De l'équipe Scholomancienne, je suis le seul représentant sur place
pour cette 6ème édition du Rising Fest, les 20 et 21 octobre 2017.
Et c'est un festival tenant une
place tout particulièrement importante en mon cœur. Géographiquement
situé dans l'ancienne capitale des Ducs de Bourgogne, le Rising Fest
est créé par l'association Phoenix Rising qui lui insuffle la vie.
La première édition eut lieu il y a déjà 6 ans de ça en 2011 dans
un lieu tout autre, car en ces temps déjà lointains, le festival
émergeait dans le petit caveau aménagé d'un bar, aujourd'hui
« L'Acropole » (autrefois le « VLV »), et se
tenait sur une seule après-midi et soirée. Cependant avec les travaux de
rénovation de La Vapeur, la principale salle dijonnaise accueillant ce type
d’événement, 2016 n'a pas connu de Rising Fest. Cette année le festival aura lieu un mois plus tard qu'à
l'accoutumée, c'est-à-dire fin octobre plutôt que fin septembre,
et se tiendra donc dans un lieu totalement nouveau : L'Espace
Municipal Jean Bouhey à Longvic. Bien que juxtaposant la cité de Dijon et situé en légère périphérie de celle ci, son accès était
rendu assez ardu par une grève des transports en commun ce
jour là. La salle trône quant à elle en haut d'un petit
promontoire, dont l'accès se traduit par l’ascension de quelques
marches, plutôt un bel endroit pour accueillir ce type d’événement.
VENDREDI 20 OCTOBRE:
Évidemment, on arrive quelque peu à la bourre avec le compagnon d'armes me véhiculant, et les autres pour qui j'avais spécialement imprimé le billet sont bien obligés d'attendre l'arrivée des glorieuses places, accompagnées de ma présence. Vu l'heure, pas d'attente à déplorer et on passe direct après une fouille réglementaire des sacs. Un vestiaire est présent à l'entrée, pratique, à condition d'avoir un sou à donner. Sinon on remarque la présence de deux échoppes, Neutral Zone Records et Rockzone Merch qui proposent distro et merch à ces festivaliers. Bon, nous arrivons ainsi face à la scène, grande et vaste salle avec sono en son centre, un plafond relativement haut, le merch des groupes à l'affiche sur la gauche et grand bar sur la droite.
Évidemment, on arrive quelque peu à la bourre avec le compagnon d'armes me véhiculant, et les autres pour qui j'avais spécialement imprimé le billet sont bien obligés d'attendre l'arrivée des glorieuses places, accompagnées de ma présence. Vu l'heure, pas d'attente à déplorer et on passe direct après une fouille réglementaire des sacs. Un vestiaire est présent à l'entrée, pratique, à condition d'avoir un sou à donner. Sinon on remarque la présence de deux échoppes, Neutral Zone Records et Rockzone Merch qui proposent distro et merch à ces festivaliers. Bon, nous arrivons ainsi face à la scène, grande et vaste salle avec sono en son centre, un plafond relativement haut, le merch des groupes à l'affiche sur la gauche et grand bar sur la droite.
WARFAITH
Malheureusement, notre (mon) retard nous fait rater une grande partie
du show des 5 nancéiens de Warfaith qui ont la tâche
d'inaugurer cette journée avec un thrash metal fort bien executé,
même si je n'ai pu écouter que les deux derniers morceaux joués.
Le chant sonne parfois un peu trop moderne à mon goût, notamment les
passages plus clairs. La musique s'inscrit quant à elle dans un
thrash direct et agressif, comme l'évoque bien l'artwork de leur
album Wise Man is Dead (2015), et des noms de morceaux en deux ou trois mots.
SHOEILAGER
Alors voici Shoeilager. Derrière ce nom aux consonances
légèrement germaniques se trouve un groupe de Hard / Heavy Metal
formé en 1999 (quand même !) et avec 3 albums à son actif.
La grande bannière du groupe se compose du logo ainsi que d'une
sorte de démon casqué et cornu flanqué de deux « horns up ».
