Live report: SAOR / GJELDRUNE / NYTT LAND / UDYR, Chambéry, 23/07/17


Suite à une annulation pour le moins subite et innatendue du Ragnard Rock Festival qui devait se tenir à Simandre-Sur-Suran du 20 au 23 juillet de cet été, une alternative inattendue semble être parvenue à émerger de ce désespoir ambiant.
La récente association Ondes Noires Atra Bilis parvient finalement à planifier un concert de soutien en un temps record, c'est à dire à peine une semaine. Quelques groupes naufragés, ayant eu beaucoup à perdre financièrement parlant suite à l'annulation de l’événement, vont toutefois pouvoir atteindre le rivage à l'occasion de cette date exceptionnelle et pour le moins exclusive s'étant tenue le dimanche 23 juillet au Brin de Zinc à Chambéry (Rhônes-Alpes). 
Afin de combler le manque financier auxquels ces groupes ont été exposés du fait de cette annulation, Ondes Noires ont mis en place une cagnotte Leetchi à laquelle tous peuvent participer.

Ainsi, on retrouvera à l'affiche, et précisément dans cet ordre de passage, Udyr, Nytt Land, Gjeldrune, Saor. Strictement limitée à 160 places, la billetterie affiche sold-out dès le lendemain de l'annonce et surligne le caractère exclusif de l'event. Arrivés un peu en avance, on peut déjà profiter d'une ambiance tranquille sur place et notamment de la présence du label français Antiq, ayant emporté avec lui quelques cartons de savoureux matériel auditif. A l'entrée est placée une cagnotte prenant la forme d'un pack de kronembourg vide et découpé sur le dessus, les volontaires peuvent ainsi déposer un don de leur choix qui constituera une somme pour aider à défrayer les groupes. Il faut savoir aussi que le prix des places était particulièrement bas, 10 € pour être précis. Pour ma part, c'est la première fois que je viens au Brin de Zinc, bien que j'avais déjà eu vent de glorieuses dates s'étant tenues à cet endroit, notamment Monarque récemment. Je découvre l'endroit, donc. La salle se présente ainsi, plutôt petite, avec un encadrement de branches dénudées attachées sur les deux côtés de la scène et remontant pour s'entrecroiser au sommet. Pour le dire sans plus tarder, parfait pour encadrer l'oeuvre d'art païenne qui prendra vie ce soir là sur scène. Quelques ventilateurs tournoient avec bravoure au plafond, brassant un air ambiant déjà chaud et quelque peu étouffant.


Udyr 

Setlist:

My Own Blood
Ce qu'il reste de leurs cendres
In Flight Over Snow Landscape
Autumn Harmony
Défaite
Armée 




Stuurm:

On se place en première ligne pour recevoir du mieux possible l'assaut des lyonnais de Udyr avec un set de pagan black metal épique et féroce. J'avais écouté la démo "Asaheim" du groupe il y a quelques temps déjà et je ne m'en souvenais plus exactement, c'était alors une bonne manière de rédécouvrir le groupe avec une prestation live. Aussi, un coup d'oeil fugace sur la setlist me permet d'aperçevoir un certain nombre de titres ne figurant pas sur la démo et donc exclusifs au live jusqu'à présent. Légèrement grimés, les 5 membres prennent possession de la scène, je reconnais notamment un membre live de Malepeste, que j'avais pu voir une semaine auparavant au Forest Fest en Suisse. Les créations du groupe se caractérisent ainsi par des parties de guitare épiques qui prennent directement au tripes, et une certaine dose d'arpèges dissonants qui contribuent à  la création d'une ambiance davantage mystique. Le clavier accentue quant à lui véritablement le côté grandiose des morceaux en appuyant avec puissance certains passages, ça m'évoque un peu Windir, qui pour tout vous dire est sûrement l'une des influences du groupe. Un superbe jeu de batterie avec un martèlement régulier des toms pour un aspect martial, la batterie servira d'ailleurs souvent à introduire une ligne agressive. J'ai par ailleurs beaucoup aimé l'utilisation habile du tapping, le rendu étant fort mélodique et rudement satisfaisant. On attend avec impatience la sortie sur disques d'un certain nombre de morceaux. Bref, je suis reparti avec "Asaheim" acheté en toute démocratie chez Antiq.


