Iron Maiden - "Piece Of Mind", 1983
Tracklist
01. Where Eagle Dare
02. Revelations
03. Flight Of icarus
04. Die With Your Boots On
05. The Trooper
06. Still Life
07. Quest for Fire
08. Sun and Steel
09. To Tame a Land
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Nous sommes aujourd'hui le 28 mai 2013. Il y a trente ans, jour pour jour, est paru "Piece Of Mind", le quatrième album du groupe de Heavy Metal le plus populaire de la planète, j'ai nommé : la Vierge de Fer. L'occasion rêvée de revenir ne serait-ce qu'un instant sur ce puissant élixir de compositions épiques se présente alors à nous, et le plaisir des fans est encore bien là, immortel depuis des décennies.
Le défi était pourtant difficile à relever: un an plus tôt, la bande à Steve Harris s'était propulsée au sommet de la gloire, grâce au célèbre "Number Of The Beast", qui marque l'entrée du groupe dans son âge d'or, avec l'arrivée de l'incroyable Bruce Dickinson au chant. Avec cet exploit, les musiciens devenus l'un des groupes les plus populaires de leur temps, se devaient de ne pas faire de faux pas. Le batteur Clive Burr, dont le récent décès a plongé le deuil dans le monde du Metal, est alors remercié en raison de son épuisement physique, dû à l'éprouvante tournée qui a suivi "The Number Of The Beast".
En compagnie de Nicko Mc Brain, qui depuis n'a jamais quitté la formation, le sympathique quintette quitte Albion et part se ressourcer aux Bahamas. Se reposer? Non, les vacances seront pour plus tard car infatigable, Steve Harris emmène ses compagnons enregistrer dans un pub transformé en studio, en compagnie du producteur Martin Birch. Mais contrairement à d'habitude, le bassiste qui était alors quasiment le seul auteur des compositions, laisse le tandem Dickinson/Adrian Smith exprimer ses talents, et le peu prolifique Dave Murray s'y met également! L'album est mixé à New York aux Electric Lady Studios.
La pochette de ce quatrième opus nous présente la mascotte Eddie The Head, cette fois ci enchaînée dans une camisole de force, rendue folle par son récent duel avec la Bête. Un clin d'oeil au titre de l'oeuvre? L'artwork est sobre mais terriblement efficace et reste l'une des préférées de Derek Riggs, illustrateur de longue date des disques de Maiden. On sait désormais à quoi s'attendre et nos oreilles ne demandent qu' à subir le même sort qu'Eddie.
La pochette de ce quatrième opus nous présente la mascotte Eddie The Head, cette fois ci enchaînée dans une camisole de force, rendue folle par son récent duel avec la Bête. Un clin d'oeil au titre de l'oeuvre? L'artwork est sobre mais terriblement efficace et reste l'une des préférées de Derek Riggs, illustrateur de longue date des disques de Maiden. On sait désormais à quoi s'attendre et nos oreilles ne demandent qu' à subir le même sort qu'Eddie.
Alors, le résultat est-il à la hauteur? A en croire son succès commercial comparable au précédent - l'album se place en troisième position dans les charts britanniques dès sa sortie - et à la nouvelle tournée mondiale qui a suivi sa parution, le World Piece Tour, la réponse est évidente. Le groupe a de nouveau frappé un grand coup. Les guitares sont toujours aussi mélodiques, leur jeu est en un mot spectaculaire. Le duo formé par Dave Murray et Adrian Smith, reconnaissable entre tous, est toujours aussi époustouflant tant au plan technique que musical, à l'image du single 'The Trooper', qui n'a depuis jamais quitté les setlists de la Vierge de Fer. Le grand Nicko McBrain ne déçoit pas les fans, très loin de là, malgré une différence assez marqué avec le style de Clive Burr. Ses petits roulements de toms sont efficaces et précis. Les lines de Steve Harris épaulent le chant aérien de Dickinson avec vigueur et ingéniosité.