D'après les précision d'un membre du groupe, Shoeilager
signifierait « casque à bière », voyons voir ce
que ça donne du coup. Le groupe semble surfer sur cette imagerie un
peu trop « bikers » pour moi... Heureusement que musicalement c'est
vraisemblablement solide, le chanteur a un timbre assez génial qui colle bien avec les textes déclamés en français. Les morceaux
s'enchaînent et ma foi, je ne m'ennuie pas, je trouve les
compositions de qualité et bien efficaces pour le live. Toutefois ce
n'est pas typiquement le genre de Heavy que j'aime à écouter de moi
même, préférant les sonorités épiques et guerrières.
DUST BOLT
Cette année l'accent est mis assez fortement sur le thrash qui se
fait une belle place sur l'affiche du festival, avec notamment les
germains de Dust Bolt qui délivrent un show très énergique,
mouvementé et riche en chorégraphies de scène. Le public commence
ainsi à se réveiller un tantinet et à sortir de sa torpeur dans
laquelle il est bien enfoncé, il faut l'avouer (j'en fais partie). La
dégaine des bonhommes sur scène fait très « crossover
thrash » et musicalement le show est vraiment pro et efficace.
Après, j'avoue que je n'écoute du thrash qu'à de très rares
occasions, ou alors en live comme aujourd'hui.
FURIES
Les
Furies investissent la scène pour une session de heavy metal
dans les règles de l'art. Le look du quartet est en accointance
totale avec la musique exécutée et la chanteuse a des allures de
Doro Pesch de Warlock. Pour
ma part, j'ai apprécié la prestation, bien que peut-être un peu
trop linéaire. L’efficacité et les riffs sont cependant là. Mes
compagnons d'armes de la soirée n'ont quant à eux pas vraiment
accroché à la prestation, ce que je comprend en partie, mais faut
dire qu'ils n'en ont pas vraiment fait l'effort non plus.
EVIL INVADERS
Setlist :
Intro
Mental Penitientary
As Life Slowly Fades
Pulses Of Pleasure
Tortured By The Beast
Suspended Reanimation
Broken Dreams in Isolation
Feed Me Violence
Stairway to insanity
Oblivion
Raising Hell
Victim Of Sacrifice
Les
maléfiques envahisseurs sont de
retour ! Après un passage remarqué en 2014 ou 2015 à la
Vapeur de Dijon en compagnie des canadiens de Skull Fist
(un groupe présent lors de la première édition du Rising Fest),
les belges de Evil Invaders
attisent ardemment la flamme du speed / thrash metal avec une setlist
totalement impitoyable. Force est de constater que ces braves hommes
se sont encore améliorés depuis leur dernier passage dijonnais,
déjà haut en couleurs mais s'étant déroulé dans un espace
relativement restreint. Ici les musiciens profitent pleinement de
l'espace pour se déchaîner et le chanteur a toujours son timbre de
voix si … speed metal ? On observe aussi enfin la formation
d'un pit au milieu de la fosse, où s'agite en toute liberté une
faune enthousiaste. Un excellent moment.
BLASPHEME
Setlist :
Désir de Vampyr
Seul
Au Nom des Morts
Sanctuaire
Jack
Coeur d'Enfant
Erreur de Moeurs
The Crow
Vivre Libre
Enfer Paradise
Briser le Silence
Saint d'Esprit
Territoire des Hommes
Excalibur
Jehovah
Vengeance Barbare
Paranoïd
Ah,
ça y est, voici la tête d'affiche de la soirée qui n'est autre que
les légendaires Blaspheme !
Par où commencer … Je suis pour ainsi dire hypé de voir ce groupe
culte sur scène, sachant par ailleurs de certaines sources que la
formation ne continuera pas à tourner éternellement (à part sur
nos platines, bien entendu). Nous sommes donc des privilégiés. Ne
connaissant pas sur le bout des doigts la discographie, à part le
fameux Désir de Vampyr
(1985) que j'avais écouté quelques fois déjà. Je savais déjà
plus où moins à quoi m'attendre, mais il me restait donc une partie
non négligeable de découverte. Le son est toujours aussi
nickel, en fait, sur l'ensemble des concerts, c'est surtout peut-être
un peu trop de fréquences aiguës qui m'auront gêné de manière
générale. Les fiers gaillards de Blaspheme
font pour moi un sans faute, des morceaux parfaitement exécutés,
des musiciens visiblement heureux d'être sur scène et plusieurs
moments de communication bien agréables avec le public. D'ailleurs
le public … c'est quoi ce bordel ? On est à peine 4 rangs
devant la scène et j'ai l'impression que tout le monde s'est barré, un peu rageant et dommage …
Pour
conclure cette première étape, j'en ressors fort satisfait et en
tant qu'amateur avant tout de black metal je ne regrette même pas
(trop) de ne pas avoir été voir Déluge
et Svart Crown le
même soir. Il faut dire que les festival spécialisés dans le heavy
old school ne sont pas si répandus que ça, de tête je ne vois que
le Keep It True en Allemagne, le Pyrenean Warriors Open Air en France
aussi, le Muskelrock en Suède et … Le Rising Fest, à Dijon !