Caelwyd:

Cela fait 3 ou 4 fois que je vois les Lyonnais d’Udyr en concert, la formation, qui officie depuis une petite dizaine d’années dans un Black aux relents épiques et symphoniques se produisant régulièrement sur scène dans la région depuis un bout de temps. 

La musique d’Udyr ressemble à ce qu’a pu être le Black Metal dans les années 90 en Norvège, les riffs glaciaux en tremolo, les nappes de clavier et d’orgue ne peuvent que rappeler les productions de groupes comme Emperor, Windir ou Taake. 
Cependant il ne faut pas y voir un manque d’inspiration, la musique des Lyonnais étant habitée d’une aura sombre et pesante, notamment via des arpèges dissonants et des passages en tapping assez inattendus mais non moins pertinents.
Le set se clot sur "Armée", reprise de l'hymne national Norvégien tirée de l'album.
Dans l’attente d’écouter les morceaux joués sur une production physique, Asaheim, l’unique sortie du groupe remontant déjà à 2011.






Setlist:

 Opnun
Drakkar
 Gáttir allar
 Hittusk æsir
Fenris kinder
Völuspá
Þat man hon folkvíg
 Surtr
 Bróðurbana sínum
Sal sér hon standa

Stuurm:

  Je ne sais exactement combien de temps séparait chaque passage de groupe, toutefois c'était suffisant pour respirer un peu l'air frais de la hideuse cité de Chambéry, pourtant implantée dans un paysage assez magique, caractérisé par de hautes falaises calcaires (ou de granite ? Mes compétences en géologie sont un peu chaotiques). M'étant mis dans la tête que ce serait le tour de Gjeldrune de jouer, je me trompais, c'est finalement un vent ritualiste qui se mit à souffler sur la scène, avec la présence des 4 membres des russes de Nytt Land, à savoir une sorte de "Maître de Cérémonie" au centre, jouant notamment d'un instrument devant être un talharpa et nécessitant un archet pour être joué. À sa gauche était un flûtiste et joueur de guimbarde et à sa droite la voix du groupe, une femme jouant également de la guimbarde et plus souvent d'un instrument à peau tendue s'apparentant à une sorte de tambourin. En retrait, le percussionniste frappe les toms avec précision et mysticisme. Nous remarquerons tous la présence de lentilles sur les yeux de tous les membres, créant une illusion de cécité, avec des yeux blancs. En fait, seul le Maître de Cérémonie portait qu'une de ces lentilles, rappelant immédiatement ce trait caractéristique du dieu Odin ayant sacrifié l'un de ses yeux pour obtenir en échange la sagesse des runes.

De toute manière, nul besoin d'yeux pour apprécier la musique de Nytt Land qui confectionne un Ritual Folk Ambient rythmé et transcendant, ponctué des parties de chant superbes de la chanteuse et de son impressionnante maîtrise vocale. Comme vous l'aurez compris, les thèmes abordés par Nytt Land tournent autour du folklore mythologique nordique, un résultat en somme très chamanique. Le groupe s'inscrit parfaitement sur scène, entouré de ces décors de branchages dont j'avais parlé, leur donnant l'impression de jouer davantage dans un milieu naturel que sur une estrade. L'efficacité des morceaux va sans dire et de plus, les samples de clavier (je n'ai pas rêvé) utilisés à quelques moments du show parfois donnaient une touche assez innatendue et étonnante, mais savoureuse. Un concert qui m'aura totalement transporté, c'est une musique visant clairement à toucher l'esprit. Fermer les yeux n'est pas une mauvaise idée lors de l'écoute de musique ambiente de la sorte, l'imagination fait dignement son travail, et accompagnée par telles sonorités on se retrouve rapidement loin, très loin ...