Cependant, rentrons dans le vif du sujet et parlons un peu des chansons en elles-mêmes. Celles-ci témoignent de la volonté de la part des artistes de prendre une direction plus épique que dans l'album précédent: 'Where The Eagles Dare', un pur chef d'oeuvre qui est malheureusement trop peu joué en live, confirme d'entrée cette évolution. 'Flight Of The Icarus' et 'Die With Your Boots On' sont autant d'hymnes taillés pour les stades. Il est également impossible d'omettre de mentionner 'The Trooper', chanson qui relate les aventures de 600 cavaliers anglais qui chargèrent courageusement l'artillerie russe lors de la bataille de Balaclava, en 1854. Le titre est speed, chargé d'adrénaline, la main de Steve Harris mime cette cavalcade héroïque. De même, la joute guitaristique qui survient est d'anthologie. Ne faisons pas d'impasse sur le dernier morceau 'To Tame A Land', inspiré de Dune, un roman de science-fiction de Frank Herbert. Le groupe n'a d'ailleurs pas eu l'autorisation d'utiliser de nommer sa chanson ainsi, ni de l'interpréter en concert.
Mais cette nouvelle galette marque un tournant musical décisif, car la maturité d'Iron Maiden dans sa manière de composer a encore une fois beaucoup progressé: à l'image de 'Revelations', née du génie de Bruce, les titres se font plus longs et plus travaillés, et font d'avantage place aux mélodies. 'Still Life' est introduit par une mini ballade qui marque ce changement, déjà amorcé sur 'Children Of The Damned' mais qui atteint son complet développement dans "Piece Of Mind".
S'il faut trouver DEUX point faible - sans chipoter bien sûr - les musiciens auraient pu se passer de 'Quest For Fire' et de 'Sun And Steel', deux titres qui auraient très bien pu ne pas figurer sur cet opus et manquent un peu d'énergie ainsi que d'originalité. De plus, nous aurions pu attendre mieux de la production et du mixage, je fais allusion au son très métallique, qui manque légèrement de profondeur.
Mentionnons également le message caché de Nicko MBrain: "Hmm, Hmmm, What ho sed de t'ing wid de t'ree bonce ? Don't meddle wid t'ings yo don't understand" enregistré à l'envers mais qui en réalité ne veut rien dire, au grand dam des détracteurs de la Vierge de Fer. Eh oui! Le groupe en avait marre des accusations de satanisme portées à son encontre par certaines personnes, et a voulu moquer ces personnes excessivement puritaines et couvertes de ridicule.
Nous sommes donc en présence d'un classique incontournable, une pierre angulaire de la discographie d'Iron Maiden, une véritable pépite que n'importe quel fan de Metal se doit d'avoir dans ses tiroirs. S'il ne le possède pas encore, qu'il fonce se le procurer chez son disquaire le plus proche.
Mais cette nouvelle galette marque un tournant musical décisif, car la maturité d'Iron Maiden dans sa manière de composer a encore une fois beaucoup progressé: à l'image de 'Revelations', née du génie de Bruce, les titres se font plus longs et plus travaillés, et font d'avantage place aux mélodies. 'Still Life' est introduit par une mini ballade qui marque ce changement, déjà amorcé sur 'Children Of The Damned' mais qui atteint son complet développement dans "Piece Of Mind".
S'il faut trouver DEUX point faible - sans chipoter bien sûr - les musiciens auraient pu se passer de 'Quest For Fire' et de 'Sun And Steel', deux titres qui auraient très bien pu ne pas figurer sur cet opus et manquent un peu d'énergie ainsi que d'originalité. De plus, nous aurions pu attendre mieux de la production et du mixage, je fais allusion au son très métallique, qui manque légèrement de profondeur.
Mentionnons également le message caché de Nicko MBrain: "Hmm, Hmmm, What ho sed de t'ing wid de t'ree bonce ? Don't meddle wid t'ings yo don't understand" enregistré à l'envers mais qui en réalité ne veut rien dire, au grand dam des détracteurs de la Vierge de Fer. Eh oui! Le groupe en avait marre des accusations de satanisme portées à son encontre par certaines personnes, et a voulu moquer ces personnes excessivement puritaines et couvertes de ridicule.
Nous sommes donc en présence d'un classique incontournable, une pierre angulaire de la discographie d'Iron Maiden, une véritable pépite que n'importe quel fan de Metal se doit d'avoir dans ses tiroirs. S'il ne le possède pas encore, qu'il fonce se le procurer chez son disquaire le plus proche.
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