Bref rendez vous le lendemain à 13 heures pour la suite de
l'aventure.
SAMEDI 21 OCTOBRE
Tiens donc. On arrive encore un peu en retard il semblerait …
après la fouille réglementaire passée et le passage au
vestiaire, j'aperçois quelque chose que je connais bien : le
stand Adipocere Records venu de Bourg-En-Bresse, toujours glorieux et
vaillant après déjà tant d'années d'existence … Une fouille en
détail des bacs s'impose donc, mais après le concert de Talers,
notre retard nous en ayant déjà fait manquer une partie.
TALERS
Setlist :
Enter the Quest
We must away
The Gom Jabbar
Helm's Deep
Ride The Worm
Water to the Dead
Battle of Arrakeen
The Trooper (Iron Maiden cover)
Les
dijonnais de Talers, un nom connu au bataillon puisque ces braves
n'en sont pas à leur coup d'essai en termes de concert, je ne me
souviens cependant plus exactement à quelle occasion je les avais
déjà écoutés … Un groupe de heavy / prog, dirons nous, et qui
aime particulièrement développer sa musique autour de concepts et
d’œuvres littéraires légendaires. On notera ainsi un premier
album sur Tolkien et l'EP de cette année Ride
The Worm sur le thème
de Dune, de Frank Herbert. Malgré des compositions de qualité, le groupe
ne semble pas spécialement en forme ce soir… mais la faute me
revient aussi, à moi qui n'ai pu assister qu'aux deux derniers
morceaux dont l'un d'eux était une reprise de Iron Maiden.
Un groupe à (re)voir dans de meilleures conditions.
BORN AGAIN
Setlist :
Intro
Deal with the Devil
No Guts No Glory
Preachers Of the Night
Strike with Power
New Generation
Betrayal
Instrumental
Dawn of the Gods
Wings Of Hate
Angel in Black
No Class (Motörhead cover)
Découverte totale pour ma part. Et agréablement surpris en fait,
un groupe qui dans mon souvenir joue très pro et dont les compos
sont efficaces. Born Again vient notamment défendre son nouveau et premier album Strike With Power sorti au début de l'année chez Massacre Records. Petit problème : ma mémoire me fait un peu
défaut concernant cette partie de la journée, je me souviens juste
avoir passé un bon moment. Ce qui n'est déjà pas si mal, après
tout.
TENTATION
Setlist :
Intro
Temps
de Prière
Valhalla
Juge
Sanglant
L'Epreuve
du Sang
Shaman
Juge
de Lumière
Illusions
Souviens
toi
Bruixes
Double
Bang (H Bomb cover)
Outro
Première claque de la journée doublée d'une excellente découverte,
les français de Tentation et leur heavy metal old-school très
accrocheur dont les morceaux sont extraits de leur EP éponyme Tentation sorti en 2015 chez Impious Desecration Records. De surcroît, pas vraiment de problèmes techniques à
signaler, tout se passe jusque-là très bien. Le groupe sait vraiment faire passer les émotions au travers de sa musique, impressionant ... les lyrics sont ici chantés en français, comme c'est le cas pour pas mal
de groupes présents à ce festival, il faut dire. J'entends autour
de moi ces gens choqués par une telle pratique, ça me rappellera
d'ailleurs Sanctuaire au second Rising Fest, il y a quelques
années … Pour en revenir à Tentation, j'ai trouvé
beaucoup de charme en cette formation, une élégance dans la composition
et dans la plume des textes. Du lourd, un grand groupe qui prendra sûrement vite de l'envergure.