Caelwyd:

Arrivant en retard pour le début de Nytt Land, me voilà contraint de me positionner dans le couloir du Brin de Zinc derrière le bar, rendant la vision même des musiciens et la compréhension de l’action sur scène difficile. 
La musique de Nytt Land, a mi-chemin entre le folk et l’ambient, ne nécessite cependant pas un regard avisé pour être appréciée à sa juste valeur, même si il aurait été plaisant d’assister à la performance des Russes allongé dans l’herbe de la Heim Stage de feu le Ragnard Rock Fest, la ferveur avec laquelle le groupe transmet les mythes paiens d’autrefois est néanmoins palpable.
Que ce soit les instruments à percussions résonnants comme le cœur de la terre-mère, les guimbardes saupoudrant la musique d’ambiances tribales, les poignants passages de talharpa où la voix de la chanteuse du groupe, habitée et transcendante, tout est ici présent pour nous faire voyager et nous plonger dans les croyances séculaires de l’Europe préchrétienne. 
Une bien belle expérience donc, à revoir au sein d’une affiche plus typée ambient / folk, Nytt Land étant ici « l’ovni musical» de la soirée. 





Setlist:

Obereg
Palec na spusk
Molotom bitv
Prokliatie
V parusah cveta zari
Boyevaya
Novyy mir
Ermolov
Shoronili my svoy kray
Golovy s plech

Stuurm:

  La Russie est particulièrement bien représentée ce soir là, car après Nytt Land c'est Gjeldrune qui investit la place avec 5 de ses membres. Comme annoncé plus tard dans le set par l'homme qui assure alors à la fois flûte/guitare ainsi que chant clair et saturé, le "vrai" chanteur du groupe n'est pas présent car celui-ci est visiblement devenu père et est donc resté auprès de sa famille en Russie (enfin si ma traduction est bonne), on demande alors d'ovationner le glorieux absent.
 J'ai énormément écouté le premier album du groupe "Схоронили мы свой край" et était au courant de la sortie de l'EP "В парусах цвета зари", en revanche je n'étais absolument pas au jus de leur dernier album sorti cette année et intitulé "Правду за порог" qui sera particulièrement mis à l'honneur ce soir là. Pensant alors tout connaître des morceaux qui seraient joués, je me retrouve à découvrir en live plusieurs des morceaux du nouvel album, qui sont absolument fantastiques.

 Fedor Nazarov, au chant, prend également plaisir à galvaniser la salle en leur demander de s'agiter sur certains des morceaux, l'ambiance est bonne et toute la faune de la fosse se met à brasser. Moi même, j'ai survécu avec ma double fracture de la jambe, nécéssitant toutefois un retrait stratégique et à reculons vers le bar. Le Folk Metal de Gjeldrune, pour être synthétique, est épique et très rythmé par des riffs de guitare sonnant très heavy et l'influence de la musique traditionnelle slave qui transparaît dans le rythme. Même chose dans certains leads de guitare et le chant. Ah, ce chant. La langue russe sied à merveille à ce genre de musique, très poignante et viscérale. La claviériste ajoute également une dimension très magistrale avec des passages presques orchestraux, renforçant l'aspect guerrier et épique de la musique.

Je tenais aussi à signaler quelque chose dont j'ai vraiment pris conscience ce soir là, un nombre assez conséquent de personnes semblent être mal à l'aise avec le Folk Metal aujourd'hui. J'imagine que ça témoigne là d'un genre ayant terriblement perdu en crédibilité ces dernières années si bien qu'il semble apparaître très souvent superficiel et ni plus ni moins qu'une musique d'amusement et de fête. J'aime souvent aller à l'inverse de raisonnement (qui de plus condamne souvent davantage un public-type que véritablement l'aspect artistique) pour citer la musique de Gjeldrune qui, tout en étant formidablement enthousiasmante, parvient a communiquer une musique pleine d'émotions, parfois épique ou mélancolique, déchirante, ou tout ça en même temps. Et si on s'intéresse un minimum aux paroles (bon d'accord c'est en Russe), on a assez rarement envie de crier à l'apéro, en fait. Mention spéciale donc au chanteur, qui semblait parfois un peu dépassé tant il devait assurer de choses à la fois. Un show vraiment réussi, et contrastant une troisième fois d'ambiance par rapport aux deux formations précédente.


