DEATH BY SYSTEMS dévoile son premier morceau pour dénoncer les violences sexuelles


Le groupe de Punk Metal récemment formé au Myanmar, Death By Systems vient de dévoiler son premier morceau "Burn!", un titre pour : "représenter chaque victime de viol", déclarent les membres de la formation.

Aux débuts le projet se voulait entièrement féminin mais : "Comme il n'y a pas beaucoup de femmes dans la scène punk ici au Myanmar, nous avons fini avec 2 membres féminines et les 3 autres sont des hommes. Mais en fin de compte, le but de ce groupe est d'être une voix pour les sans-voix, en particulier les femmes, les ouvrières d'usine et les travailleuses du sexe. Nous voulons sensibiliser aux problèmes qui affligent actuellement la société birmane, tels que la violence domestique, la violence sexuelle et les problèmes de santé mentale." Puis en expliquant l'origine de leur nom : "Comme vous le savez tous, le Myanmar est maintenant sous dictature militaire et il est très dangereux pour nous de parler de guerres et de politique, mais nous ne resterons pas silencieux et nous ferons les choses en lesquelles nous croyons. Notre musique traite de l'exploitation du travail, des crimes militaires contre l'humanité, des cas de viol et de tout ce qui n'est pas juste pour notre peuple. C'est pourquoi nous avons nommé notre groupe 'Death by Systems'."

Concernant ce premier titre : "Cette chanson est écrite pour représenter chaque victime de viol. Être contraint d'avoir des rapports sexuels sans consentement, que ce soit du même sexe ou du sexe opposé, c'est du viol. Parmi les injustices répugnantes auxquelles nous sommes confrontés chaque jour, nous devrions également parler ouvertement de la violence sexuelle. La plupart des femmes ne parlent pas des abus sexuels dont elles ont été victimes parce qu'elles craignent que les gens les blâment si elles en parlent en raison du système patriarcal dans lequel elles ont été éduquées toute leur vie. Dans ces pays de l'ASEAN, les personnes ayant vécu ce type de violence sont généralement perçues comme dégoûtantes, la société est peu compréhensive et tient des propos et des comportements émotionnellement destructeurs tels que : 'Quel genre de vêtements portait-elle ?' 'Ce n'est pas surprenant qu'elle ait été violée car ce qu'elle portait était si révélateur'. De cette manière, la société insuffle la haine de soi et la haine dans une victime de viol."

Et pour conclure et avant de découvrir le morceau ci-dessous : "Nous, les femmes, ne devrions plus rester silencieuses comme ça ! À BAS TOUS CES AGRESSEURS !"





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