BLOODLOST
Setlist :
Intro
Hammer
On Your Face
El
Diablo
Zombie
Attack
I'm
Evil
Legion
from Hell
57
Minutes to die
Lord
of Destruction
The
Doors
You
Will Die Again
Demolition
The
Undertaker
Thrash
is back. Voilà donc les suisses de Bloodlost,
un groupe que j'avais déjà pu voir eux aussi à Dijon il y a quelques
années auparavant, dans ce fameux bar juxtaposant l'université. J'en avais d'ailleurs un excellent souvenir. Dès les premiers
morceaux, on sent très vite le côté « bay area » du
groupe, avis partagé par un compagnon avec moi à ce moment là, ça
nous évoquait un peu le thrash de Exodus ou encore Death Angel,
ces groupes à la patte typique et originaires des alentours de la
baie de San Francisco et que j'écoutais en boucle lors de mes années de lycée. Une setlist axée sur les deux derniers albums du groupe Evil Origins (2015) et Trashell (2011) me permet d'entendre des morceaux que je ne connaissais pas encore. Somme toute, un bon moment de thrash avec Bloodlost, mais par contre un public un peu trop
endormi (j'en fais encore partie, décidément).
HÜRLEMENT
Setlist:
Ordalie
Moine Guerrier
Guerrier
Brothers of the Watch
Song Of Steel
Prince Noir
Tigres Volants
Inquisition
Demon Warriors
Mercenaire
Alors
là, c'est clairement LE groupe que j'attendais le plus de ce festival, avec Ross The Boss.
Donc voilà, hein, c'était une des formations déjà présente lors
du premier Rising Fest qui soit en 2011, où j'avais été conquis par la prestation si bien que j'étais reparti arborant le t-shirt Le Sang et l'Acier du nom de l'album qui était alors
sorti à ce moment là. Durant ces 6 années, Hürlement ne glande
pas et ce sont deux albums qui sortent, du nom de Terreur et
Tourment en 2013 et La Mort sera Belle cette année. Le
potentiel hymnique des morceaux de Hürlement
est sans précédent, on se retrouve à scander les refrains et lever
le poing au son de 'Moine Guerrier' où 'Mercenaire', des morceaux du
premier album. D'ailleurs, les morceaux des nouveaux opus semblent
encore plus aboutis, Hürlement
n'a à mon avis pas fini de dévoiler son potentiel et fait par sa
présence honneur à un festival labellisé « OF STEEL »
tel que le Rising Fest. Il n'est pas impossible qu'on voit un jour ce groupe
en haut des affiches dans quelques temps … parce qu'ils le
méritent. Large. Oui, je suis fan.
LONEWOLF
Setlist :
Intro
Raised
On Metal
Souls
of Black
Wolfsblut
Evil
Hordes
of the Night
The
Fourth and Final Horseman
Utopia
The
New Inquisition
No God
No Master
Warrior
Priest
Holy
Evil
Through
Fire, Ice and Blood
When
the angels Fall
Viktoria
Made
in Hell
Outro
Le
loup solitaire Lonewolf est de retour ... Pour la présentation, il s'agit
d'un groupe phare du heavy metal game français, dont la première
démo date de 1992 et dont le parcours jusqu'à aujourd'hui se
définit par une discographie fleuve de 9 albums, le dernier, Raised on Metal (chez Massacre Records), étant
de cette année. À vrai dire, un album par an depuis 2012, excepté en
2015, wow. Du coup je les avais déjà vus lors du Rising Fest lors de sa 3ème édition, si je me souviens bien, et j'avais été
suffisamment convaincu pour repartir avec un disque. Je suis une
bonne partie du show puis je vais me poser le temps d'un titre où
deux pour reposer ma jambe morfondue. Je me relève pour l'hymne
'Made in Hell' toutefois. J'ai apprécié le show mais je n'étais
sûrement pas en condition adéquate pour l'apprécier pleinement.
