Interview du groupe Allemand de Black Metal, Waldgeflüster



Interview Waldgeflüster lors de leur passage à Nice le 7 Juillet dernier.
(traduit de l’Allemand par l’Association Anesthetize)


Webzine Scholomance : Pouvez-vous nous présenter votre groupe ?

Waldgeflüster : Nous sommes Waldgeflüster. Il s’agit en fait du projet solo de Winterherz (Chant) et les autres musiciens l’aident pour les lives. Le projet a vu le jour en 2005 et depuis on a sorti une démo et deux albums. Et maintenant on se concentre beaucoup sur les lives.

Webzine Scholomance : Quelles sont vos influences musicales et littéraires ?

Waldgeflüster : Je pense que chacun d’entre nous a des influences différentes, ce qui fait toute la beauté du groupe. Nous avons des gouts très différents. On écoute de l’électro, du Hip Hop, la musique classique et bien évidemment aussi du Black/Death Metal. Tant qu’une musique nous touche, on est prêt à l’écouter



Webzine Scholomance : Pourquoi alors faites-vous du Black Metal plutôt qu’un autre style ?

Waldgeflüster : C’est la musique avec laquelle on peut, selon nous, exprimer ce que l’on a à dire

Webzine Scholomance : Votre musique est tout de même loin du Black Metal traditionnel, tant sur le plan musical que sur le plan artistique. Est-ce voulu ?

Waldgeflüster : Oui, définitivement. Nous n’aimons pas nous poser des limites. La musique doit parler pour elle-même et nous restons ouverts à tout. Il faut simplement que notre musique, qu’elle soit trve ou pas, porte nos émotions, nos sensations.

Webzine Scholomance : Et quelles sont alors vos influences principales ?

Waldgeflüster : Agalloch est certainement un groupe qu’on aime tout particulièrement. Mais c’est très compliqué de citer qu’un seul nom. Mais on peut surement également parler de Katatonia.

Webzine Scholomance : Vous utilisez beaucoup la guitare acoustique et quelques passages sont chantés et non pas criés. Pourquoi retourner à des passages plus calmes ?

Waldgeflüster : Nous aimons beaucoup la dynamique dans la musique car celle-ci rends très bien une certaine émotion que nous souhaitons véhiculer, surtout sur le dernier album, ou l’on parle d’un voyage très particulier, il fallait que les passages plus violents trouvent leur pendant dans les passages calmes.

Webzine Scholomance : D’ailleurs, qui compose et comment fonctionne votre processus de composition ?

Waldgeflüster : Bonne question (rires). Winterherz écrit tout avec son frère, qui n’est pas là, mais qui compose avec lui. Tout est programmé, enregistré, re-travaillé et à nouveau enregistré.

Webzine Scholomance : Waldgeflüster est-il proche de la nature ?

Waldgeflüster : Tout à fait sans pour autant avoir des concepts philosophiques. Mais la nature propose des métaphores très intéressantes. La nature est une partie importante de la vie et l’on peut y trouver un certain calme.

Webzine Scholomance : votre musique est très sombre. Pourquoi avoir choisi cet axe ?

Waldgeflüster : C’est venu tout naturellement. C’est la forme d’art qui nous passionne. L’art « joyeux », disons le comme ça, ne nous attire pas du tout car il n’a, selon nous, pas de sens. Nous devons plutôt étudier nos côtés obscure, nos sentiments malheureux, et non pas nos moments heureux.

Webzine Scholomance : Vos textes sont tous en allemand. Pourquoi ne pas avoir choisi l’anglais comme beaucoup d’autres groupes ?

Waldgeflüster : Les textes sont en allemand, car c’est avec cette langue qu’on se sent le plus à l’aise et que l’on peut jouer avec les mots. Les thématiques sont des issus d’expériences personnelles, lors d’un voyage en Norvège. Et nous voulions rendre le mieux possible cette expédition. L’allemand est donc venu comme une évidence pour exprimer nos ressentis.

Webzine Scholomance : Pour finir, quels sont les projets de Waldgeflüster ? Quel est votre avenir ?

Waldgeflüster : Oh, il va être drôle, cet avenir (rires). Nous voulons juste faire de la musique. Nouvel album, d’autres concerts. Oui, beaucoup de concerts. On est ouvert à tout. On a un split en attente, mais rien n’est encore sur, c’est plus ou moins confidentiel. Et on travaille sur le troisième album bien sûr. Doucement mais surement. Tant qu’on prend du plaisir à faire ce que l’on fait, on continuera à faire de la musique


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