors que le batteur a complété sa batterie de pads électro, et viendra lui-même au devant de la scène pour mixer lors d'une musique. De paire à leur alternance de montées et descentes, au moins dignes de Sleepmakeswaves, ils manipulent nos émotions, nous menant où ils veulent. Le public est ensorcelé, tout est partagé, apprécié, intemporel...
Une très bonne date, sur une atmosphère changeant du métal parisien, mais n'en marquant pas moins les esprits. C'est après avoir passé une soirée à frissonner que je vous recommande de tenter au moins une fois l'expérience... Des musiques ayant un penchant pour le registre de la BO, d'où la facilité à se laisser transporter dans un autre monde, où chacun est libre de voguer avec son imagination. Le son a été parfaitement géré, ne laissant aucun musicien en retrait.
Enfin, c'est sur un clin d'oeil à Russian Circle, dont l'un des guitaristes de Sleepmakeswaves portait le teeshirt, que je vous recommande de tenter l'expérience. Assurément, je peux déjà vous confirmer que la représentation d'un groupe comme celui-ci (mercredi prochain au Divan du Monde) ne laissera personne de marbre !
Photo : (A venir je le souhaite...)
Auteur: Virginie
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