CRISIX
Setlist
Conspiranoia
Rise
Then Rest
Agents
of M.O.S.H
Holy
Punishment
Strange
Dead
by the fistful of Violence
Frieza
The Tyrant
Brutal
Gadget
Medley
Psycho
Crisix World
Bring
me Into the Pit
G.M.M
Ultra
Thrash
Le
dernier groupe de thrash de la journée, en provenance d'Espagne, et
chargé à bloc avec son nouvel album From Blue to Black sorti l'an passé. Cependant la setlist est équilibrée et pioche un peu dans chacun des 3 albums de la discographie du groupe. Comment dire … c'est probablement au show de
Crisix que l'on doit la plus grosse part de mouvement dans la
fosse ce week end. Crisix est une machine de guerre
infatigable, toujours dans la surenchère de groove et matraquage de
fûts, c'est vraiment bien. Une bonne découverte, même si je sais
que je n'écouterais peut être pas de moi même chez moi (quoique...). Ce qui est certain, c'est que c'est vraiment le genre de groupe qui prend tout son sens en live, comme pour Dust Bolt la veille.
ROSS THE BOSS
Setlist
:
Blood
Of the Kings
Death
Tone
Oath
Blood
of my Enemies
Thor
the Powerhead
Kill
with Power
Dark
Avenger
Each
Dawn I Die
Gloves
Of Metal
Sign
Of The Hammer
Metal
Daze
Fighting
The World
Battle
Hymn
Hail
and Kill
Dernier
jour de festival. Dernier groupe à investir la scène. Beaucoup sont
venus pour lui. Le Boss est là. J'ai à peine le temps de me lever
que retentit déjà 'Blood of the Kings' ! Quelle entrée en
matière... Nous voilà déjà parmi de nombreux manowarriors les
bras levés et la main sur le poignet, caractéristique signe de ralliement.
Profitons en pour préciser que Ross The Boss est l'un des
membres fondateurs des légendaires Manowar et qui participe
au groupe jusqu'au 6ème album Kings Of Metal.
C'est donc sur ces albums sortis entre 1982 et 1988 que la setlist
sera basée. Pourtant, le projet Ross The Boss en lui même a sorti deux longs formats, New Metal Leader (2008) et Hailstorm (2010) mais aucun morceau de ces deux albums ne sera joué ce soir. Des hymnes, des hymnes et encore des hymnes, voilà ce
que fût le show de Ross
The Boss. Pas de décor
ni de mise en scène particulière pour l'occasion, si ce n'est le
backdrop avec le logo,
seul le tranchant d'acier du Heavy Metal est là pour faire le show.
Et c'est un succès, notamment avec le chanteur Marc Lopes qui saisit avec rigueur l'esprit Manowar
dans sa façon d' interpréter les morceaux. L'efficacité de ces derniers se joue bien sûr dans leur simplicité, leurs mélodies surtout dans leurs refrains accrocheurs. Rien à redire concernant le son, c'était très clean. Le temps a défilé extrêmement vite et la fin arrive bien trop tôt…
beaucoup trop tôt même, surtout en comparaison du show à rallonge
de Lonewolf,
juste avant. Et pourtant, 15 morceaux viennent d'être joués.
Alors voilà, deux grosses après-midi et soirées de concerts avec un total de 14
groupes, et donc beaucoup d'émotions en somme ! Pour ma part, ce fût là encore une
grande édition de ce festival auquel je suis pour ainsi dire
« abonné », un choix judicieux de groupes donnant la
part belle comme toujours au heavy metal metal old school qui fait
« OF STEEEEEEEEL ». Heavy traditionnel donc, mais pas
que : on aura remarqué cette année pas mal de thrash dans la
programmation de cette 6ème édition. Peut-être était-ce un poil
trop ? Tout dépend des avis bien entendu, le rendu live de ces
formations est quand même un plaisir à chaque fois. Peut-être
aurais-je apprécié en revanche une formation ou deux de power /
power mélodique comme lorsque Galderia était
venu jouer il y a quelques années. J'aimerais aussi évoquer
l'organisation du festival, au poil... la restauration affichait des prix très honnêtes ainsi qu'une nourriture variée et de qualité. L'association avait même
prévu au dernier moment des navettes en partance du centre-ville de
Dijon pour palier à la grève des transports ce soir là. Le seul et principal défaut aura sûrement été une affluence un peu trop faible, pour ce qui est de mon impression. Une
septième édition est d'ores et déjà prévue pour le 5 et le 6 octobre 2018 !
Stuurm
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