Caelwyd:

Changement radical d’ambiance, après la froideur maléfique d’Udyr et le paganisme astral de Nytt Land, voici venir les Russes de Gjeldrune et leur Folk Metal festif et guerrier.
On va pas se mentir, le Folk bal musette à accordéon est un genre qui, bien qu’il ait fait mon adolescence, me laisse aujourd’hui une impression d’indifférence voire de malaise quant à la futilité de l’approche et l’utilisation de gimmicks popifiantes.
Cependant il faut dire que ce n’est pas vraiment le cas de Gjeldrune, qui font baigner le Brin de Zinc dans une ambiance survoltée, Fedor Nazarov, bien que remplaçant du chanteur, arrive à fédérer le public et l’inciter à danser, taper des mains et créer des pits dans les limites d’une salle de 30m².
Alors oui, la musique de Gjeldrune ne m’a pas vraiment parlé, mais la passion et l’effort donnés à faire vivre leur musique est admirable.




Setlist:

Guardians
The Declaration
Hearth
Tears of a Nation
Aura

Stuurm

  Cette fois-ci, nous restons dans la fournaise du Brin de Zinc afin de se positionner pour Saor, flippant quelque peu de nous retrouver dans un lieu proche de la surpopulation. Mais au final, rien de tout ça, je me place avec décontraction sous le plus beau ventilateur de la salle, au centre, légèrement en retrait, et je vois très bien la scène grâce à ma taille elfique. C'est très bien comme ça. 

Le groupe arrive sur scène dans un humble apparat, jean et t shirts sont de mise, leur accent écossais est absolument détonant. J'avais découvert ce groupe à l'occasion du  splendide  album "Aura" en 2014 et c'est sûrement celui que j'ai le plus poncé entre son prédécesseur "Roots" et le dernier en date "Guardians". En parlant de ce dernier, c'est avec le morceau éponyme que débute le show, au splendides leads de guitares, c'est dès ce premier morceau que je commence à me laisser porter en dodelinant de la tête. 

En fait, j'ai presque chialé vers la fin du morceau, et puis je sentais le vent des hautes-terres simulé par le ventilateur sur mon visage, parfait. J'avoue avoir été quelque peu appréhensif vis à vis du rendu live d'un groupe de black atmosphérique, car souvent l'expérience m'avait quelque peu déçu du fait de la complexité pour pareille musique à être fidèlement restituée tant musicalement qu'émotionnellement.

La régie son fait visiblement de l'excellent travail, le son étant déjà excellent sur les 3 précédents groupes et continue ses prouesses pour ce qui sera l'apothéose de cette soirée. Les yeux clos, tout disparaît et seule reste la musique, résonnant dans les immenses territoires verdoyants encore sauvages, libres de toute souillure humaine et de toute profanation civilisatrice. La liberté, celle d'exister dans un monde non-asservi à la modernité. C'est ce que m'évoque Saor, pour vous dire, c'est un déluge d'émotions qui m'enveloppera pendant l'intégralité du set. Les leads de guitare, notamment sur les morceaux du dernier album sont remarquables, d'une mélodie et d'une féerie éthérée. Andy Marshall, la tête pensante du projet remplissant ici le poste de chanteur / bassiste utilise ici un chant guttural rauque donnant de la sévérité à l'ensemble. Le chant clair, que l'on peut entendre par exemple sur le morceau "Hearth" nous offre quant à lui une certaine idée de la beauté elle-même. Je ne saurais quoi-dire de plus, ce final était onirique et hors du temps, surtout avec le titre 'Aura' joué en rappel. De l'art.


