METH DRINKER - S/T (Album, 2011)
Tracklist :
1. Deprivation
2. Incurrable Illness
3. Ganja Mutt
4. Combat Shock
5. Skull Smashing Concrete
6. The Shining (main title)
7. Serrated Corridor
8. Narco Sub
9. Broken Down And Used Up
Extrait en écoute :
Bonsoir à tous ! Veuillez attacher vos ceintures, enfiler vos vestes les plus épaisses, et équiper vos masques à oxygène, car ce soir mes amis, nous partons pour le magnifique monde du Sludge, aussi joyeux et accueillant qu’il soit ! Plus que du sludge, nous nous intéresserons à du Sludge Doom, et à un de ses groupes phares, ayant une très bonne réputation.
Les Néo-Zelandais de METH DRINKER sont souvent considérés comme une pâle copie du groupe de légende EYEHATEGOD, à tort selon moi. Ce qui caractérise EYEHATEGOD, c’est un rythme lent, sec et ultra pachydermique, rampant et boueux. METH DRINKER, bien qu’également très lent, ajoute à sa musique une ambiance Black Metal ; on pense ici à la superposition de chants éraillés.
L’album éponyme, sorti en 2011, a déjà fait l’objet de nombreuses critiques, très souvent positives. Et pour cause ! Que peut-on attendre d’un album de sludge doom correct ? De la haine, du désespoir, mais surtout une atmosphère oppressante, très pesante. Soyez en sûrs, METH DRINKER répondra à toutes vos attentes.
Cet album éponyme est une sorte de trip permanent sous héroïne, méthamphétamine, et toutes les drogues les plus dures qui existe. Ganja Mutt est assez typique de la recette de METH DRINKER : le morceau débute avec un larsen et une basse accablante, lente à souhait. La batterie, minimaliste, est essentiellement utilisée pour ses cymbales, rajoutant ainsi un côté strident à l’ambiance. Et la cerise sur le gâteau, c’est la voix ! Typée très black metal, elle est éraillée, forcée, aigue par moments, tout ce qu’il faut pour ajouter ce petit plus à l’ambiance déjà très malsaine.
Ce qui est également « agréable » avec cet album, ce sont les variations de tempo que l’on trouve d’un titre à l’autre. On pourrait (naturellement) s’attendre à un album lent du début à la fin, mais non, il y’a quelques titres plus violents que la moyenne – on pense à Skull Smashing Concrete et sa basse quasi-cosmique – qui viennent contredire cette idée de lenteur permanente. En plus de cela, alors que le morceau commence avec un rythme assez soutenu, il « évolue » en optant pour un rythme de plus en plus lent, s’accordant ainsi avec le reste de l’album. Le début de ce morceau ajoute à Meth Drinker une part de violence pure, qui, couplée à cette haine caractéristique du Sludge Doom, amène chez l’auditeur cette subite envie de détruire son environnement.
Là où METH DRINKER atteint son apogée, c’est avec le dernier titre de cet opus, Broken Down And Used Up. Ce titre, en plus d’amener le coté dépressif du Doom, est extrêmement malsain (Le sample du début, par exemple). Tout dans ce morceau est fait pour vous oppresser. Il ne s’en émane que de la haine, pure ; une haine qui cogne à coup de riffs plus lents les uns que les autres, accompagnée de nombreux cris scandant le refrain suivant : « BROKEN DOWN AND USED UP ».
Cet album n’est que pur désespoir, pure souffrance, un rempart solide contre la joie. En fait, cet effort est un condensé de tous les bad trips les plus violents que l’Homme ai pu expérimenter. Heroïne, Cocaïne, Crack, Méthamphétamine, cet album donne l’impression que chaque membre de METH DRINKER était face à une vision d’épouvante, sous l’influence des narcotiques les plus forts qui existent. Si je devais définir Meth Drinker en une simple phrase, Je dirais tout simplement qu'il est le reflet des sentiments les plus sombres de l'Homme. METH DRINKER n’est pas là pour vous faire des câlins, mais plutôt pour vous tabasser la gueule à grands coups de pelle.
Les Néo-Zelandais de METH DRINKER sont souvent considérés comme une pâle copie du groupe de légende EYEHATEGOD, à tort selon moi. Ce qui caractérise EYEHATEGOD, c’est un rythme lent, sec et ultra pachydermique, rampant et boueux. METH DRINKER, bien qu’également très lent, ajoute à sa musique une ambiance Black Metal ; on pense ici à la superposition de chants éraillés.
L’album éponyme, sorti en 2011, a déjà fait l’objet de nombreuses critiques, très souvent positives. Et pour cause ! Que peut-on attendre d’un album de sludge doom correct ? De la haine, du désespoir, mais surtout une atmosphère oppressante, très pesante. Soyez en sûrs, METH DRINKER répondra à toutes vos attentes.
Cet album éponyme est une sorte de trip permanent sous héroïne, méthamphétamine, et toutes les drogues les plus dures qui existe. Ganja Mutt est assez typique de la recette de METH DRINKER : le morceau débute avec un larsen et une basse accablante, lente à souhait. La batterie, minimaliste, est essentiellement utilisée pour ses cymbales, rajoutant ainsi un côté strident à l’ambiance. Et la cerise sur le gâteau, c’est la voix ! Typée très black metal, elle est éraillée, forcée, aigue par moments, tout ce qu’il faut pour ajouter ce petit plus à l’ambiance déjà très malsaine.
Ce qui est également « agréable » avec cet album, ce sont les variations de tempo que l’on trouve d’un titre à l’autre. On pourrait (naturellement) s’attendre à un album lent du début à la fin, mais non, il y’a quelques titres plus violents que la moyenne – on pense à Skull Smashing Concrete et sa basse quasi-cosmique – qui viennent contredire cette idée de lenteur permanente. En plus de cela, alors que le morceau commence avec un rythme assez soutenu, il « évolue » en optant pour un rythme de plus en plus lent, s’accordant ainsi avec le reste de l’album. Le début de ce morceau ajoute à Meth Drinker une part de violence pure, qui, couplée à cette haine caractéristique du Sludge Doom, amène chez l’auditeur cette subite envie de détruire son environnement.
Là où METH DRINKER atteint son apogée, c’est avec le dernier titre de cet opus, Broken Down And Used Up. Ce titre, en plus d’amener le coté dépressif du Doom, est extrêmement malsain (Le sample du début, par exemple). Tout dans ce morceau est fait pour vous oppresser. Il ne s’en émane que de la haine, pure ; une haine qui cogne à coup de riffs plus lents les uns que les autres, accompagnée de nombreux cris scandant le refrain suivant : « BROKEN DOWN AND USED UP ».
Cet album n’est que pur désespoir, pure souffrance, un rempart solide contre la joie. En fait, cet effort est un condensé de tous les bad trips les plus violents que l’Homme ai pu expérimenter. Heroïne, Cocaïne, Crack, Méthamphétamine, cet album donne l’impression que chaque membre de METH DRINKER était face à une vision d’épouvante, sous l’influence des narcotiques les plus forts qui existent. Si je devais définir Meth Drinker en une simple phrase, Je dirais tout simplement qu'il est le reflet des sentiments les plus sombres de l'Homme. METH DRINKER n’est pas là pour vous faire des câlins, mais plutôt pour vous tabasser la gueule à grands coups de pelle.
Dopelord.
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