Caelwyd

Bon, je vais être transparent avec vous, Saor est un de mes groupes actuels préférés, donc mon report risque d’avoir une objectivité toute discutable.


Après avoir assisté à la performance de Gjeldrune qui m’a bien peu parlé, je me positionne au premier rang pour assister au concert des Ecossais de Saor, dont l’album Guardians est sorti en fin d’année dernière et dont j’ai pu vous parler chez Scholomance ici.
Suivant le groupe depuis ses débuts, avec Roots sorti à l’époque où le projet s’appelait encore Arsaidh, il me tardait de voir enfin le projet d’Andy Marshall en live, et qui plus est dans ce Brin de Zinc si cher à mon cœur, alors que demande le peuple ?
Avec un line-up live constitué d’Andy Marshall, créateur du projet, au chant et à la basse, et de 3 musiciens du groupe de Folk Black Cnoc An Tursa, Saor monte sur scène sur fond de sample de cornemuses, nous plongeant dès le départ dans l’ambiance 

Sans surprise, le groupe ouvre le set avec le solennel « Guardians », morceau d’introduction du dernier album, dont l’introduction nous transporte dans l’immensité des plaines Ecossaises, pour ne plus nous lâcher pendant une bonne heure. 
J’étais quelque peu dubitatif quant au rendu live des compositions de Saor, les parties folkloriques prenant une place non négligeable dans la musique du groupe, mais il n’en a rien été. 
Grace à un ingé son au top et une salle adaptée, le son de la soirée était parfait, même positionné au premier rang où ; il faut le savoir, c’est vérifiable ; le son n’est généralement pas exceptionnel.

Les musiciens, même si Saor n’a fait pour l’instant que 4 ou 5 lives (dont celui-ci qui est le premier hors Grande Bretagne), ont une certaine aisance sur scène, et ne se privent pas de haranguer le public, qui répond du tac au tac. 

Le set du groupe sera basé quasi uniquement sur Guardians, avec 4 des 5 titres de l’album joués, ce qui est loin d’être une déception tant cet album était pour moi une tuerie. 
Les instruments ressortent de façon plus claire que sur album et les samples prennent moins d’importance, rendant la musique plus vivante. 
A noter aussi les chants clairs poignants de l’un des guitaristes, d’une rude efficacité, qui ne manqueront pas de m’arracher quelques larmes.

L’unique regret que j’éprouve quant à ce set est l’absence de morceaux du premier album, eussent-ils été interprétés en version abrégée, un 'Carved in Stone' m’aurait achevé. 
Le set se terminera sur le transcendant 'Aura', issue de l’album éponyme, quintessence de ce que le groupe sait faire de mieux, nous faisant voyager au gré de parties atmosphériques au clavier et mélodies épiques jusqu’à l’apothéose du final en chant clair, me laissant gisant dans mes larmes et d’une joie intense d’avoir assisté à ce set.

  
  Voilà, c'est fini. La conclusion sera pour nous une réussite totale pour cette date de Ondes Noires et un concert à l'ambiance à la fois intimiste et exclusive, un beau moment de musique avec une affiche concoctée avec soin. Eh oui, car chaque groupe de la soirée opérant dans un genre assez différent l'un de l'autre, chaque prestation ressortait ainsi beaucoup mieux. Je veux dire, sûrement mieux qu'avec une affiche homogène, là on peut dire que c'était varié et équilibré. C'est une très belle correction de tir face à  la regrettable annulation du festival que vous connaissez maintenant tous. Cependant, c'est clairement un nombre très réduit de personnes qui a pu finalement assister à cette date exceptionnelle. En effet, il semblerait que beaucoup de gens ayant souhaité s'y rendre aient finalement dû se résoudre à une soirée casanière. Mais pour nous autres, GLOIRE !

Stuurm - Caelwyd

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